L'Alpha Inné [ Sterek ]

CHAPITRE 48

Voilà, je vous annonce que le point de vue de Derek est terminé ! C'est le retour tant attendu de Stiles. Franchement, j'espère que vous avez apprécié ce petit intervalle de dix chapitres parce que j'y ai mis tout mon coeur pour faire quelque chose de bien.

C'est vraiment pas simple de se mettre dans la peau du sourwolf bourru !

Je suis contente de l'avoir fait mais encore plus de revenir à mon chouchou.

Aller, je vous laisse lire ! Beasouu ♥️

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FLASH BACK, UNE SEMAINE PLUS TÔT

Je ne sais pas trop au bout de combien de temps j'ai ouvert les yeux mais Haemon était déjà parti. Impossible de dire depuis combien de temps je suis retenu ici. Ça doit faire deux heures que je suis réveillé, peut-être trois. J'ai perdu la notion du temps il y a un moment. Je n'arrête pas de réfléchir à ce que m'a dit celui qui m'a mordu.

Ça semble tellement irréel. Comment la simple envie de tuer d'un loup pourrait être particulière au point d'empoisonner quelqu'un ? Enfin c'est une façon simpliste et grossière de le dire mais en gros, c'est ce qu'il m'a expliqué. Si un alpha inné qui blesse quelqu'un avec l'intention de le tuer, la blessure ne guérit pas et finira par atteindre son but. Après tout ce temps, c'est...

J'ai beau avoir eu la preuve de ce fait devant les yeux, ça me semble trop gros. Au fils du temps, j'ai pu me faire à l'idée que beaucoup de choses existent. Les loups-garou, les kanima, les jaguars-garou, les wendigo, les sirènes, les sorcières etc. J'ai compris que même appartenant à une même espèce, certains devaient se plier à une hiérarchie. Le principe même d'alpha, bêta et oméga. Pourtant j'ai dû adapter mes connaissances après la découvertes du rare mythe des « vrais alphas », puis des « alphas innés » qui sont d'après tout ce que j'ai pu en apprendre, encore plus rare. Je ne sais d'ailleurs moi-même pas grand chose sur ce que je suis. En tout cas moins qu'Haemon, c'est un fait. Mais me dire que mes capacités sont si « spéciales » et si puissante qu'une simple envie puisse coller à la peau d'un autre... c'est dingue. Ça aurait guérit si je n'avais pas eu ce désir de le tuer ?

Un bruit de loquet me sort brusquement de mes pensées. Je tente de sentir l'odeur de la personne qui approche mais la seule odeur qui me parvient est celle de l'aconit-tue-loup. Je n'avais même pas remarqué la perfusion attachée à côté de moi et reliée à mon poignet. Ça plus l'électricité qui passe en continue dans le grillage, mes sens ne peuvent pas m'aider.

C'est comme si j'étais redevenu un humain sans défense, à la merci de ses ravisseurs.

J'attends donc patiemment les quelques secondes qu'il faut à mes ennemis pour me rejoindre. Sans réelle surprise, ce n'est pas Haemon que je vois devant moi mais Arthur Jefferson. Le chef de la meute mercenaire.

— Comme on se retrouve Stiles, sourit-il.

— Qu'est-ce que tu fous là ?

Ma voix est sèche et faible.

— J'ai obtenu l'autorisation de m'amuser un peu avec toi. Du moment que je ne te tue pas, évidemment. De toute façon, ce n'est pas mon but. Tu as bien trop de valeur vivant. Je veux juste tester quelques petites choses, des petites expériences.

— Tu aimes toujours autant faire le sale boulot des autres à ce que je vois.

— C'est le métier de mercenaire, rit-il. Que veux-tu. Être payé à faire ce que j'aime. On peut dire que j'ai la vie de mes rêves. Honnêtement, la seule tâche à mon tableau de chasse, c'est toi. Tu t'en souviens, pas vrai ?

Je serre les dents sans lui répondre.

— Aller va, je te pardonne. Maintenant, place à la rigolade.

Pendant des heures, je me retiens de hurler tandis que l'oméga marque ma peau à vif. Toutes les idées de torture qui lui vient à l'esprit, il les essaie sur moi. Si habituellement, la douleur serait déjà dure à supporter, ma condition quasi-humaine empire énormément les choses. Vaincu d'avance, je n'essaie même pas de me débattre.

— Tu étais plus combatif à l'époque, soupire Arthur.

— Désolé de te décevoir, souris-je.

Le loup semble réfléchir à un moyen de m'abattre davantage et le sourire qu'il finit par faire au bout de plusieurs minutes ne me rassurent pas du tout.

— Et si je te faisais un petit cadeau que tu garderas ?

— Qu'est-ce que tu comptes faire ? toussé-je.

— Ça te dit un tatouage ?

Le psychopathe part d'un rire fou alors qu'un frisson d'effroi me traverse.

— Alors dis-moi où tu le veux ?

RETOUR AU PRÉSENT

Épuisé, la respiration saccadée, j'ouvre lentement les yeux. Je ne sais pas pourquoi je prends cette peine étant donné que je suis dans le noir le plus total mais c'est un réflexe. Depuis la dernière fois, Arthur et ses frères sont venus régulièrement me torturer. Ne pouvant pas guérir, je crois que j'ai développé une infection après qu'il m'ait laissé mon nouveau « tatouage ».

Personne ne m'a dit depuis combien de temps je suis enfermé. Vu que je n'ai aucune vue sur l'extérieur, je ne peux pas me fier au soleil alors je ne sais pas. J'ai tellement hurlé que je n'ai presque plus de voix. Haemon est revenu me voir une ou deux fois pour savoir si j'étais enfin disposé à lui donner mon pouvoir et il est reparti après avoir essuyé mes refus.

La seule chose qui est sorti de l'ordinaire ces derniers temps, ça a été le moment où mon loup s'est débattu en moi. Je ne sais pas du tout ce qui a causé ça mais j'ai eu de la chance d'être seul à ce moment-là. Pendant quelques minutes, j'ai eu comme une poussée d'adrénaline et ça m'a redonné des forces. Certaines de mes blessures ont guéris. J'ai cru aussi sentir la présence de Derek a ce moment-là mais je n'ai pas vraiment pu m'en réjouir. J'ignore ce qu'il lui est arrivé mais il était en danger. J'ai essayé de me débattre, de briser les chaines qui me tiennent pour aller l'aider mais bien sûr, ça n'a pas marché. J'étais trop affaibli. Puis à un moment, ça s'est calmé, je ne sentais plus rien. Ni mon loup, ni Derek.

Et je me suis évanouie.

En ce moment, j'essaie d'envisager ce qu'Haemon a pu prévoir pour la suite des événements. Il est trop malin pour penser que je vais simplement lui donner ce qu'il veut à cause de quelques petites tortures.

Il a forcément prévu quelque chose.