My heart belongs to him

Chapitre 17

Alesia

Je laisse mon père pour préparer le repas. Je fais des haricots et du poulet. Je n'ai pas envie de me prendre la tête ce soir. Je suis fatiguée. C'est à peine si je mange et je prends une douche rapide. Calé dans mon petit lit, j'essaie de trouver le sommeil sans succès. Marco revient sans cesse dans mon esprit. Mon corps le réclame à chaque instant. Je n'aie jamais désiré être avec un homme et aller plus loin mais avec lui c'est différent.

Il dégage un sex-appeal impressionnant. Tout s'embrouille dans ma tête quand il est près de moi. Je soupire et me tourne mille fois dans mon lit. Je vais bien réussir à trouver le sommeil à un moment donné.

***

Finalement ma nuit à était très courte. Je peux dormir mieux mais je n'ai pas réussi. Marco hante toutes mes pensées. Je ne sais pas quoi en penser. Je me frotte les yeux en bâillant et m'habille. Je décide en voyant le soleil et la température de me mettre en robe. C'est rare.

Ma robe est simple. Blanche avec des fleurs. Je me lisse les cheveux. Je décide de mettre mes chaussures à talons qui sont toujours au fond de mon placard. Je crois que je ne me sens pas assez belle pour Marco. Je ne sais pas pourquoi j'ai si peur qu'il se délaisse de moi. Mais j'essaye de ne pas me faire d'illusions. Ça arrivera. Il sera lassé de moi, il ira voir des femmes beaucoup plus expérimentées que moi. Des femmes qui savent faire. Celles qui sont beaucoup plus belles et de son monde. Je ne suis ni riche et je ne sais pas être comme elles. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et je me trouve bien. Plus jolie que d'habitude. J'espère secrètement que ça va plaire à Marco. Nous aller le savoir bien assez tôt.

***

Je rentre dans l'immeuble et je me précipite immédiatement dans mon bureau. Je ne sais pas s'il est déjà arrivé mais je ne vais pas aller toquer et me ridiculiser. La honte. Je regarde les mails et y réponds attendant les appels de futurs clients ou des prises de rendez-vous. Le téléphone sonne. Tiens qu'es ce que je j'attendais.

-Mia cara, j'aimerais un café.

-Noir et sans sucre je m'en rappelle.

Je l'entends rire à l'autre bout du fil.

-Tu as une bonne mémoire. C'est bien.

Je souris. Je mets le téléphone en attente et sors de mon bureau. Ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas mis en talons, je me sens plus grande.Son café en main, je toque à sa porte légèrement nerveuse. Es ce que ça me fait peur de savoir si je vais lui plaire ? J'espère que oui. Je l'entends me dire de rentrer.

Je vois son regard se lever vers moi et je m'avance vers lui. Je me mords la lèvre inférieure et dépose son café devant lui. Je n'ai pas le temps de me reculer qu'il m'attrape le poignet et me tire vers lui. Je tombe sur ses genoux en poussant un cri de surprise. Sa main glisse sur ma cuisse et la caresse lentement.

-Cette tenue est censé prouver quelque chose ?

Je frissonne à sa main qui remonte légèrement sous ma robe.

-N....Non. Je voulais juste m'habiller comme ça. Il fait beau aujourd'hui.

 Il échappe un rire rauque.

-Bordel. J'ai l'impression que cette tenue est pour me tenter à te prendre sur ce bureau. Et crois-moi j'en ai bien envie.

Mes joues chauffent alors je me mords la lèvre inférieure.

-Tu ne peux pas me toucher maintenant. Tu as un rendez-vous dans 10 minutes.

Il rehausse son sourire.

-Ce n'ai pas ça qui va m'arrêter mia cara.

Il plonge sa tête dans mon cou et sa main s'active sur mon intimité. Il mord ma peau sensible et je ne peux m'empêcher de gémir de plaisir et de douleur. Un doigt, puis un deuxième s'insinue en moi. Oh mon dieu.

-Marco...On pourrai...Nous surprendre.

Ma voix n'ai qu'un murmure. Ma tête nicher dans l'épaule de Marco essayant d'étouffer mes gémissements. Il va me rendre dingue. Je perds pied chaque fois qu'il me touche.

-Si tu savais comme je m'en fous. Ça montrerai à tout le monde que tu m'appartiens.

Il me soulève et me dépose sur son bureau. Ma culotte est trempée et j'ai beaucoup trop envie de lui. J'aime et je déteste ce qu'il me fait ressentir. Depuis que je l'ai rencontré, je ne suis plus pareille.Ses doigts retroussent ma jupe avec impatience. Son regard brûle de désir pour moi ce qui ne fait que renforcer mon envie de lui. Il déboutonne son pantalon. Je ne réfléchis pas pendant plus longtemps qu'il rentre en moi dans un fabuleux coup de reins.

-Ho putain, dis-je en retenant mon cri.

Il est figé en moi, les mains fermement accrochées à mes hanches. Il se penche et m'embrasse durement. Merde pourquoi il s'arrête ? J'ai envie de le sentir bouger en moi.

-Dis-moi que tu m'appartiens, déclare-t-il les dents serrés.

Il essaye de contenir son plaisir en me torturant. Lui avouer que je lui appartiens résumerait à essayer de garder mon indépendance de lui et ne pas flancher face à lui. Sinon ce n'est pas que mon cœur qui va morfler mais mon âme au passage. Je ne peux nier le côté sombre de Marco qui pourrait m'engloutir et me détruire.

Sa main me tient la gorge. Son souffle chaud s'abat sur mon visage.

-Mia cara. Tu as juste à répéter et je mettrais un terme à la frustration qui t'habites.

Je soupire en fermant les yeux.

-Je t'appartiens. Fais-moi l'amour maintenant, dis-je dans une respiration.

Il accède à mes désirs sourire aux lèvres. Ses coups de butoir sont rapides et vifs. Le bureau bouge dangereusement et des dossiers tombent au sol. Je m'accroche aux rebords secouer de spasmes. Il ralentit l'allure pour prolonger le plaisir et je sens sa semence se déverser en moi. Ma tête retombe lourdement sur le bureau. Ses mains se glissent sur ma taille et me redresse.

Il sourit fièrement. Il s'est servi de ma frustration et de l'état second pour me faire dire quelque chose que n'étais pas censé dire.