Mariages consanguins

Chapitre 16

As salamou aleykoum !

Bonne lecture mes caméléons !

Malick Fall est un garçon marqué par l'absence, un enfant qui grandit sans la présence paternelle, confronté aux mystères et aux non-dits d'une famille qui cache ses secrets comme autant de vérités inavouées. Pour lui, chaque jour est un rappel douloureux de ce vide, une blessure béante que personne ne semble capable de guérir.

La douleur de Malick est profonde, ancrée dans les silences pesants, les explications évasives et les promesses brisées. Il porte en lui le poids de l'abandon, la lourde charge de questions sans réponses, et chaque tentative de comprendre ne fait qu'accroître son désarroi.

Il n'y a rien de plus difficile pour un enfant que de grandir dans l'ombre d'un père absent, de voir les autres enfants nouer des liens avec leurs géniteurs tandis que lui-même reste seul, en proie à ses tourments intérieurs. Malick porte le fardeau de cette absence comme une croix, cherchant désespérément des réponses là où il n'y a que silence et obscurité.

Sa mère, impuissante face à ses tourments, tente de consoler son fils, mais ses paroles semblent vaines face à la profondeur de sa souffrance. Malick se sent incompris, isolé, perdu dans un monde qui lui semble étranger et hostile.

Pourtant, au milieu de cette détresse, une lueur d'espoir persiste. Khadija, sa cousine et confidente, est là pour lui, une présence réconfortante dans l'océan tumultueux de sa vie. Avec elle, Malick peut être lui-même, partager ses peines et ses joies, trouver un refuge dans un monde où tout semble s'effondrer autour de lui.

Mais même cette lueur d'espoir est assombrie par les manipulations perfides de son père, un homme sans scrupules qui exploite la vulnérabilité de son fils pour assouvir ses propres besoins égoïstes. Manipulateur et calculateur, il utilise Malick comme un pion dans son jeu de pouvoir, le forçant à faire des choix qui vont à l'encontre de ses propres convictions et de son bien-être.

Malick se sent piégé, enchaîné à un destin qu'il n'a pas choisi, et chaque jour qui passe ne fait qu'accentuer sa douleur et sa frustration. Il se tourne vers la console de jeux vidéo, un refuge temporaire dans un monde où il peut échapper à ses tourments, mais même là, la réalité finit toujours par le rattraper, cruelle et implacable.

Dans le regard de Malick se lit la peine d'un enfant qui cherche désespérément à comprendre, à trouver sa place dans un monde qui lui semble étranger et hostile. Sa souffrance est palpable, sa solitude déchirante, mais quelque part au fond de lui brûle toujours l'espoir qu'un jour, peut-être, il trouvera enfin les réponses qu'il cherche, et la paix qu'il mérite.

Khadija: ça fait des jours que je te surprend à fixer ce truc, si tu le veux bah achète là.

Malick: je ne peux pas.

Khadija : pourquoi, il est où tes épargnes?

Malick: tu viens d'où, je t'ai cherché tantôt mais je ne t'ai trouvé nulle part.

Khadija : tu éludes ma question. Ne me dis pas que tu as dépensé tout ton argent pour ces filles de ton école qui te courent après comme des mouches. Attends, je vais tout raconter à papa.

Malick, en riant : Toi, tu es folle. Je te l'ai déjà dit, je ne connais même pas leur nom.

Khadija: hum Bakhna rek. Bon il faut qu'on parle.