Chapitre 5

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Alesia

Je tombe sur une photo de l'homme. Cet homme avec qui j'ai passé la nuit. Je lui ai donner ma virginité bordel. Et j'apprends quoi ? Ce mec est milliardaire. Je savais qu'il était riche mais pas à ce point. Milliardaire quoi. Mais le pire dans tout ça c'est qu'il fait partir de la mafia. Putain. C'est un tueur. Et il ne s'appelle pas du tout Diego mais Marco Marchetti. Il m'a menti sur tout. Je le sentais qu'il était dangereux mais je me lui entraîner par son charisme redoutable.

Bordel de merde. Je prends mon visage entre les mains. Mais qu'est-ce que j'ai fait. Moi qui ne voulais pas le revoir, j'ai une bonne raison maintenant. Je secoue la tête et reprends du courage. Je regarde le reste du courrier. Ce n'est que des rappels de factures non payés. Je vais faire des heures supplémentaires.

Je dois payer celles qui m'ont relancé trois fois. Je vais appeler le magasin dans lequel je travaille si je ne peux pas faire des heures supplémentaires. Elle est très compréhensive. Je prends mon téléphone des mains et tape son numéro.

-Oui allô ? Dit la voix de ma patronne au bout du fil.

-Oui bonjour madame excusez-moi de vous déranger, c'est Alesia Santiago, j'aimerais savoir si c'était possible de faire des heures supplémentaires ce Week- end et durant les semaines qui viennent ?

-Alesia, je suis ravie de t'entendre, et bien il se trouve que tu tombes au bon moment, un des employeurs à démissionner et j'ai besoin de quelqu'un pour le remplacer, tu pourrais travailler quand ?

Elle est soulagée de mon appel et moi je suis contente de pouvoir gagner un peu plus pour essayer de payer les factures. J'en suis fatiguée.

-Et bien je peux venir pour cette après-midi si vous le voulez.

-Parfait alors je note ça pour que ce soit comptabilisé sur ta fiche de paye, à tout à l'heure !

-Merci à tout à l'heure.

Je pose mon téléphone sur la table basse. Je travaille dans un magasin de prêt à porter pour homme. La patronne Coralie est incroyable et j'ai de la chance de travailler pour elle. Je vais à la cuisine pour préparer le repas.Je vais faire des spaghettis carbonara, le plat préféré de mon père qui soi-disant en passant est le mien aussi. Quelqu'un toque à la porte d'entrée. Je m'essuie les mains sur une serviette et ouvre la porte découvrant mon voisin.

-Hey beauté, comment ça va ? Dit-il avec un sourire.

Lui c'est Loukas, c'est un homme charmant et gentils mais trop...collant et ce n'est pas mon genre. Il s'est mis dans la tête de me séduire jusqu'à ce que je me rende compte que c'est l'homme de ma vie. Ce sont ses propres paroles.

Je ne sais pas combien de fois il faudra que je le rembarre de ne pas m'appeler comme ça et qu'il ne se passera jamais rien entre nous. Je connais sa réputation d'homme à femme et ça ne m'intéresse pas du tout.

-Loukas que puis-je faire pour toi ? Dis-je d'un petit soupire.

-Je passais devant chez toi et j'ai senti cette belle odeur de spaghetti que tu sais si bien faire. Et puis tu me manquais. Plus belle à chacune de nos rencontres.

Je lève les yeux au ciel. Il peut être lourd quand il s'y met.

-Merci de venir voir comment je vais. Maintenant tu peux t'en aller, je suis occupé. Et surtout pas d'humeur à t'entendre.

J'essaie de lui claquer la porte au nez mais son pied vient bloquer le bas de ma porte. Il ne va donc jamais lâcher l'affaire.

-Ho non princessa. Tu ne vas pas m'échapper. C'est quoi cette marque dans ton cou. Je veux la vérité, déclare-t-il d'une voix menaçante.

-J'ai le droit d'avoir ma vie. Maintenant pars.

-Moi je suis toujours là depuis tu as aménager ici, te montrer que tu m'intéresse et tu me rejettes à chaque fois putain ! Et je vois que tu vas dans les bras du premier venu. Pourquoi ? Dit-il en fulminant.

-Loukas s'il te plaît, va-t-en. Je fais ce que je veux. Je te dis depuis le début qu'il ne passera rien entre nous mais tu t'obstine à continuer. Tu dois le comprendre.

Je le vois qu'il retire son pied et je referme la porte sans le laisser finir sa phrase.

-Je t'aurais un jour, si ce n'est pas moi, personne ne t'aura princessa, dit-il malgré la porte qui nous séparent.

Je ne comprends pas son comportement su déplacer. Il le sait que nous ne serons jamais ensemble et maintenant il me pique une crise de colère. Je fais ce que je veux. C'est ma vie. Je retourne à la cuisine un peu perdue dans mes pensées.

Je finis le repas et met un morceau de charcuterie, une assiette de spaghetti carbo et un yaourt aux fruits sur un plateau et l'amène à mon père. Il est endormi. Je le dépose sur sa table de chevet et lui laisse un mot que je compte travailler cette après-midi. S'il y a un problème son téléphone est près de lui. Je mange mon repas seule, à la table. Je regrette souvent ce moment où je n'ai pas eu de frère ou de sœur.

Je n'aie jamais vraiment eu d'amis avec qui je pouvais m'entendre et quand je rentrais chez moi c'était la même chose. Ma mère après ma naissance à décider qu'elle n'aurait plus d'enfants. Mon père quant à lui en voulait encore et ça a était le sujet de grandes disputes. Mes parents sont séparés depuis bien longtemps maintenant mais comme je m'occupe de mon père et que ma mère n'a plus d'endroits à vivre, ils se supportent. Je ne comprends toujours pas non plus pourquoi ils n'ont pas encore divorcé depuis le temps, ils ne s'aiment plus.

Je vais dans ma chambre et me change pour avoir une tenue appropriée pour partir au travail. Je vérifie une dernière fois mon père qui est toujours endormis. Je cherche le bracelet que mon père m'a offert il y a deux ans mais je ne le trouve pas. Merde! Il ne peut qu'être à un endroit et je ne compte pas aller le chercher. Je prends mon sac à main et mon téléphone et c'est parti.



My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant