Chapitre 10 :

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Le brun entre dans le vestiaire après le départ des joueurs après avoir terminé de ranger le gymnase. Il se change tranquillement avant de lever les bras pour attraper sa veste accrochée et tombe non pas sur celle qu'il portait ce matin mais sur sa veste teddy aux couleurs de l'équipe, arborant une tête de tigre rouge et noire sur le cœur.

(Celle de l'équipe est un peu différente : les lignes sur les parties rouges aux poignets, au col et à la ceinture sont noires et le plastron, blanc avec une tête de tigre rouge et noire au niveau du cœur ! J'espère que c'est compréhensible)

(Celle de l'équipe est un peu différente : les lignes sur les parties rouges aux poignets, au col et à la ceinture sont noires et le plastron, blanc avec une tête de tigre rouge et noire au niveau du cœur ! J'espère que c'est compréhensible)

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Il la saisit délicatement. Un doux et à la fois triste sourire étire ses lèvres en même temps qu'une lueur de tendresse dont il n'a pas conscience traverse ses yeux sombres. Il en sent le parfum dans un geste des plus inhabituels pour lui sans en saisir la singularité. Un doux sentiment de bien-être se répand très discrètement dans sa poitrine à cette odeur délicate de fleur d'oranger. Il l'enfile et attrape son sac avant de quitter les lieux, enfonçant ses mains dans ses poches. Un bruissement se fait entendre à cet instant. Surpris, il sent un objet fin entre ses doigts et le sort : il ne met jamais rien d'autre que ses mains dans ses poches, il sait donc que ce n'est pas à lui. Il hésite à ouvrir le petit mot entre ses doigts, se demandant si Jimin l'a oublié ou... S'il l'a laissé pour lui ? Finalement, il l'ouvre. Jimin aura sûrement vérifié qu'il n'y avait rien dedans avant de le lui rendre.

"Merci beaucoup.
Jimin."

Jungkook sourit doucement en le relisant en boucle. Une part de lui est un peu déçue de ces deux mots tandis qu'une autre en est très heureuse. Ce sont les deux premiers que le garçon lui adresse depuis mardi, sachant qu'ils sont maintenant vendredi. Il sort son téléphone et lui envoie un message :

"De rien."

Il hésite avant d'appuyer : devrait-il ajouter un smiley ? Il n'en trouve aucun qui ne fasse pas bizarre. Le simple sourire est l'émoji le plus effrayant qui existe, tout le monde sera d'accord. C'est clairement qu'il y a quelque chose qui ne va pas quand quelqu'un vous l'envoie. Celui souriant, l'air heureux ? Non, trop intime. Il ferait pervers. Finalement, il l'envoie simplement tel quel et rentre chez lui récupérer son sac pour le week-end, passé chez son père. Il soupire à cette idée mais dit au revoir à sa mère, contraint. Il a du mal à y aller, de plus en plus. Il reste juste dans chambre, son père travaille tout le temps et n'est jamais là ou est en train de travailler quand il est à l'appartement. Ils ne parlent presque jamais et quand ils le font, c'est pour que son père lui mette la pression sur le basket et ce que lui voudrait qu'il fasse. Il n'a vraiment pas l'impression que son père l'aime. L'impression qu'il a, c'est que son père voulait un fils parce que ça allait parfaitement avec l'apparence et la vie qu'il voulait mener. Pas qu'il le désirait vraiment lui. C'est en soupirant qu'il monte dans le bus puis qu'il entre dans l'immeuble aux appartements luxueux.

🏀...

- Tu trouves ? lui demande Charlotte, dans le téléphone. C'est la seule porte rouge, impossible de se tromper, lui indique-t-elle gentiment.

High-school lover : le tombeur populaire, capitaine de l'équipe de basket.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant