Chapitre XXVII

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Il est venu le temps des cathédrales

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Il est venu le temps des cathédrales...

Mon dieu, abattez-moi, ce roman me rend gaga.

Allez, c'est l'heure de l'arrivée du baby.

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Maelle

"La naissance est le miroir de la mort."

Bruno LAGRANGE

J'en ai marre.

Sortez ce gosse de mon ventre.

Purée, ça fait cinq jours qu'il aurait dû sortir, cinq jours que j'aurais dû être libérée, délivrée, je ne mentirai plus jamais...

Oh mon Dieu, il faut que Lilia change de dessin animé et vite, celui-là est en train de me monter à la tête.

Ça doit faire vingt fois que je monte et descends les escaliers qui partent du couloir et qui montent aux chambres.

La maison a été récurée de fond en comble, j'ai même frotté la cuisine à la brosse à dents, mais rien n'y fait, mini Vernier fait des siennes et veut rester au chaud.

Le docteur Umut, mon obstétricien, m'a promis que si à la fin de la semaine, il n'était pas là, lundi, on provoquerait l'accouchement.

J'ai eu une grossesse merveilleuse, mis à part le premier mois où j'ai énormément vomi, tout a été incroyable.

Des cheveux magnifiques, des ongles durs et solides, une peau de bébé. Pas de diabète, ni d'hypertension, encore moins de rétention d'eau, ni bouffées de chaleur ou autres désagréments. Même le personnel médical qui me suit est surpris et n'arrête pas de me dire que je suis une chanceuse et que si toutes les grossesses tardives se passaient comme cela, ce serait le bonheur.

J'ai eu des envies bizarres par contre, ça je l'avoue, d'ailleurs les tartines de roquefort trempées dans le chocolat chaud, c'est une dinguerie.

Je n'ai plus réussi à boire une goutte de café. L'odeur de mon breuvage préféré s'est avéré être la plus difficile des épreuves pour moi.

J'ai réussi à travailler quasiment jusqu'à la fin. Menant tout le salon à la baguette, j'y suis allée presque tous les jours, de toute façon, je ne tenais pas en place et il valait mieux que je m'occupe.

J'ai adoré chaque instant.

La première fois que l'on a entendu son cœur battre a été un moment de pure extase. Aaron a fondu en larmes, émerveillé par les images, envoûté par le son, il l'a enregistré avec le dictaphone de son téléphone pour pouvoir l'écouter très régulièrement.

Avec des Si Tome 2 - AaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant