L'Alpha Inné [ Sterek ]

CHAPITRE 49

Je n'ai pas eu à attendre très longtemps pour que mon kidnappeur me rendre à nouveau visite. Cette fois, il est accompagné de Graham, son bras droit. La petite ampoule en haut de la pièce est allumée mais sans mes capacités lycanes, ce n'est pas assez pour me donner un repaire sur l'endroit où je me trouve.

Devant eux, j'essaie de garder une expression neutre. Je ne montre rien de ma fatigue ou de ma douleur. Jamais. La seule chose qui me trahit, c'est mon timbre cassé.

— Vous avez pas encore compris que je vous aiderai pas ? toussé-je.

Tandis que Graham ricane, le chef de meute soupir.

— Stiles, à quoi ça sert que tu te rendes si tu ne te montres pas du tout coopératif ?

— Vous n'aurez rien de moi s'il arrive quoi que ce soit aux miens et si je suis mort alors je dirai que pour le moment, ça me sert à la fois de monnaie d'échange et d'assurance.

— N'en soit pas si sûr jeune alpha.

Mon regard fixé dans le sien, j'essaie de garder l'air confiant.

— Effectivement, si on s'en prend à ta meute, tu auras plus envie de me tuer que de me sauver. Mais je me demande combien des tiens devraient tomber pour que tu abandonnes ?

Je serre à nouveau les dents. Faire le fier est facile mais au final, j'en mêne pas large.

— Vois-tu, ça serait plus simple si tu acceptais maintenant. Pas de mort inutile, pas de sang versé. Après, si tu ne m'en laisses pas le choix, je n'ai pas besoin de que me donne ton pouvoir de bon coeur. Juste que ça soi de ta propre initiative.

— Il vous reste assez de temps en vie pour parier ma résistance ?

Touché à un point sensible, l'alpha grogne.

— Tu ne me facilites vraiment pas les choses.

— Ça serait pas drôle sinon.

Le sourire narquois que je montre doit ressembler plus à un rictus qu'autre chose mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

— Puisque la méthode douce et Jefferson n'ont rien donné, Graham, je te le laisse.

— Avec plaisir, sourit le subalterne.

Haemon sort de la pièce sans attendre, conscient qu'il n'obtiendra rien de plus de ma part pour le moment. Son chien de garde vient alors au plus proche de moi, son souffle se posant sur mon visage.

— Tu penses pouvoir faire mieux que l'autre ? ricané-je.

— Ne me sous-estime pas petit, tu serais amèrement surpris.

— On verra ça.

Je pense d'abord qu'il va simplement me torturer comme son collège précédent mais visiblement, il a une autre idée en tête. Lentement, Graham sort ses griffes et les laisse glisser sur mon torse pour remonter jusqu'à ma nuque. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il compte faire alors je me contente de l'observer tandis qu'il approche son visage jusqu'à coller son front contre le mien, un sourire sadique aux lèvres.