Il y en a qui tombent amoureux et d'autres qui se "fracassent".
Comme une fatalité, ce n'était ni le bon endroit, ni le bon moment et pourtant...
Elle est devenue toute sa vie en une seule danse.
Une collision de deux cœurs plutôt qu'un amour de vac...
Pour celles qui ont lu le Tome I, vous vous souvenez de Seraphin ? Eh ben, il a passé le relais.
Bienvenue en deuxième chance.
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"Le destin n'est pas une question de chance, c'est une question de choix."
William JENNINGS BRYAN
— Arrête de te torturer la tête, rien n'est immuable dans la vie, mais si j'ai un seul conseil à te donner. Bats-toi pour elle, ne la laisse pas partir, il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un que tu ne peux plus avoir, fais-moi confiance.
J'essaie de remonter le moral de mon client préféré, Marc. Ça fait plus de dix ans que je le connais, il a fait partie des premiers à m'avoir fait confiance quand j'ai ouvert mon salon dans cette petite ville du sud est de la France, j'ai recouvert presque la totalité du haut de son corps, son torse, son dos, ses bras.
Aujourd'hui on attaque le projet qui lui tient le plus à cœur, on comble l'espace libre en haut de son bras gauche avec le visage de l'amour de sa vie et lui, il m'annonce que Bruna vient de le quitter. Il doit être effondré, je n'ai jamais connu quelqu'un qui aime autant une femme, mise à part mon père et moi-même.
— Je sais, crois-moi, je l'ai attendue pratiquement vingt-cinq ans avec aucun espoir de l'avoir pour moi, elle était tellement heureuse dans sa vie sans que j'en fasse partie, alors je te garantis que je sais de quoi tu parles.
Les bras m'en tombent, ce n'est pas possible, peut-être que lui et moi, même combat.
C'est quoi ce délire ?
Un sombre rappel que Clochette est là, pas loin et qu'elle est plus heureuse sans moi. Je l'observe se ronger les sangs et j'ai l'impression de me regarder dans un miroir. Mes mains se mettent à trembler, mon cœur bat si fort qu'il est évident que ma cage thoracique est sur le point d'éclater, faut que je me calme et vite.
Je retire mes gants.
— On fait une pause deux minutes, lui dis-je.
— On vient de commencer. Ça va pas ?
— C'est ton histoire, elle fait écho à la mienne et ça me retourne la tête, faut que je me calme sinon je serai incapable de faire mon boulot correctement.
— Tu veux en parler ? Tu verras, j'y croyais pas mais si tu sors tout après ça va mieux et le destin fait le reste.
