Chapitre 22: Révélations

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Lucia termine son appel avec sa mère. Elle voit par la suite Amir sortir en étant affolé et le voit s'en aller au loin. Lorsqu'elle rentre à l'infirmerie, elle voit Maïra éveillée :

"Maïra- Amir, les yeux entre-ouvertes.

Lucia s'assied près d'elle.

Lucia- C'est moi Lucia. Tu vas bien?

Maïra- Ah c'est toi, avec une voix faible!

Lucia- Comment tu te sens? Tu sais que je me suis inquiétée?

Maïra- Ne t'inquiètes pas. Ça va. J'ai cru entendre Amir. Il était là ?

Lucia- silencieuse,....

Maïra- Donc il n'est pas venue.

Lucia- Tu veux dire quoi par là ? Tu as fais exprès de t'évanouir pour Amir?

Maïra- Allons! Si j'avais vraiment fais exprès, je n'aurais pas été aussi faible comme ça. Réfléchis un peu. Je t'ai bien dis aussi que dans 2 jours je serai malade. Mais apparemment, c'est plus tôt que prévu.

Lucia- Alors quel est le rapport avec Amir?

Maïra- C'est juste que, essayant de se relever, j'espérais au moins qu'il viendrait me voir étant donné qu'il a sauvé ma famille. Mais j'ai oublié qu'il en a rien à faire de moi.

Lucia- À vrai dire....

L'infirmière rentre et coupe la conversation entre les deux jeunes femmes.

Infirmière- