Darkest season. (Terminée )

28.

Chapitre 28
« it's all a lie, honestly, it's eating me alive »

𝐒𝐡𝐲.

— Comment ça il est de retour ici ? Demande Nahël.

— Mes hommes ont vu ses hommes en ville et on sait très bien qu'il est jamais très loin d'eux. Je réponds.

Je peux voir la confusion dans son visage et honnêtement, je le suis autant que lui. Pourquoi revenir ici maintenant après tout ça, sachant qu'il sait qu'on y est et qu'on pourrait l'attraper ?

— Tout ce temps de cavale pour revenir à l'endroit même où on risquerait le plus de le voir. Dit Ezra.

Il est plus intelligent que ça. Trop intelligent pour ça.

Si il revient connaissant les dangers, c'est qu'il cache quelque chose de plus gros derrière. Mais quoi ?

— Faudra faire attention. Je dis. On sait jamais et je suis sûre qu'il revient pour une chose précise. Il pourrait s'en prendre à nous ou à nos proches.

Tout de suite, mes pensées vont sur Autumn. Il pourrait d'une manière ou d'une autre avoir écho d'elle et lui tourné autour. Comme ci il lisait dans mes pensées, Nahël me dit discrètement :

— Je la surveille.

J'hoche simplement la tête.

— J'ai pas intérêt à le croiser. Crache Anastasia les yeux noirs. J'ai pas intérêt parce que je vais vraiment pas me contrôler.

— Je l'attraperais avant. Je lui dis.

Un léger sourire s'affiche sur son visage. Je sais que très bien que ce n'est pas facile pour elle d'entendre tout ça.

— Des nouvelle des deux hommes ? Demande Ezra.

— Pas encore mais je doute qu'ils soient morts. Je pense qu'ils sont ici aussi. Je dis.

— J'espère, dit Landon.

❀

𝐍𝐚𝐡𝐞̈𝐥.

Alors que je me gare devant chez moi, je vois une autre voiture garée devant mon portail et je la reconnais très bien car c'est celle d'Autumn. Je sors de la mienne puis la retrouve devant ma porte d'entré à attendre.

— Tu fais quoi ? Je demande la faisant sursauter par la même occasion.

— Je t'attendais. Dit-elle en se décalant sur le côté pour me laisser ouvrir la porte.

— Je suis là, je dis simplement.

— On peut parler ?

— Entre, je dis.

Je rejoins mon salon et, elle, me suit par derrière silencieusement.

— Du coup ? Je demande en me tournant vers elle.

— Je comprends pas ton attitude envers moi, dit-elle en fronçant les sourcils.

Un rire nerveux s'échappe de ma bouche.

Ça commence bien.