Retour à la maison (2/2)

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⚠️ scène de sexe dans ce chapitre⚠️

PDV Alec

Sans perdre une seconde, j'incitai mon homme à ouvrir la bouche. Au contact de sa langue sur la mienne, un gémissement de satisfaction glissa entre mes lèvres. La sensation était merveilleuse, c'était comme si mes poumons se remplissaient d'air. Magnus, m'attrapa les fesses puis ajusta ma position sur ses cuisses, avide, je commençai à bouger à la recherche d'une certaine friction mais c'était insuffisant, j'en voulais plus. Je voulais sentir la chaleur de nos corps fusionner, sentir ma peau irradier sous la douceur de ses caresses.

— Bébé...déshabille-moi.

Je fus assez surpris de le voir s'exécuter sans un mot contradictoire. Je levai les bras afin de l'aider à me débarrasser de mon pull, un grand sourire victorieux illuminant mon visage. Ses lèvres se posèrent sur mon ventre où il y déposa une envolée de baisers, il remonta ensuite sur mon torse, mes tétons, mes côtes. Il embrassait chaque centimètre de mon corps, des baisers tantôt doux, tantôt brulants, je sentais sa langue glisser le long de mon flanc, il léchait, mordillait, embrassait, je perdais la tête devant tant de sensations, n'en pouvant plus, je déboutonnais mon jean puis glissais une main à l'intérieur de mon boxer afin de me masturber.

Magnus s'arrêta un moment afin de m'observer me donner du plaisir. Il fut un temps, j'aurai été complètement gêné de faire ça devant lui mais ça ne me dérangeait plus depuis longtemps. Il m'avait appris à avoir confiance en moi, en mon corps. Quand Magnus me dévorait avec ce regard, ce regard remplit de concupiscence, remplit de désir, de passion et d'amour, je me sentais pousser des ailes. Il n'y avait rien de comparable et de plus magnifique que d'assister à la métamorphose de la couleur de ses yeux, quand le désir prenait le dessus en me regardant me déhancher sur ses cuisses, je me sentais tout puissant devant cette vision sombre et ombragé.

— Vraiment Bébé...tu sais comment me faire perdre la raison, dit-il le souffle court.

Je passai mon doigt sur mon urètre afin de récupérer un peu de liquide pré-éjaculatoire.

— J'ai eu un bon enseignant...ouvre la bouche, lui ordonnai-je.

Il s'exécuta sans hésitation puis suça toute ma semence.

— Tu cherches vraiment les ennuies ce soir...si les enfants n'étaient pas là et que tu n'étais pas en convalescence, je t'aurai baisé si fort...mais j'imagine que je vais devoir choisir une autre voie, me dit-il en me faisant descendre de ses cuisses afin de se lever.

Lentement, il déboucla sa ceinture puis déboutonna son jean qu'il descendit en même temps que son boxer, libérant ainsi son pénis bien érigé. J'en salivai littéralement. Tandis qu'il ôtait son pull, je le rejoignis puis me mis sur les genoux devant lui afin de le prendre en bouche, contre toute attente, il m'arrêta net.

Surpris, je lui jetai un regard interrogatif. Il sembla perturbé l'espace d'un instant.

— Pas comme ça, vient Bébé, me dit-il ne me relevant.

— Tu ne veux pas que je...

— Ce n'est pas ça...c'est juste que...pas dans cette position, me dit-il en m'attirant contre lui.

Il recommença à m'embrasser dans le cou puis le long de ma mâchoire, une main occupée à me malaxer les fesses et l'autre me caressant le long du flanc, je recommençai à être excité. Reculant jusqu'au lit, Magnus m'allongea sur le dos, il prit un oreiller puis le plaça derrière ma tête avant de me chevaucher et d'avancer jusqu'à mon visage. Il positionna son sexe à l'entrée de ma bouche.

— Fais toi plaisir, me dit-il un petit sourire salace aux lèvres.

Je l'accueillis telle une friandise un matin de Noël. Donner du plaisir à mon mari avait toujours été une source d'excitation folle pour moi. Plus il était excité et plus je l'étais moi-même. Je m'appliquai à faire coulisser son sexe entre mes lèvres avec amour et dévotion, je voulais le prendre entièrement en bouche mais échouait dans ma tentative. J'avais toujours du mal à lui faire des gorges profondes du premier coup mais sachant à quel point il adorait ça, je multipliais mes tentatives jusqu'à la réussite, jusqu'à entendre ce râle intense et profond sortir de sa bouche, quand son gland buttait au fond de ma gorge comme en ce moment.

De l'amitié à l'amour : 9 ans plus tard (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant