Chapitre 39: Hésitations

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« Maïra- chuchote tout en lui tenant la main, Alors, tu as apprécié, avec un sourire innocent et timide ?"

Amir- Tu me demandes si j'ai apprécié le livre de Luna Dawkins qui met en avant sa passion pour la nature, comment elle détaille ses observations et son ressenti lorsqu'elle voit la nature autour d'elle, sourire radieux ? MAIS BIEN SÛR QUE OUI, tout content !

Maïra- Ça me fait plaisir alors !

Amir- Je te remercie de m'avoir prêté le livre. Il est absolument génial. J'aime trop Luna. C'est mon auteure préféré.

Amir remarque que Maïra tient toujours sa main puis reprend un peu son sérieux et affiche un regard charmeur.

Amir- Hum, Mademoiselle Patate, avec douceur ! Tu me tiens toujours la main. Se rapproche plus d'elle, donc j'imagine que ce n'est pas seulement pour le livre que tu m'as emmené dans ce recoin, s'approche encore plus en tenant le menton de celle-ci, à l'abris de nos chers amis.

Maïra- intimidé, Non.... pas vraiment. Le repousse, je t'ai fait venir ici pour te remercier de m'avoir aidé à réviser. Grâce à toi, j'ai pu valider mon semestre avec une grande moyenne.

Amir- soupire, Si ce n'est que ça, tu aurais très bien pu me le dire devant les autres. Commence à s'agacer, j'y vais alors.

Maïra- Attends, lui retient par le bras. Je voulais te proposer de.... qu'on soit amis. Enfin...si bien sûr, ça ne te dérange pas. Voit Amir se retourner, tu peux tout à fait refuser, ce n'est pas grave....

Amir- calmement, D'accord. Soyons amis alors. Mais sache que je ne vais pas passer tout mon temps avec toi.

Maïra- hoche la tête, bien sûr. Cela va de soi.

Amir- Maintenant, ça ne te dérange pas de me lâcher le bras ? J'aimerais rejoindre mes copains là, agacé mais ne le montre pas.

Maïra- Oh bien sûr. Désolé. Lui sourit et lui parle avec les lèvres, I like you.

Les pensées d'Amir- J'aurai préféré un "I love you", moi.

Amir- à ses pensées et à Maïra, Moi aussi.

Les pensées de Maïra- J'ai envie de te baffer.

Maïra- à ses pensées tout en regardant Amir partir, Pourquoi ?

Les pensées de Maïra- T'es bête ou tu fais exprès ? Pourquoi tu ne lui as pas dit que tu voulais passer plus de temps avec lui ? Voire même lui dire que tu le voulais pour toi, tant qu'on y est ?

Maïra- Arrête, voyons ! Je n'éprouve pas de tels sentiments pour lui. Je ne suis pas assez proche pour ressentir de tels choses pour lui.

Les pensées de Maïra- Dit celle qui est allée poser ses fesses deux fois sur ses cuisses. Dit celle qui a collé son corps contre le sien. Dit celle qui était en train de PRÉTENDRE être sa fiancée. Dit celle qui....

Maïra- Ouais c'est bon j'ai compris ! Je peux t'assurer que je ne ressens pas de tels sentiments pour lui.

(Note d'auteur 😅 : Elle ne ressent réellement rien pour lui. Elle commence juste à l'apprécier.)

Les pensées de Maïra- Eh bah ton corps dit le contraire. Ce même corps qui ne demande qu'à appartenir au beau Mehdi et lui donner des descendants. Vas-y tu me saoules.

Maïra- Dit celle qui est en train de me donner des réflexions. Ma petite Moralisa. »

Après le bref échange entre Maïra et ses pensées, elle rejoint sa copine. Elles passent un peu de temps à la bibliothèque avant de se rendre au dernier cours de la journée.

De retour à la maison...

« Élisa- Tu étais où ?

Maïra- sans la regarder, je n'ai de compte à rendre qu'à ma mère.

Élisa- Tu étais où ?

Maïra- Ça ne te regarde pas.

Élisa- Si ça me regarde. Je suis ta tante malgré tout.

Maïra- en montant sur les escaliers, Ce titre ne te correspond pas. Je préfère qu'on entretienne une relation sœur de mon père- fille de mon père (et pas tante -nièce).

Élisa- Jusqu'à quand tu vas me renier comme ça ?

Maïra ouvre la porte de sa chambre et s'arrête.

Maïra- Jusqu'au jour où tu te décideras de nous laisser tranquille. La regarde finalement, jusqu'au jour où te décideras enfin d'accorder une once de respect à ma mère. La pointe du doigt, jusqu'au jour où tu te décideras d'arrêter de rendre la vie misérable à mon père en lui soutirant de l'argent.

Élisa- Quand est-ce que....

Maïra- Tu crois que je ne t'ai pas vu l'autre jour, rentrer dans la chambre de mes parents et voler une liasse d'argent alors que tu sais bien, que mon père a durement gagné cet argent ?

Maïra entre dans sa chambre et lui claque la porte au nez. Elle s'adosse à la porte et soupire longuement.

~~~~~~~~~~FLASHBACK~~~~~~~~~

Le jour où Maïra et Amir étaient poursuivis...

Maïra entre chez elle et referme derrière elle. Elle voit sa famille passer à table.

(PS : On peut voir la cuisine et le salon dès l'entrée.)

Sa mère l'aperçoit.

"Habiba- Ah tu rentres pile à temps. Tu as l'air essoufflée. Tu vas bien ?

Maïra- essoufflée, ouais. Je monte dans ma chambre me changer.

Élisa- Mon frère, j'ai oublié de passer un appel à mon mari. Je monte dans ma chambre, vite fait.

Ali- D'accord.

Maïra monte dans sa chambre suivi de sa tante. Avant qu'elle ne puisse ouvrir la porte, sa tante l'arrête.

Élisa- Tu as l'air bien essoufflée pour une personne qui était à l'école. Tu as couché avec ce mec ?

Maïra- Fout moi la paix, agacée.

Elle lui claque la porte au nez. Élisa en profite pour rentrer dans la chambre des parents de Maïra. Elle ouvre les tiroirs, cherche, mais ne trouve rien. Elle ouvre l'armoire et regarde sous les vêtements de son frère et sans faire exprès, elle fait tomber une boîte.
Maïra de l'autre côté, dans sa chambre entend le bruit.
Sa tante prend la boîte, l'ouvre et trouve une liasse. Elle le prend ferme la boîte et le range dans l'armoire. Lorsqu'elle est sur le point de s'en aller, Maïra la surprend. La tante se dépêche de cacher la liasse.

"Maïra- Qu'est-ce que tu fais ici ?

Élisa- Je cherche mon téléphone.

Maïra- Ta chambre est à côté de celle de mon père. Je ne crois pas que ton téléphone ait volé jusqu'ici.

Élisa- Qui sait, avec un sourire narquois !"

Élisa quitte la chambre en pensant que Maïra ne l'a pas vu avec l'argent.

~~~~~~FIN DU FLASHBACK ~~~~~~~

Elle se laisse tomber sur le lit, et regarde le plafond en se rappelant de ce que sa tante lui avait dit à l'hôpital.

"Élisa- [...] Et tu crois vraiment qu'une personne qui est condamnée à une maladie incurable a une chance de s'en sortir ? Elle n'a juste qu'à attendre que la mort vienne à lui. Et encore, peut-elle espérer qu'elle ne vienne pas tôt même si le contraire m'arrangerait.

Arrivera-t-elle à se passer de cette phrase et surmonter ses craintes ?

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant