Prologue partie 1 : Un monde bâtis sur des ruines.

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« Maman maman, tu peux me la raconter une dernière fois ?! »

En entendant cela, une femme d'âge moyen soupira. Ses longs cheveux bruns reflétaient une légère teinte dorée de pars l'éclairage donné par la petite bougie qu'elle tenait dans sa main.

Elle épousseta sa robe archaïque de couleur vert foncé, où un grand nombre de coutures pouvaient être vues. Elle se repositionna ensuite sur la chaise où elle était assise pour afficher un sourire empli de tendresse au jeune enfant de sept à huit ans, avant de dire.

« Je veux bien Salvatoris, mais c'est la dernière fois et après tu vas te coucher. »

« Oui, promis ! »

Répondit le jeune garçon avec empressement.

« D'accord, mais si tu t'endors au milieu je m'en vais. »

Le jeune garçon hocha la tête, dissimulant son enthousiasme, laissant ses cheveux oscillant entre le blond et le brun se désordonner. Il fixa ensuite sa mère de ses grands yeux verts où se dessinaient de légers cernes, alors qu'il serrait depuis l'intérieur ses fines couvertures par anticipation.

« Il était une fois l'histoire d'un jeune garçon fort et courageux nommé Reiner, qui, épuisé et animé d'un grand sens de la justice, décida de s'opposer au règne tyrannique des grands démons, et de leur maléfique roi afin de sauver son peuple et tous ceux sous leur emprise. »

En entendant cela, le jeune garçon serra légèrement plus fort ses couvertures tout en observant attentivement sa mère.

« Les démons étaient terrifiés par le potentiel de l'humanité, des elfes, des nains, et de toutes les autres races plus ou moins nobles qu'ils jugeaient inférieures. Ils les traitaient comme des jouets ne valant guère mieux que des esclaves, seulement utiles aux tâches laborieuses ou comme repas. Le jeune garçon était un esclave, mais les dieux l'avaient béni à la naissance d'un grand pouvoir magique. Un pouvoir plus grand encore que celui du grand sage Ian ou du grand épéiste Artorias. Mais étant jeune et ignorant, il a vécut une vi- »

Le jeune garçon interrompit alors sa mère, la laissant pousser un léger soupir, comme si elle avait déjà entendu des dizaines de fois la question qu'il allait poser.

« Mais maman, si les dieux donnent la magie aux humains à la naissance, pourquoi limiter leur potentiel ? Pourquoi ils n'ont pas donné la force du héros à tous les humains pour ne pas qu'ils souffrent ? Pourquoi certaines personnes ne peuvent même pas utiliser la magie ou sont très faible comme maman, alors que d'autres sont très fortes au point de pourvoir détruire un royaume s'ils se déchaînaient ? Et pourquoi les héros invoqués sont toujours trop forts ?! »

Après avoir écouté la question de Salvatoris, la mère se leva de sa chaise, et se dirigea en direction de la fenêtre. Elle laissa sa bougie n'éclairer que la moitié de son visage pendant qu'elle contemplait le ciel étoilé quelques secondes. Puis elle se tourna de nouveau vers son fils, une joie sincère de lui faire plaisir inscrite sur son visage.

« C'est parce que les dieux ne maîtrisent pas le pouvoir qu'ils donnent à chaque humain. Chacun d'eux est spécialisé dans une magie, et se penche sur un enfant à sa naissance pour lui insuffler une partie de sa force. Celle-ci peut être très grande, comme c'est le cas pour les héros, les grands sages et épéistes, ou très faible, comme pour maman. Mais même si tes parentes sont faibles, cela ne signifie pas que tu ne peux pas obtenir un immense pouvoir. Ils aiment tous les humains et leur ont donné la force de combattre et de vivre par eux-mêmes. Même les plus pauvres sont les égaux des rois et des plus riches quand il s'agit du pouvoir qu'ils obtiennent. Et puis, concernant les héros qui sont invoqués, seuls les plus forts viennent dans notre monde. »

The Fallen hero : un nouveau monde bâti sur des cendres.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant