Sur le chemin de la découverte.

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PDV Magnus

L'alarme du réveil se déclencha à 5h30 comme tous les matins, me rappelant impitoyablement que je n'avais eu que 2h30 de sommeil la nuit dernière à cause d'une certaine personne...

— Oh non, il est déjà l'heure ! se lamenta Alec allongé nu comme un vers à mes côtés.

Je lui fis de gros yeux.

— Qui n'avait plus sommeil après son deuxième orgasme et qui a réclamé un troisième round ? D'ailleurs Mon Amour, je dois t'avouer que tu m'as surpris. Normalement, vu l'état de fatigue dans lequel tu étais déjà avant nos ébats, tu aurais dû tomber comme une masse.
— Oui je sais...je ne comprends pas non plus...c'était peut-être à cause de la pleine lune, suggérât-il en haussant les épaules.
— C'est ça, fis-je en me levant.

Mon corps était complètement endolori, je tenais à peine debout. Alec rigola.

— Je suis désolé bébé, s'excusa-t-il, le sourire toujours aux lèvres.
— Bien sûr, tu as vachement l'air désolé, maugréai-je.
— Tu pouvais refuser le troisième round aussi, me reprocha-t-il.

Choqué par son audace, je pris un oreiller sur le lit puis lui balançais au visage

— Hééé ! s'exclama-t-il hilare. Inutile de m'attaquer !
— Voilà comment je suis remercié d'avoir donné de ma personne toute la nuit ! pestai-je.

Mon époux se leva puis vint m'enlacer tendrement la taille par derrière, son sexe se nicha parfaitement dans une certaine partie de mon postérieur.

— Je te taquine Bébé. Tu as été merveilleux hier soir, fantastique, un amant hors pair, le meilleur qui soit, je t'aime, merci d'avoir comblé tous mes désirs même si tu étais physiquement et moralement épuisé. Je t'aime comme un fou.
— Ça va, tu es pardonné, lui dis-je en pivotant dans ses bras. Puis, moi aussi j'ai adoré notre nuit. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas laissé autant aller.
— Ça valait bien une nuit blanche, fit-il, fier de lui.

Je l'embrassai tendrement. Il avait raison, ça en valait la peine. Après une bonne douche, je partis préparer le petit déjeuner, tandis qu'Alec s'attelait à ranger notre chambre puis se préparer à son tour pour le boulot.

Aria ne se réveillait pas avant 6h30 mais avec son entrée au collège dans deux mois, ses habitudes allaient devoir changer, pensai-je en mettant des pancakes dans une assiette.

Une heure plus tard, toute la famille était réunie autour du petit déjeuner. Alec se décida à aborder les sujets du jour.

— Ma princesse, nous savons que tu meurs d'impatience de connaître l'objet de ma rencontre avec Mme Young, donc nous n'allons pas garder le suspens plus longtemps. Elle nous a proposé de te faire sauter la classe de CM2 afin que tu puisses entrer en classe de 6ème dès la rentrée.

Aria en resta sans voix, visiblement cette idée ne lui avait jamais traversé l'esprit.

— Mais...enfin, l'année se termine dans un mois, pourquoi propose-t-elle cela maintenant ? C'est si ...soudain.
— Ça l'est en effet, interviens-je mais Mme Young dit que tu t'ennuies en cours, est-ce également ton ressenti ?
— Eh bien...oui c'est vrai, enfin disons qu'étant donné que je termine toujours les interros avant tout le monde et que je maîtrise aisément ce qu'on nous enseigne, les journées sont parfois longues.
— Tu ne nous en jamais parlé Mon Cœur, dit Alec.
— C'est vrai mais au fond, je pensais que c'était normal, qu'il n'y avait pas raison de vous alerter là-dessus. Pour toutes mes classes ce fut ainsi.... pour autant, je n'ai jamais eu l'impression de ne pas être à ma place.

Je soupirai longuement. Que faire ? Elle ne se sentait pas comme un outsider pourtant, elle n'était clairement pas à sa place parmi les autres élèves de sa classe et peut-être qu'au final, si on refusait de lui faire sauter une classe, on restreignait son potentiel.

De l'amitié à l'amour : 9 ans plus tard (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant