My heart belongs to him

Chapitre 30

Alesia

Je secoue la tête et finis la préparation de mes pâtes carbonara. J'aime ce plat et je serai capable d'en manger tous les jours. Je me mets mon couvert et m'apprête à manger seule.

Soudain j'entends quelqu'un toquer à la porte. Qui ça peut bien être à cette heure-ci. Ma première pensée vient à Marco mais il ne m'a pas répondu de la journée. Il doit être occupé à bien d'autres domaines. Je soupire et je vais ouvrir. Quel fut la surprise de découvrir mon voisin Loukas. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Il ne m'avait pas manqué.

Notre dernière rencontre c'est plutôt mal passer et moins je le vois mieux je me porte.

-Salut princessa comment ça va ? Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu. Tu m'as manqué, dit-il s'approchant de moi sourire aux lèvres.

Je me recule légèrement tenant la porte dans mes mains. Je le vois détaillée mon corps de ses yeux de vautours. Il se lèche les lèvres. Il me dégoute.

-Ça va. Heu tu voulais quoi ? Dis-je impassible.

Je n'aime pas les regards qu'il me lance. Ça me rend mal à l'aise.

-Te voir. J'ai le droit d'aimer ta compagnie et puis ça se comprends. Belle comme tu es et douce comme une fleur. Tu me laisses entrer ?

-Désolé mais je ne préfère pas. Loukas ce n'ai pas contre toi mais tu dois comprendre qu'il n'y aurait rien entre nous. Arrête d'insister s'il te plaît.

-Je sais que nous sommes faits pour être ensemble. Ne me repousse pas. Nous deux c'est du vrai.

Il m'attrape les poignets et me plaque contre le mur. Son air est menaçant mais j'aperçois du désir dans ses yeux. Il me dégoute.

-Lâche moi. Tu fais une énorme erreur. Tu vas le regretter.

-Ma princesse tu es à moi. Je suis l'homme qu'il te faut. Et là j'ai bien envie de toi et de te montrer l'étendue de mon désir pour toi.

Je fais une grimace et essaie de le repousser sans succès. Il serre mes poignets fort. Il me fait mal.

-Arrête s'il te plaît. Tu ne peux pas me forcer. Lâche-moi ça fait mal.

Sa main se baladent le long de mon corps pour venir toucher l'un de mes seins. Je me débats et me met à hurler. Il m'assène un coup dans le ventre pour me faire taire. Mon souffle est coupé et je ferme les yeux. Je sens une larme couler sur mon visage. Je n'ai pas la force nécessaire pour le repousser et personne ne m'a apparemment entendu. Comment peut-il osé faire ça ? Soudain je ne sens plus ses mains sur moi. Marco est là et le frappe de toute ses forces contre le mur d'en face.

Je me recroqueville contre le mur laissant couler mes larmes de peur et de joie. S'il n'avait pas été là, cet homme m'aurait violé. Et je ne sais pas si j'aurais pu surmonter ça. J'enfouie ma tête dans mes genoux et sanglote dans mon coin tandis que j'entends les coups de poings de Marco s'abattre sur Loukas.

Je devrais lui dire d'arrêter car il pourrait le tuer mais je n'en ai pas la force et ce n'ai pas comme s'il n'avait pas l'habitude. Au bout d'un certain temps je sens des mains se poser sur mes genoux. Je sursaute et m'apprête à me débattre mais je vois Marco me soulever. Il m'a l'air inquiet.

-Ça va mia cara ? Dit-il en rentrant dans mon appartement.

J'aperçois le corps de Loukas sur le palier avant qu'il ne ferme la porte. J'enfouie ma tête dans son torse respirant son odeur. Je me sens bien avec lui.

-Oui. Merci d'être venue.

Il s'assoit sur le canapé, moi sur ses genoux.

-C'est normal cara. Cet homme méritait une correction. Je ne laisserai personne te faire du mal. J'ai cru que j'allais devenir fou quand je l'ai vu poser ses mains sur toi.

-Je n'arrivais pas à le repousser et ma force diminuer. J'ai cru qu'il allait réussir à me...Je n'aurais pas supporter. Merci beaucoup.

Je le serre fort contre moi et pleure sur son tee-shirt. Il caresse mon dos avec douceur.

-Je ne l'aurais pas laisser faire. Jamais. Est-ce qu'il ta frapper ? Demande-t-il relevant mon menton pour me regarder.

Je m'essuie les yeux avec mes bras et hoche la tête.

-Oui au ventre. Un coup de poing pour me faire taire. J'ai voulu crier mais il m'en à empêcher.

-S'il t'approche une nouvelle fois je le tuerai. Et je n'hésiterai pas. Personne ne te touche.

J'enfouie ma tête dans son torse et respire son odeur. J'arrive à m'apaiser en sa présence. Je me sens mieux. Il dépose un baiser sur ma tempe.

-Tu as manger ? Dit-il après quelques minutes de silence.

-J'allais le faire avant l'arrivée de Loukas. Mais ça m'a coupé l'appétit. Je n'ai plus vraiment faim, dis-je dans un vague soupire.

Il se lève du canapé et me soulève sans prévenir. Il tire une chaise et me fait asseoir dessus.

-Tu vas manger. Je ne veux pas que tu mettes ta santé en danger.

-Ce n'ai pas parce que je rate un repas que je vais forcément mettre ma santé en péril Marco.

Il prend de lui-même la casserole de pâtes carbonara. Il attrape une spatule et me sers sans même demander mon avis.Je pousse un soupire et fais la moue.

-Je ne préfère pas risquer quoi que ce soit. Restaure toi un peu mia cara.

Je lève les yeux vers lui tandis qu'il se tire une chaise et s'installe confortablement dessus. Il ne me quitte pas du regard. Ça me met légèrement mal à l'aise. Toute cette puissance qui émane de lui. Cette aura virile. J'en ai des frissons.

-Je n'ai pas spécialement faim. Je ne vais tout de même pas me forcer non ?

-Mange cara. Ne tente pas mes limites. Ce n'était même pas une question.

Je croise les bras sur ma poitrine contrarié. Je déteste quand il se met à me donner des ordres. Je suis assez grande pour prendre mes propres décisions.

-Marco. Je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi. Et puis si je n'ai pas envie de manger tu ne peux pas me forcer.

-Tu veux parier mia cara ? Je suis prêt à tout pour que tu te nourrisses. Ne me tente pas.

-Tu ne le ferais pas n'est-ce pas ?

Je prends légèrement peur en voyant son expression sérieuse. Il se lève et se met à côté de moi.

-Tu l'auras voulu trésoro.

Il m'attrape la taille et me tient contre lui. Il prend ma fourchette et pique quelques pâtes et les approches de ma bouche. Je me pince la lèvre essayant de le repousser.

-Marco s'il te plaît. Je n'ai vraiment pas...

Il m'enfonce la fourchette dans la bouche me faisant taire. Je lui lance un regard noir et mastique les pâtes de mauvaise humeur. C'est la pire humiliation que j'ai subie. Quoi que l'agression de Loukas n'en ai pas loin.