CHAPITRE 4

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Comme ça m'arrive souvent, je me réveille à 6:47, environs quinze minutes avant le réveille que j'ai programmé. Je n'ai pas particulièrement bien dormi et je sais que ça ne sert à rien de reculer plus encore le moment de me lever. La bonne nuit de sommeil ne sera pas encore pour maintenant. Tendant la main, j'éteins alors l'alarme sur mon portable avant de me diriger directement sous la douche.

Le soleil est déjà levé dehors et d'après mon application météo, il va faire bien chaud aujourd'hui. J'opte donc pour un jeans bleu simple et un débardeur blanc. Mon styles vestimentaire à pas mal changer depuis l'époque où je ne sortais pas sans une chemise à carreaux et ma prise de masse musculaire ferait pâlir mes vieux habits.


Quand j'arrive à l'hôpital, mon petit-déjeuner à la main, je fais un petit signe de bonjour à Melissa. La pauvre a dû travailler toute la nuit, elle a l'air épuisé. Je ne l'embête donc pas plus et me dirige directement vers la chambre de mon père. En cours de route, je croise le médecin que je n'avais pas vu hier.

Il est en train de vérifier les constantes de mon père apparement.


— Bonjour docteur, dis-je en entrant dans la chambre.

— Bonjour, vous êtes... ? demande-t-il en me tendant la main.

— Stiles Stilinski, le fils de Noah.


Son visage s'éclair suite à mes mots.


— Oh, oui ! Melissa m'avait prévenu que vous étiez arrivé en ville ! J'imagine que ce n'est pas facile de revenir pour une raison si peu joyeuse, dit-il, compatissant.

— J'ai connu mieux, ris-je nerveusement.


Nous parlons ensuite un moment de l'état du patient. Pour le moment, il n'y a aucun changement à signaler. Ses blessures guérissent bien mais rien ne signal qu'il se réveillera prochainement. Une fois qu'il m'a tout expliqué, le Dr. McLagen sort de la chambre. Je m'assoie donc près de mon père, comme la veille, et regarde à travers la fenêtre en commençant à manger mon donuts. Le ciel est déjà bien clair pour ce début de matinée.

Après avoir terminé ma pâtisserie et mon café, je décide d'appliquer les conseils du médecin et de parler un peu à mon père pour le stimuler. Il parait que ça aide les personnes qui sont dans le coma. Même si ce n'est pas sûr qu'ils nous entendent.


— Salut papa, soupiré-je. Je suis arrivé en ville hier après-midi. Je suis passé te voir mais je ne t'ai pas parlé parce que je ne savais pas trop quoi dire. En fait, je ne sais toujours pas vraiment quoi dire dans cette situation mais le docteur pense que ça peut t'aider alors... qui ne tente rien n'a rien. Quand tu te réveilleras je pense que tu auras le droit de m'en vouloir un peu, bon pas trop quand même, je compte sur toi. Mais un peu. Ça fait quand même cinq ans que je refuse de remettre les pieds ici et il faut que je le face quand tu tombes dans le coma. Je fais un piètre fils, non ?


Je passe une main sur mon visage, lasse.


— J'espère que tu ne mettras pas trop longtemps à te réveiller, tu me manques. Je sais que ça fait culotté après uniquement des appels vidéos mais c'est vrai, je te jure. Tu es la seule personne qui me rattache encore à cette ville. Parfois j'aimerai bien t'amener avec moi mais je sais que ma meute est trop instable. En ce moment, on est en Oklahoma mais je ne sais pas pour combien de temps. On a pas encore trouvé un coin où se poser. Tu te souviens de la dernière fois que tu nous as téléphoné ? Tu avais rencontré Levia. Tu sais, une petite brune avec des yeux turquoises. Elle s'adapte parfaitement à la meute malgré qu'elle ne soit des nôtres que depuis quelques mois. Elle passe son temps à me sauter dessus par surprise. J'ai dû développé des réflexions de fou grâce à elle, ris-je.


L'Alpha Inné [ Sterek ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant