Chapitre 27

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As salamou aleykoum mes extras terrestres !

Bonne lecture 📖

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«Dans le tumulte de nos vies, où l'amour et la protection se mêlent souvent à la souffrance et à l'incompréhension, nous découvrons que chaque lien, qu'il soit de sang ou d'amitié, est une danse délicate entre le contrôle et la liberté, la douleur et la résilience »
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Est-ce que vous lisez ma deuxième chronique pouvoirs croisés, vérités cachées ? Si non allez y jeter un coup d'œil, c'est sur mon profil.

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Malick s'était enfermé dans sa chambre dès son retour de l'école, sans même un regard pour les autres. Ses pas lourds l'avaient mené droit vers son lit, où il s'était effondré, las et vide. Il avait verrouillé la porte d'un geste rapide, comme pour ériger une barrière entre lui et le monde extérieur. Personne ne devait entrer. Il ne voulait voir personne. Ils étaient tous des étrangers à ses yeux, même sa propre famille.

Allongé sur son lit, il fixait le plafond. Ses pensées tournaient en boucle, un chaos incessant dans son esprit. Le harcèlement à l'école, l'humiliation d'avoir été défendu par Khadija, le geste abject de la maîtresse de maths...Tout cela revenait comme des coups de poignard dans son cœur déjà meurtri. Et son père... son père qui lui mets tout le temps la pression, il reproche tout le temps de ne pas le soutenir dans son combat. Il est persuadé que c'est la faute de la famille si son père n'en fait plus partie notamment celle de Chams et de son oncle Moustapha comme le lui a-t-il dit mais il doute aussi que son père est entrain de l'utiliser. Comment pouvait-il encore croire en l'amour familial dans ce cas ? Se pose-t-il sincèrement la question.

Un bruit sourd retentit. Quelqu'un frappait à la porte: Malick ? Ouvre, c'est tonton Moustapha.  La voix de son oncle était ferme, mais teintée de douceur.

Malick ferma les yeux: pas encore... pense t'il.

Il resta silencieux, espérant que l'insistance cesserait, mais les coups se firent plus pressants.

Moustapha: Malick, tu ne peux pas rester là-dedans éternellement. Ouvre cette porte. Il faut qu'on parle, je suis inquiet pour toi.

Malick soupira profondément, l'angoisse serrant sa poitrine. Il se leva à contrecœur, déverrouilla la porte sans même un regard vers son oncle et retourna s'allonger, son dos tourné à l'intrus.

Moustapha entre prudemment, refermant doucement la porte derrière lui: pourquoi tu t'enfermes comme ça ? Parle-moi, qu'est-ce qui se passe ?

Malick resta silencieux, le regard fixé sur le mur en face de lui. Parler ? À quoi bon ? Ils étaient tous les mêmes. Des hypocrites qui prétendaient comprendre, mais qui ne faisaient que le juger. Continue t'il de penser sans prononcer un mot.

Son oncle s'avance un peu plus, prenant une chaise et s'asseyant près du lit: je sais que tu traverses une période difficile vue ton âge, ce n'est pas du tout facile cette période d'adolescence mais tu ne peux pas rester seul comme ça. On est là pour toi, Malick. Fais-moi confiance. Parles moi.

Fais-moi confiance. Ces mots résonnèrent dans l'esprit de Malick avec amertume. Comment pouvait-il encore faire confiance ? Ses lèvres se pincèrent, mais il ne prononça pas un mot.

Son oncle, frustré par ce silence obstiné, s'approcha encore, essayant de capter son regard: dis quelque chose, Malick. Ne reste pas dans ton coin à souffrir. Je ne partirai pas tant que tu ne m'auras pas parlé. Est-ce que tu es victime d'harcèlement dans ton école ? Ce sont tes camarades ?

Mariages consanguinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant