Le Gigolo

Chapitre 31

À l'instant précis j'ai su que je devais changer de stratégie si je voulais arriver à mes fins avec elle sans souci.

Moi: Bébé essaies de te calmer, je sais que tu es pleine de doutes actuellement et c'est en partie de ma faute. Ça me touche que tu puisses ressentir ces émotions à mon égard et je me sens vraiment chanceux de t'avoir mais tu dois savoir qu'on ne résoud rien de cette manière. Nous sommes des adultes, et tu es une femme. Dieu vous a doté d'un pouvoir qui fait en sorte que vous pouvez nous captiver sans qu'on s'en rende compte. Souviens toi encore de ce qui m'a fait accepter toutes ces contraintes. Ce n'est pas uniquement à cause de l'argent car j'ai des diplômes, j'ai fréquenté et pour ta gouverne j'étais parmis les meilleurs de ma promotion. Je suis un intellectuel, j'ai des connaissances, tu ne peux pas me traiter comme si j'étais un chien sans raison. Est-ce que tu comprends cela, même si je n'ai pas ta richesse je reste l'homme et tant que je monterai toujours sur toi pour te baiser ou te faire l'amour tu dois me donner le respect car c'est tout ce que je te demande. Tu penses que je ne me demande pas souvent si les hommes te draguent? Si tu tombes sur gars qui est plus viril que moi ....tu penses que ces pensées ne traversent pas aussi mon esprit ? Regarde toi , quel homme doté de toutes ses facultés mentales peut te résister. Cesse de douter de toi ainsi car tu vaux plus que ça mon coeur. Maintenant apaise mon coeur car tu viens de m'offenser et je me sens vraiment mal après tous ces mots blessants que tu m'as lancé.

Ça a fonctionné car l'instant d'après, elle s'est calmée et m'a fixé avec les yeux de chien battu.

Izzy: Mon bébé pardonne moi, je ne voulais pas te faire du mal comprends moi s'il-te-plaît tu es jeune, tu es un bel homme ,brillant je sais que des femmes te font la cour et c'est tout ça qui m'énerve.

Moi: Mais avec qui suis-je en ce moment ? À quel moment pourrais-je te tromper alors que nous sommes tout le temps ensemble ?!

Izzy: Je sais , tu as parfaitement raison. Je suis désolée. Comment puis-je me faire pardonner?!

Moi: J'aimerais qu'on change les règles de notre accord.

Izzy: Comment ça?

Moi: Désormais on se servira d'un préservatif et c'est moi qui viendrai avec!!!

Izzy: Mais pourquoi ? Alors que tu sais très bien que j'aime te sentir sans rien.

Moi: Ça sera maintenant ainsi, à chaque fois que tu me traiterais comme un sous-homme je vais changer une règle de notre accord.

Izzy: Wehhh mon bébé, je me suis excusée s'il-te-plaît ?!!!

Moi: Ce n'est pas un débat mon coeur, ne te donne pas ce mal.

Izzy: John !!!!, pourquoi tu me fais ça?!

Moi: Il faut que je sois un peu strict avec toi , mais ne t'en fais pas. Je vais te faire l'amour, te baiser , je te ferai tout ce que tu voudras peu importe la position que tu choisiras tu auras toujours ton plaisir.

Elle a semblé satisfaite et m'a souri .

Izzy: D'accord, dans ce cas faisons-le maintenant.

Moi: Comme tu veux mon amour !!!

Directement après, je me suis mis au travail. J'ai fait ce que je savais faire de mieux: donner du plaisir à une femme.

Vous devez vous demander pourquoi j'avais exigé le préservatif, c'était très simple. Je me suis rendu compte qu'elle devenait incontrôlable, elle pouvait me surprendre un de ces quatre avec une grossesse et ça m'obligera à m'attacher à elle car je me suis toujours fais la promesse de n'avoir pas les gosses un peu de partout. J'ai tenu aussi à mettre les ponts sur les "i " pour faire asseoir mon autorité sur elle car malgré tout je reste l'homme et j'étais prêt à lui prouver cela à cet instant précis.

..........

Le lendemain très tôt, je suis retourné à l'appartement et j'ai vite fait de m'apprêter pour le boulot. J'étais à mon dernier mois d'essai et à la fin de ce mois si tout se passait bien on allait me confirmer comme employé. Quand je suis arrivé bien après, j'ai engagé directement avec le boulot. C'était un lundi et comme tous les débuts de semaine il y'avait toujours à faire. J'ai bossé sans relâche et lorsque vint mon heure de départ j'ai pris mon sac et je me suis dirigé vers la sortie. Lorsque je m'apprêtais à franchir le portail, j'ai reçu le coup de fil d'Annabelle. J'ai décroché sur le coup en souriant, rien que le fait d'entendre sa voix était toujours un réel plaisir pour moi.

Annabelle : Bébé, tu te trouves à quel niveau ?

Moi: Bali mais je ne vais pas tarder à te rejoindre. Tu es où exactement ?!

Annabelle : Chez ma tante mais ça ne me gêne pas , tu peux venir à la maison je suis seule.

Moi: D'accord, j'arrive !

J'ai emprunté un taxi juste après pour la rejoindre. J'ai fait un saut dans un supermarché pour prendre quelques provisions pour sa tante avant de la retrouver car je ne pouvais tout de même pas arriver là-bas les mains vides.

Une heure plus tard, quand je l'ai finalement rejoint elle n'était plus seule comme elle me l'avait dit. Sa tante était de retour et j'ai profité pour faire sa connaissance et lui remettre les petits présents que j'avais apporté pour elle. Elle était très contente et m'a remercié chaleureusement en me bénissant. Après cela, elle m'a servir un bon plat d'Okok que j'ai savouré avec appétit. Ça faisait vraiment longtemps et ça m'a rappelé les petits plats que me faisait souvent ma tante au village.

J'ai mis long là-bas et aux alentours de neuf heures du soir, j'ai finalement pris la porte de sortie.

Moi: Merci beaucoup Maman pour cet accueil chaleureux.

J'étais vraiment touché.

"C'est rien mon garçon, j'espère te revoir bientôt. Prends bien soin de ma petite Annabelle, elle m'a dit beaucoup de bien sur toi."

Moi: Je n'y manquerais, elle compte beaucoup pour moi !

Dis-je en la regardant avec tendresse.

"C'est bien, bon retour !"

Moi: Merci !

Je suis parti et Annabelle m'a raccompagné jusqu'au portail, elle voulait aller un peu plus loin mais je n'ai pas voulu. Il se faisait tard et je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique ce soit.