Chapitre 31

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Alesia

Oui c'est vrai, je rate des repas car je n'aime pas manger seule. Je n'ai pas ma mère pour partager des soirées toutes les deux et mon père est à l'hôpital. Je n'ai pas de frères ou de sœur. Cette solitude me pèse quand je me retrouve seule.Et puis Marco et moi ce n'est que du sexe.

-Je ne suis pas une gamine. Je sais ce que je fais.

-Alors arrête de te comporter comme t'elle Alesia. Je ne te demande pas grand-chose juste de faire attention à ta santé. C'est important.

Je me sors de ses genoux énervés. Qu'il m'énerve quand il fait son chef et tout vouloir contrôler.

-Tu sais quoi si c'est pour me prendre la tête tu peux partir. Je n'ai aucune envie de me disputer avec toi. 

Il se lève à son tour et m'attrape le bras. J'atterris sur son torse que je m'efforce de ne pas toucher.

-Je ne veux pas non plus me disputer avec toi Alesia s'il te plaît. Je n'ai pas envie de te retrouver à l'hôpital. Tu peux comprendre ça princesse ?

J'essaie de ne pas croiser son regard mais c'est sans compter sur Marco qui me prends mon menton entre ses mains. Ses yeux sont deux fentes impénétrables.

-Mmm. Tu peux me lâcher maintenant ? Dis-je d'une voix peu convaincante.

Un rire sonore s'échappe de sa bouche que je me surprends à fixer avec envie.

-Tu n'ai absolument pas convaincu de tes propos. Tu étais peut-être énervé contre moi il y a quelques minutes mais maintenant tu n'attends qu'une chose. Que je t'embrasse mia cara.

À croire que je suis un livre ouvert pour lui.

-Je suis toujours en colère contre toi. Je ne veux pas que tu m'embrasses juste que tu t'écartes pour me laisser respirer.

Il me fait un sourire ravageur qui me donne envie de craquer. Qu'il est beau. Il me distrait en plongeant sa tête dans mon cou, une de ses mains à ma taille. L'autre enserre ma gorge sans m'étrangler. Il mordille ma peau et je me cambre contre lui dans un petit gémissement.

-Alors mia cara, tu ne veux toujours pas que je t'embrasse et calmer tes nerfs en ébullition.

-Arrête de me pousser à bout. Tu n'arriveras pas à tout résoudre autour du sexe.

Sa main se glisse jusqu'à mes fesses et les serre dans sa main tatouée.

-J'utilise les meilleurs atouts que j'ai en ma possession. Et puis ce n'est pas comme si tu n'appréciait pas ce que je te faisais, dit-il en rehaussant son sourire presque diabolique.

Mon visage s'empourpre et ne lui réponds pas.

-Tu as perdu ta langue trésor ?

-Non, bougonnais-je le nez dans son torse.

-Tu veux que je t'embrasse ou pas ? Je veux l'entendre de ta bouche. Je veux que tu me dises ce dont tu as envie.

Je me pince les lèvres et me permet de le regarder droit dans les yeux. Là ce dont j'ai envie maintenant c'est lui. J'aimerais qu'il me fasse l'amour comme si c'était la dernière fois. Je veux avoir près de moi.

-Je veux bien que tu m'embrasses oui.

Il dépose ses lèvres sur les miennes coupant court à mes multiples pensées. Il me fait reculer et je bute contre la table. Ses lèvres se font pressantes sur les miennes. Il devient plus sauvage et mon gémissement se meurent dans sa bouche.

La main qui empoigner mes fesses, se glisse entre mes cuisses et me caresse par-dessus mon short. Il se détache de mes lèvres son corps presser contre le mien. Son érection est visible à travers son pantalon et me donne envie de plus. Plus de lui.

-De quoi a tu envie cara ?

Il appuie sa main sur mon sexe me provoquant une décharge de frisson incontrôlable.

-De...de toi.

