ENTRE 4 MURS partie 17

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Retour au commissariat, Christelle fait le compte rendu de son tour au service de l' État Civil.

- « Mme Henriette Bosredon née Lac le 12 juin 1935 à Tulle, mariée à Jean Bosredon né le 17 mai 1933 à Brive. Il est décédé en 1977, elle en 1998. Ils ont eu un fils Pierre né le 14 novembre1955 et décédé le 10 octobre1976.

- Il n'était pas marié ?

- Si, à une certaine Clara Lefebvre. Ils se sont mariés à Limoges. C'est tout ce qu'il y avait à Brive, j'ai appelé Limoges, la préposée doit me recontacter. Au fait j'ai posé le compte-rendu du labo sur votre bureau.

- Merci Christelle, prévenez-moi dès que vous avez du nouveau ! Quelqu'un doit bien savoir à qui appartient la maison ! »

Marc s'installe à son bureau et parcours le rapport : des empreintes de deux personnes uniquement, celles de la petite, les autres non répertoriées - En attente des résultats ADN - dispositif électronique très perfectionné à l'intérieur des bouchons d'oreilles qui émettaient des hurlements de sirènes 10 minutes après les avoir mis dans le conduit auditif -

- « Didier, il faut qu'on retourne voir la maison, il y a quelque chose qui me chiffonne !

- On n'a rien trouvé de particulier en dehors de la pièce où vivait la petite. D'ailleurs il n'y avait vraiment rien aucun papier à part la photo et la bibliothèque, on croirait que la maison est inhabitée depuis des années.

- Mais ce type faisait bien des courses, tous les soirs il ramenait des fruits et légumes, il payait ses factures en liquide ok, mais l'argent il le sortait d'où ? S'exclame Marc. Tous les jours il partait de 7 h du matin à 7 h du soir, ce qu'elle croyait en se fiant au réveil. Il faut regarder à quelle heure réellement la lumière s'éteint et se rallume. Il faisait quoi de ses journées ?

- J'envoie une équipe faire le tour de tous les marchands de fruits et légumes dans un rayon de 20 min autour de la maison. Avec la photo, peut-être que quelqu'un le reconnaîtra. Allons voir la maison, tu as raison on a dû passer à côté de quelque chose.


- le labo vient d'appeler, lance Christelle à leur passage, ils ont les résultats ADN : il s'agit bien du père de la fille.

- Sortez-moi tous les avis de petites filles disparues entre 2000 et 2004 sur la région. On ne sait jamais, et là mère dans tout ça ?


De retour dans la maison :


- « qu'est-ce qu'on cherche ? Demande Didier

- je ne sais pas, il l'avait conditionnée pour qu'elle ne sorte pas, pour elle sortir s'était mourir. Mais elle aurait pu tenter de le faire à tout moment. Comment pouvait-il être sûr qu'un jour elle n'essaie pas au moins d'entrouvrir la porte ? Et si elle n'avait pas trouvé la clé, il l'aurait laissée mourir ?

- Si on fait abstraction du fait qu'elle soit prisonnière, il avait l'air de beaucoup l'aimer. Tu m'as dit qu'il ne l'avait jamais frappé, jamais violenté, et qu'il dansait avec elle tous les dimanches. Qu'ils avaient l'air heureux dans leur monde.

- C'est ça, ils dansaient tous les dimanches, tous sauf un, car elle n'avait pas respecté les règles. Mais comment l'a-t-il su ?

- Il l'observait !

- Une caméra, il devait la filmer et vu la technique des bouchons d'oreilles elle doit être minuscule.




ENTRE 4 MURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant