Chapitre 8: Un peu de romance avant l'action

9 2 0
                                    

"Amir- Comme tu me l'as dit, tu lui as dit d'accepter ce mariage. Ce qui va se passer c'est...."
Il lui chuchote le plan à l'oreille. Lucia retrouve le sourire.

"Lucia- Mais tu ne penses pas que c'est un peu risqué ?

Amir- Non, ne t'inquiètes pas, dit-il avec un clin d'œil, tout va bien se passer. De plus, il faut bien sauver ma belle-famille. J'en ai besoin pour qu'ils voient l'héritier des Mehdi, dit-il avec un ton condescendant.

Lucia- Ne t'emballes pas trop mon cher. Il n'y a pas à précipiter les choses. De plus, je ne suis même pas sûre que tu puisses plaire à Maï-mimi. Tu n'es d'ailleurs pas son genre, dit-elle pour le persuader d'abandonner l'affaire.

Amir- Je ne suis peut-être pas son genre parce que je suis la personnification de la beauté et du genre en lui-même, se permet-il.

Lucia- Bah voyons ! Après le sauvetage de la famille de Maïra, on en reparlera de ça.

Amir- Oui oui. Bon, je vais rejoindre mes potes. Rendez-vous samedi à la supérette de la ville. Ciao."

Sur ce, Amir laisse Lucia et s'en va. Lucia reprend son courage et prend la résolution d'aider son amie à n'importe quel prix.

(Mercredi)

En dehors du cours, à la bibliothèque :

Lucia- Bon, comme je n'ai pas cours, je vais profiter de cette journée pour apprendre mes cours.

Mme Duchan arrive derrière elle.

Mme Duchan- Mademoiselle Rodingard, je voudrais m'entretenir avec vous, avec un air menaçant.

Lucia- effrayée à l'idée de recevoir un deuxième devoir à faire, bien sûr.
Mme Duchan prend place à côté d'elle.

Mme Duchan- Je tiens tout d'abord à m'excuser pour mon comportement de la dernière fois, avoue-t-elle avec un air désolé. Je conçois que vous êtes des nouveaux étudiants  pour moi, et j'avais peur que vous soyez l'une des étudiantes perturbatrices. Cela, effectivement, n'excuse pas ma conduite. C'est pour cela que je tiens à m'excuser auprès de vous.
Lucia- Madame, vous me mettez dans l'embarras. Vous n'avez pas à vous excuser.

Mme Duchan- Si. Parce que ce que j'ai fais était exagéré. Si je ne m'excuse point, la culpabilité me rongera l'esprit.

Lucia- D'accord. Je vous pardonne alors, même si cela m'embarrasse.

Mme Duchan- Je vous remercie.

Regardant ses livres posés sur la table.

Mme Duchan- Je vois que vous avez du mal avec ces notions là.

Lucia- Oui. À vrai dire, il y certains notions qui semblent flous pour moi.

Mme Duchan- Comme je suis libre, je peux prendre le temps de vous expliquer."

Et là elle commence à expliquer les notions incomprises par Lucia. Elle prend vraiment la peine de lui expliquer avec les détails de façon à ce que Lucia comprenne de manière définitive. Après la révision dans la bibliothèque, la professeure n'hésite pas à inviter Lucia à la cafétéria pour le déjeuner. Lucia accepte et va manger avec elle, pour la tenir compagnie étant donné qu'elle est nouvelle. Puis elle remercie sa professeure et part de l'université pour rentrer chez elle.
Jeudi passe.

(Vendredi, matin)

Amir se vêtit d'un t-shirt blanc exhibant ses formes robustes, avec des biceps bien bâti, et un pantalon marron mettant bien en forme son cher derrière. Il laisse apparaître ses cheveux bruns bouclés comme frange, ce qui caresse son doux visage fascinant. Il prend sa bicyclette et  se rend chez Maïra. Après tant de difficulté à trouver sa maison, il arrive enfin et toque à la porte. Maïra dans la salle de bain, la douche ouverte, n'entend rien. Amir retoque, mais aucune réponse. Il essaie donc s'ouvrir la porte dont celle-ci se laisse faire. Il entre dans la maison bien rangée (après l'incident), et se met à scruter les pièces. En allant s'asseoir sur la chaise disposé au salon, il fait tomber un vase en acier qui émet un son bruyant. Entendant cela, Maïra arrête la douche, prend une serviette et sort avec les cheveux longs mouillés, lâchés, d'une couleur noire étincelante sous l'effet de l'eau. Elle entre vite dans la chambre, prend un couteau à sa disposition (il faut bien se protéger) et descend inspecter. Lorsqu'elle descend au salon, elle voit un homme assis de dos. Elle se dépêche furtivement d'attaquer cet homme assis, et pose le couteau sur le cou d'Amir. Amir prend rapidement la main de Maïra, lui reprend le couteau, et la tire vers lui. Elle tombe sur lui, assise sur ses genoux et Amir la stabilise en la tenant sur les hanches. Maïra n'a même pas le temps comprendre ce qui est arrivée et pouvoir réagir, qu'elle se trouve déjà dans les bras du beau gosse. Lorsqu'elle parvient à prendre conscience de ce qui s'est passé, elle remarque aussi que ses cheveux bouclés sont sur l'épaule d'Amir. Et là, leurs regards se croisent avec une attention particulière. Ils étaient si proche que cela donnerait envie à Amir de l'embrasser, tellement la tentation était forte. Mais il se retient:

"Maïra- agacée, bon sang, mais qu'est-ce tu fous chez moi? J'ai cru que c'était un des..., remarquant qu'elle était sur le point de lui dire pour le kidnapping. Enfin bon, pourquoi es-tu chez moi? Tu n'aurais pas pu toquer?

Amir- Je voulais te voir sous la douche, avec un air narquois. Je voulais un peu scruter ton beau corps. Donc je suis venue le plus tôt possible.

Maïra- Ah bon? dit-elle gênée.

Remarquant que ce qu'à dit Amir était déplacé, et que sa réaction n'était pas normale :

Maïra- Attends, mais qu'est-ce que je suis en train de dire? Punaise, mais d'où tu te permets de faire cela? Tu n'as pas le droit de faire cela? Tu te crois où, toi?

Amir- Chez toi. Je me crois chez toi, chérie! avec un ton romantique.

Maïra- Arrête, arrête avec tes "chérie". C'est répugnant. Et pourquoi veux-tu me voir tout d'abord, et pourquoi mon corps?

Amir- avec un air moqueur, mais tu penses vraiment que je m'intéresse à ton corps? Je ne suis même pas intéressé par toi, nia-t-il. Je suis venue juste te voir, reprenant un ton sérieux avec sa voix viril faisant vibrer tout corps fébrile. Je suis ici pour savoir comment tu vas malgré tes absences à l'école. Et à ce que je vois, en scrutant les douces lèvres - le visage et le corps de Maïra, tu as l'air d'aller bien, en lui rendant au final un sourire des plus belles.

Maïra- fermant les yeux et avec une voix douce, s'il-te-plaît, sors de chez moi.

Amir- Empruntant une voix douce à son tour, déjà, il faudrait que tu te lèves de là où tu t'es assise. Moi, personnellement, cela ne me dérange pas. Je dirais même que c'est agréable, mais tu auras compris que tu es assez grosse pour ne pas rester longtemps sur mes cuisses, dit-il en se retenant de rire. Reprenant son air sérieux, et je voudrais savoir comment tu vas. Comment tu te sens.
Il prend délicatement les cheveux déposés sur son épaule, et les passe derrière l'épaule de Maïra et finit par caresser son épaule. Il la regarde de manière attentionné et demande :

Amir- Tu vas bien?

Maïra- Extrêmement gênée, embarrassée par la situation, oui je vais bien merci beaucoup.
Elle se lève brusquement.
Maintenant tu peux t'en aller.

Amir- Un peu déçu de ne pas pouvoir rester longtemps, d'accord. Je m'en vais.

Maïra- Attends!

Amir- Oui?

Maïra- Je tiens à m'excuser de t'avoir attaqué. Je pensais que c'était un voleur.

Amir- Ne t'inquiètes pas. De toute façon, je suis un voleur. Et un jour je viendrai te voler ton cœur, avec un air charmeur.

Maïra- N'importe quoi. Allez, au revoir Amir Connard."

Elle raccompagne Amir jusqu'à la porte, et lorsqu'Amir s'apprête à sortir, il s'arrête brusquement, passe sa main tendre et chaude sur la joue de Maïra et lui dit de prendre soin d'elle avant de s'éclipser  sous le coup de porte que lui donne Maïra. Par la suite, elle ferme cette fois-ci la porte à clef et rentre dans la chambre pour s'habiller.

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant