Aïssé, La Suite 🦢

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Premier jour de vacance.

Je me réveille la première pour pas changer et je me rend dans la cuisine pour déjeuner.

En entrant, j'y ai trouvé Mehdi lui même en train de manger.

J'suis pas là première finalement.

Je suis donc rentrée, j'ai pris un bol et j'ai cherché des céréales.

Mehdi: Cherche pas ils ont fait aucune courses ces trous d'bal.

J'ai soupiré et j'ai reposé mon bol.

Je suis même pas étonnée d'eux en vrai.

Je me suis assise avec un verre de jus et j'ai pianoté sur mon téléphone pendant quelques minutes.

Mehdi fait sa vie, il se cuisine un truc sans trop me calculer et c'est tant mieux mais après vingt bonnes minutes, il est venu déposer une assiette sur la table.

Mehdi: Tiens.

J'ai sorti ma tête de mon téléphone et j'ai vu une assiette d'œuf posé devant moi.

Moi: Et toi tu manges quoi ?

Mehdi: J'ai fais pour nous deux.

Moi: C'est sympa merci.

Il m'a donné une fourchette et on a mangé dans la même assiette.

C'est pas mauvais franchement mais bon encore heureux, j'aurai été triste pour lui s'il savait pas faire ne serait-ce que des œufs.

Moi: Pourquoi t'as pris autant de temps ?

Mehdi: J'ai fais de mon mieux commence pas.

J'ai rigolé intérieurement.

J'ai pas envie qu'il sache qu'il me fait rire mdrr.

Vu qu'il a partagé son omelette avec moi je me suis dis que j'allais partager mon jus alors je lui ai versé la moitié de mon verre dans le sien, juste pour être sympa.

Mehdi: T'étais pas obligée hein.

Moi: T'étais pas obligé non plus pour les œufs.

Mehdi: C'est des œufs de la paix.

Moi: On est pas en guerre.

Mehdi: Ah ouais ? Pourtant y a une ambiance de mort.

Moi: La faute à qui ?

Il a pas répondu.

Les hommes vraiment.

Je me répète mais c'est grave cette manie qu'ils ont de faire de la merde et après être choqué limite triste quand on veut plus d'eux.

Mehdi: J'suis désolé.

Moi: C'est bien j'te félicite.

Mehdi: J'te parle en sah.

Moi: Moi aussi.

Mehdi: Tu veux pas de mes excuses ?

Moi: Elles vont m'apporter quoi ? Elles vont me rendre ma dignité ? Ou mes larmes peut-être ? Donne moi quelque chose d'utile je sais pas mais pas des excuses même pas sincères s'il te plaît.

Mehdi: WAllah j'suis sincère.

Moi: Tu jures plus que tu pisses et tu crois pouvoir me convaincre.

Mehdi: Faut que j'fasse quoi ?

Moi: Rien du tout, je t'ai rien demandé moi.

Mehdi: Mais frère t'es bizarre avec moi.

Moi: Et donc ? Ça change quoi à ta vie ? C'est pas comme si tu me considérais non ?