As salamou aleykoum !
J'espère que vous allez bien ?
Bonne dégustation !
Pdv racky
Après avoir terminé notre douche et tout le tralala qui va avec, nous descendons rejoindre les autres toutes ensemble car entre-temps les deux autres folles sont arrivées. Ma mère et son mari sont là, c'est bizarre car hier ils étaient là et n'avaient pas prévu de revenir aujourd'hui. Il faut savoir qu'elle sort rarement.
Moi: bonjour maman ça va ?
Maman Ouly: oui ça va et toi ?
Moi: ça va, je te manque autant que ça pour que tu ne puisses rester un jour sans me voir ?
Maman Ouly: faudra d'abord exister à mes yeux.
Moi: oui c'est ça. Tonton ça va ? Dis-je en m'adressant au mari de ma mère.
Tonton Omar: oui ma puce je vais bien et toi ?
C'est le meilleur papa qu'on puisse avoir. Il a deux filles qui sont au Canada, elles viennent de temps à autres et alhamdoulilah, on s'entend très bien.
Après les salutations, nous nous sommes mis à table, mais l'ambiance n'était pas aussi détendue que d'habitude. Quelque chose se tramait, et j'avais l'impression que tous les regards étaient tournés vers moi. Il semblait que tout le monde se forçait à sourire, mais une tension palpable régnait dans l'air.
Moi: qu'est-ce qui se passe ici ?
Maman Ouly: on doit discuter toi et moi.
Moi: de quoi ? Lui demandai je en prenant une bouchée de mon repas.
Mansour: viens avec moi, c'est mieux que je te le dise.
Moi: et pourquoi maman ne peut pas le dire ? Quoi, vous souhaitez me marier ?
Maman Ouly: qui a parlé de mariage ici ?
Moi: t'en mieux alors parce que si c'est de mariage que vous voulez me parler et bah vous perdez votre temps.
Mansour: tais-toi et suis moi.
Moi: mais je suis entrain de manger, en plus j'avais super faim. Parles ici. Répondis je en continuant de manger.
Il se lève et tire sur mon bras pour me forcer à le suivre dans sa chambre.
Moi: mais c'est pas juste.
Mansour: ferme là. Tu mangeras après.
En entrant dans sa chambre, il se dirige vers sa table de chevet et s'assoit, tandis que je reste plantée à l'entrée, boudeuse. Un silence pesant s'installe, chacun de nous semblant attendre que l'autre brise le mutisme qui enveloppe la pièce.
Il était là, assis sur sa table de chevet, les bras grands ouverts. Sans hésiter, je me suis précipitée dans son étreinte. C'était comme retrouver un refuge après une longue absence. Chaque parcelle de son corps résonnait en moi, ses bras m'enlaçant, son parfum enivrant, son torse solide.
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Mariages consanguins
RomanceElle, c'est Fatima Bint Moustapha Fall, une jeune femme en apparence réservée, mais dont la véritable nature révèle une profonde sensibilité et une force intérieure remarquable. Sa douceur et son respect envers les autres cachent un caractère déterm...