-Je m'en doute bien mais je veux t'entendre dire exactement ce que tu veux que je te fasse.

-J'aimerais que tu me fasses l'amour s'il te plaît, dis-je d'une petite voix presque inaudible.

Il me soulève et je m'accroche mes jambes autour de sa taille. Je l'embrasse tandis qu'il m'emmène dans ma chambre. Elle est très petite. Il ne doit sûrement pas avoir l'habitude.

-Désolé c'est très petit.

Je baisse furtivement les yeux honteux. Il m'embrasse pour faire taire mes doutes.

-Cara je m'en fiche que je sois petit, ou mal rangé. Tout ce qui m'importe c'est toi.

Il me pose sur le lit et me fixe pendant quelques minutes les yeux remplis de désir.

-Enlève ton haut.

Son ton autoritaire m'excite. Je me mords la lèvre inférieure et m'exécute.

-Fais de même avec ton soutien-gorge et ton short. Je veux te voir nue. Maintenant.

J'obéis et balance mon soutif dans la chambre. Il ne me reste plus que ma culotte. Je m'agenouille et empoigne sa chemise pour qu'il soit contre moi. Il est bien trop habillé à mon goût. Ce n'est pas très juste.

Je déboutonne les boutons de sa chemise un a un et embrasse son torse et ses tatouages. Je les trouve incroyable et ça lui va si bien. Il m'aide à la retirer et retire son pantalon et son boxer. Il se retrouve enfin nu. Son sexe est fièrement tendu devant moi. Prêt à rentrer en moi. Je suis tout autant excité et mouillé pour lui.

-J'ai envie de te voir te toucher. Devant moi.

Je rougis jusqu'à la racine de mes cheveux et hésite. Je n'ai jamais fait ça pour moi même alors le faire devant un homme.

-Bébé arrête de réfléchir. Si tu veux que je te fasse jouir, fais ça pour moi. C'est tout aussi excitant de le faire avec quelqu'un.

Je prends une grande respiration et glisse ma main le long de mon ventre jusqu'à mon sexe avec lenteur. Je commence à me toucher. Titiller mon bouton de chair. Ma tête part en arrière sous le plaisir. C'est vraiment bon et je me demande pourquoi je n'ai pas fait ça avant. Comment j'ai pu m'en passer ? Je me tente à glisser un doigt en moi, entamant un va et viens en moi.

J'ouvre les yeux et mon regard accroche celui de Marco qui tient son membre et se masturbe devant moi. Ses yeux ne me quittent pas du regard. J'aime ce que je ressens mais je préfère quand même que ce soit lui qui me touche. Lui qui me donne ce plaisir.

-Fais-moi l'amour Marco. S'il te plaît, dis-je d'un ton suppliant.

 Il lâche son membre et se rapproche du lit.

-Met toi sur le ventre, les fesses à l'air mia cara.

J'obéis et me met dans la position qu'il souhaite. Sa main se pose sur mes fesses et je sens son membre à l'orée de mon sexe. D'un coup de rein puissant il est en moi. Je gémis et serre les draps dans mes mains moites. Il entame de long vas et viens qui est destiné à me rendre dingue. Il sait y faire. Je me laisse aller contre lui venant à sa rencontre pour plus de sensation. Je l'entends grogner et serrer mes fesses plus fort entre ses mains. Je sens que demain j'aurais encore les marques.

Il accélère le mouvement me faisant perdre l'esprit. Il glisse une main le long de mon dos et reprend ma gorge entre ses doigts. Il me fait pencher la tête en arrière et me pénètre plus profondément. L'orgasme me frappe de plein fouet ne pouvant me résoudre à me retenir de jouir sous ses coups de reins sauvage.Je gémis une dernière fois épuisé, et je peux le sentir se déverser en moi dans un grognement. Il se retire à bout de souffle et m'entraîne avec lui dans ses bras. Je me blottis contre son torse et m'endors fatiguer mais comblé.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant