Chapitre XV

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Maelle

"Peut-être qu'on se mariera un jour.

On aura des enfants.

S'il me ressemble, il sera poète,

S'il te ressemble, il sera un poème."

Cemal Sureya



Je passe la porte de sa petite maison à 8 h 55, il me saute dessus presque soulagé.

Putain, j'étais complètement flippé. Où étais-tu ?

Je suis allée courir, comme tous les matins.

Je croyais que tu étais partie. Que tu avais paniqué après cette première nuit.

Tu crois que je m'en irai pour un cauchemar, ne pense même pas pouvoir te débarrasser de moi, je te le dis.

Je lui réponds, détendue, mais je comprends sa panique. J'aurais dû le prévenir que j'avais l'habitude de cauchemarder, mais on était si bien que je n'y ai pas pensé et puis il gère avec tant de facilité toutes mes casseroles que j'ai parfois tendance à occulter le fait qu'il soit un être humain, que lui aussi ait des sentiments, que lui aussi soit affecté par tout ça.

Il a l'air terrorisé.

T'as vraiment cru que j'étais partie ? Aaron, sérieusement, t'as cru que j'étais partie ?

Il garde le silence, putain, il faut que je fasse plus attention, à ce qu'il ressent, à ce qu'il veut. Il a complètement ajusté sa vie, son comportement, ses désirs à moi et moi, je prends tout, comme une égoïste, sans penser à tout ce que ça peut provoquer en lui. Sans imaginer une seconde que je pourrais lui faire de la peine ou lui faire peur, il faut que j'arrête de le croire invincible.

Je m'approche de lui, prends son visage dans mes mains et je me mets à rire.

Sans déconner Aaron. Tu le sais qu'on ne va pas pouvoir rester scotchés l'un à l'autre, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, on va aussi se disputer, se crier dessus, se faire la gueule, mais malgré tout ça, je ne partirai pas, si c'est ce que tu as cru, c'est que tu es fou.

Avec des Si Tome 2 - AaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant