Chapitre VI

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Je ne veux pas que vous m'en vouliez, mais le chapitre précédent était un peu trop long et de ce fait je l'ai divisé en deux en étayant un peu mieux mon récit

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Je ne veux pas que vous m'en vouliez, mais le chapitre précédent était un peu trop long et de ce fait je l'ai divisé en deux en étayant un peu mieux mon récit.

Mais au final vous ne devez retenir qu'une seule chose :

Ça vous fait un peu plus d'Aaron.

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Aaron

"Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir."

Jean JAURÈS

Clochette est de retour. Je mets plusieurs minutes à accepter la réalité de ce qu'il vient de se passer. Ce n'était ni un rêve, ni une hallucination provoquée par l'espoir.

J'ai enfin retrouvé Ma Fée.

Mes épaules se relâchent, un sourire idiot nait sur mon visage et un sentiment de bien-être m'envahit. Je suis toujours debout, devant la devanture de mon salon et je n'ai qu'une seule envie, celle d'être à demain.

Je me dirige vers mon box, contemple le bazar que j'y ai mis il y a moins d'une heure en me disant que c'est un mal pour un bien. Il était préférable que j'envoie valdinguer mes affaires plutôt que j'ai un moment de colère devant Maelle. Elle a assez vécu de violence pour subir les foudres de mes humeurs.

Je me penche, relève mon chariot en me reprochant intérieurement mon manque de contrôle et commence à tout remettre en place. J'espère que je n'ai pas endommagé mon dermographe. Cela fait des années que je l'ai, c'est un cadeau de Thierry pour mes trente ans et je serai peiné si je devais le changer sous prétexte que je ne sais pas garder mon sang froid.

Pendant que je m'affaire, je repense à Ma Fée. Si belle, si fragile.

Comment un homme a pu lui faire tant de mal ?

Son regard effrayé lorsque j'ai remis ses cheveux en place m'a cloué sur place, il va me hanter durant des jours. Je sers les poignées de mon chariot à m'en bruler les paumes, la colère refait surface. Elle monte, comme une gangrène, à une vitesse vertigineuse. Je bous de l'intérieur, prêt à en découdre avec la première personne qui oserait ne serait-ce que me regarder. Je vois rouge, je fais craquer ma nuque et le son que cela produit m'alerte sur mon état.

Maitrise-toi Aaron putain.

Je m'accroupis, la tête dans les mains, je tente de calmer mon cœur qui tambourine à une allure frénétique cherchant à sortir de ma poitrine. Les lèvres tremblantes, je ferme les yeux pour fuir une réalité qui me dégoute. J'inspire profondément par le nez et souffle lentement par la bouche. Les nuages dans ma tête s'estompent pour laisser place à de légères éclaircies et le calme reprend le dessus peu à peu.

Avec des Si Tome 2 - AaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant