Chapitre 32: Confrontation

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« Maïra- Eh, face de merde ! Tu ne vois pas qu'on est en train de manger ? Si tu veux faire tes trucs dégoûtant, tu n'as qu'à lui demander hors du self. Combien de fois dois-je te dire d'arrêter de flirter devant mes yeux ?

Annaëlle- Et qu'est-ce que tu vas faire hein, Madame je-sais-tout ?

Amir- Oook, on se calme parce que je sens que cette pauvre table qui n'a rien demandé va être martyrisée.

Amir avait déjà fini son plat. Il se lève,
prends les couverts et les ramène, accompagné d'Annaëlle.

Maïra- tenant fermement sa fourchette énervée, la prochaine fois que cette....chose...se pointe devant moi, je la prendrai comme cobaye pour le prochain séance de Travaux Pratiques en Chimie. Elle verra alors ce que c'est qu'un métabolisme accéléré.

Stanley- Waouh, Madame a des envies meurtrières maintenant, étonné ! Évite alors qu'on en soit témoins parce que ça sera compliqué pour l'affaire. J'ai déjà une tonne de situation pénal à étudier alors....

Lucia- Mais, tu n'es qu'en deuxième année Stanley, intriguée.

Idriss- C'est une mise en situation, très chère.

Stanley- Oui. Dès la 2ème année de Droit, on nous donne comme devoirs des mises en situation afin de nous préparer précocement au traitement de dossiers.

Maïra se calme, prend une grande inspiration puis s'intéresse à la conversation.

Maïra- Et....combien de mises en situation on t'a donné à décrypter ?

Stanislas- blasé, 395 !

Maïra et Lucia- Pardon, choquées ? Et c'est à rendre quand ?

Stanislas- À la fin de la semaine prochaine, dégouté !

Idriss prend la peine de rigoler de la réaction des jeunes femmes puis s'élance.

Idriss- Ne vous inquiétez pas, il dit comme ça mais il a déjà fait plus de la moitié des mises en situation.

Lucia- ouff. Je suis soulagée. »

Ils continuent dans l'ambiance en mangeant et discutant puis lorsque vient l'heure de cours des deux hommes, ils prennent congé. De leur côté, Maïra et Lucia se dépêchent d'aller au parc.

Au parc...
Assises sur un banc, mangeant une glace.

« Maïra- Elle m'énerve cette fille. J'ai envie de la tabasser.

Lucia- De qui tu parles ?

Maïra- De cette pimbêche d'Annabelle. Elle prend ses airs de "lady Mattiews", en roulant des yeux, cette Madame Fourre-tout !

Lucia- Hmm, en léchant sa glace à la vanille. Je comprends.

Maïra- Et toi, ça n'te fait rien, lui lançant un regard noir ?

Lucia- Regarde Maïra avec un air détendu, Si. Ça me fait quelque chose. Mais pour l'instant ce qui m'énerve là, c'est qu'on est censé passer une bonne journée toute les deux et se détendre après les épreuves que tu as dû endurer, mais toi tu te contentes de la gâcher. En montrant la glace au chocolat que tient son alter-ego, et tu gâches aussi cette belle glace !

Maïra- regarde sa glace en train de fondre, je vais la manger.

Lucia- Occupe-toi plutôt de bien apprécier le spectacle qui est à 3h et fais en sorte de manger ces vraies tablettes de chocolat, en désignant l'abdomen d'Amir du regard. »

Maïra regarde la direction que montre Lucia et s'arrête sur une belle vue qu'offre le corps d'Amir. Celui-ci était en train de courir dans leur direction, le regard vide, ayant mis ses earspads volume à fond. Il a mis un débardeur blanc avec un jogging gris, et des baskets noirs. Étant donné la chaleur qu'il y a malgré de début de l'hiver, il a mis une casquette, à l'envers. Sa transpiration avait mouillé son débardeur, ce qui laisse donc un beau spectacle abdominal et de la sueur sur ses biceps.

Alors qu'il ralentit sa course, une femme habillée assez vulgairement le stoppe et l'invite à s'asseoir à un banc pas loin de celui des jeunes femmes. Amir n'avait pas remarqué leur présence. Lucia et Maïra se mettent à épier celui-ci et écouter leur conversation.

« La femme- Bonjour bel homme, avec une voix sensuelle ! Tu m'as l'air bien fatiguée. Et si tu prenais un peu de mon eau, en tendant une bouteille.

Amir- lui sourit, merci beaucoup. Mais je crois que j'ai une course à faire. Je dois y aller là.

Amir s'apprête à se lever mais la femme le retient et commence à être tactile avec lui.

La femme- Tu ne voudrais pas laisser une jeune femme toute seule au parc, sans défense quand même, en caressant son torse.

Amir- interloqué, euh...non...bien sûr que non. C'est juste que, lui sourit, là je vais devoir me lever, rangeant ses earspads dans sa poche.

Du côté de Maïra....

Lucia- susurre à Maïra tout en regardant Amir, je vois bien que la flamme que tu es en train d'attiser ne va s'éteindre tout de suite alors faisons le prendre de l'ampleur !

Maïra- De quoi tu parles, tout en regardant Amir ?

Lucia- Madame, avec sarcasme, on voit bien les veines qui sortent de ton crâne. Elles vont limite, exploser. (Elle pousse Maïra hors du banc, celle-ci faisant tomber sa glace.) Chuchote, chasse cette fille de là.

Elle lui fronce les sourcils avec un air menaçant.

Du côté d'Amir....

Amir- sourit simplement à la dame, Madame. Vous êtes bien jolie et bien attirante, mais là je dois aller travailler mes abdos...

La femme- pose sa cuisse sur celle d'Amir, oh mais ne t'inquiètes pas, avec une voix sensuelle, je peux t'aider à les travailler. »

Elle se rapproche du visage d'Amir et tente de l'embrasser. Maïra passe furtivement derrière Amir. Amir ne sait pas comment faire pour la repousser. Maïra....

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant