L'Alpha Inné [ Sterek ]

CHAPITRE 31

Alors que je m'apprête à entrer dans la maison, mon téléphone se met à vibrer dans ma poche. Intrigué, je le sors pour découvrir qu'il s'agit d'un numéro que je ne connais pas. Je décide tout de même de répondre.

— Stiles. C'est Scott.

En entendant sa voix, la bête en moi grogne. Je tourne mon regard vers Jackson qui s'approche de moi, les sourcils froncés. Après une longue minute de silence, mon bêta me fait signe de lui répondre.

— Qu'est-ce que tu veux ?

— Parler. Juste toi et moi.

— Pourquoi ?

— J'ai réfléchis Stiles. On est pas obligé de se faire la guerre. Je t'attends sur la colline au levé du soleil.

Au fond de moi, je sais parfaitement que c'est un piège mais...

— C'est d'accord, dis-je.

— Bien. Alors à plus tard.

Le vrai alpha raccroche ensuite.

— Pourquoi t'as accepté ?! Ça sent le piège à plein nez ! grogne Jacks.

— Je sais, soupiré-je.

— Alors pourquoi ?

Je ne réponds pas tout de suite, réfléchissant à ma réponse. Les autres à l'intérieur ne peuvent pas nous entendre grâce au sort s'insonorisation d'Ivy.

— Je ne sais pas comment tout ça va se terminer Jackson. Ils nous restent quatre jours avant que la meute d'Haemon n'arrive. Ça, s'il nous a dit la vérité, ce qui est peu probable. Si je peux trouver un moyen de vous garder en sécurité, de régler cette histoire avec le moins de dommages collatéraux possibles, je dois essayer. Tu crois pas ?

— Donc tu veux te sacrifier ? rugit-il. Tu penses vraiment que je te laisserai faire ?!

— Je veux juste... trouver une alternative.

Sachant pertinemment que ma décision est prise, mon ami ralle, vaincu.

— Tu vas le dire aux autres ?

— Pas pour le moment, ils n'accepteront pas que j'y aille seul.

— C'est pas comme si tu me laissais le choix, à moi.

— Si je ne reviens pas, que je ne donne plus de nouvelles, dis-je. Ça sera à toi de les prévenir et de prendre les choses en mains. Je te fais confiance. Tu me laisseras deux heures, d'accord ?

Mon regard fixe le sien, déterminé.

— Ça marche, soupire-t-il.

— Je partirais avant que les autres se réveillent.

— Et la barrière ? Et Derek ?

— Je forcerai une brèche. Ça la fragilisera mais pas assez pour vous mettre en danger. Pour ce qui est de Derek, il va s'en doute vouloir rentrer chez lui demain matin alors, il n'a pas besoin d'être au courant.

Peu convaincu, l'hybride hoche tout de même la tête.

— Deux heures, confirme-t-il.

Nous entrons ensuite dans la maison. Les autres sont toujours dans le salon et je remarque que les filles ont fini par s'endormir sur les fauteuils. Les garçons discutent toujours, assis par terre contre les canapés.