Marco
Je suis rentré au club directement. La confrontation que j'ai eu avec Alesia m'a assez marqué. Elle pense que je serai capable de lui faire du mal. C'est peut-être le cas. Je suis égoïste et déterminé à l'avoir près de moi à nouveau.
Elle me déteste peut-être encore, mais si je fais tout pour la reconquérir, ça marchera. Enfin je l'espère. Ça fait deux jours que j'ai laissé Luciano digérer la nouvelle de Alvaro. Il est passé du côté des traîtres. Oui c'est un traître, je le considère comme ça. C'est redescendu et je le déteste. Pour ce qu'il m'a fait et ce qu'il a dit.
Comment peut-il croire que je suis la cause du meurtre de sa femme. Bordel, comment j'aurais pu faire ça ? Cette femme c'était comme une sœur comme moi. Elle répandait sa bonne humeur dans le club, et nous redonner le moral.
C'était une femme incroyable, autant que l'ai Alesia. Elle me manque, son sourire, son innocence. Tout me manque chez elle, et savoir qu'elle ne travaille plus à côté de moi dans le bureau, et ne plus dormir avec moi ce n'est pas facile. Je fais très souvent des nuits blanches à cause d'elle. Je me ressasse nos nuits et nos moments ensemble. Je sens une main se glisser sur ma cuisse et remonter vers mon entre-jambe. Je reviens dans le présent. Au club. Je ne me suis même pas aperçu que Philippines, mon ancienne maitresse. Ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu. Et franchement j'avais oublié son existence. Cette femme ne m'intéresse plus depuis bien longtemps. Elle n'en veut qu'à mon argent et parce que je suis un dieu au lit. On me le dit souvent.
-Lâche moi Philippines et va draguer un autre, dis-je dégageant sa main de ma cuisse.
Elle me sourit avec sensualité. Elle pense pouvoir me séduire avec le même sourire qu'elle fait à chaque homme. Ça a marché au début, maintenant je n'ai qu'une femme en tête avec qui j'ai envie de coucher. C'est la seule.
-Je t'ai manqué pas vrai ? Je suis désolé de t'avoir laissé seul. Tu me pardonnes ?
Elle retente de poser sa main sur ma cuisse mais ça ne fait que m'agacer. Elle ne connait pas le mot "non".
-Tu ne m'as pas manqué du tout. Va écarter les cuisses ailleurs, tu ne me fais aucun effet. Tu n'es rien pour moi. Barre-toi, dis-je sur un ton froid sans équivoque.
-Il n'y a que toi qui compte pour moi. J'en suis sûr qu'au fond de toi c'est pareil pour toi. Tu m'aimes et on est fait l'un pour l'autre.
Elle veut m'embrasser mais je la repousse. Elle se retient de peu de tomber au sol. C'est sûr qu'avec ses talons, elle n'ait pas très stable. Elle est complètement dérangée, je ne vais jamais être tranquille.
-Je ne t'aime pas bordel ! Tu n'as aucune valeur de toi-même et ne dis pas que je suis le seul qui compte pour toi. Quand nous étions ensemble tu te taper un mec différent après moi, tu crois que je ne le sais pas ? Maintenant ne remets plus jamais les pieds dans ce club et j'espère que tu m'as comprises, dis-je menaçant.
Elle veut ouvrir la bouche mais deux agents de la sécurité viennent la faire sortir.
-Tu te trompes Marco ! Tu viendras me supplier que l'on se remette ensemble. Tu verras ! Dit-elle en criant jusqu'à ce que je ne l'entende plus.
Je soupire en buvant cul sec mon verre de whisky. L'espion qui surveille Alesia rentre dans le club et s'avance vers moi. Il est censé rester surveiller l'appart d'Alesia, pas venir ici. Y aurait-il un problème avec elle ?
-Monsieur, puis-je vous parler ? C'est urgent et ça concerne mademoiselle Santiago, dit Anatole, les pommettes rouges.
Je me lève et hoche la tête, presser de savoir ce qui se passe.
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My heart belongs to him
Любовные романыAttention au TW qui sont les suivants : scènes très explicites, kidnapping, mort, violence, et gang. Couché avec un inconnu, pourquoi pas. Lui offrir ce qu'il y a de plus précieux pour une femme, d'accord. Mais apprendre par la suite que c'est en r...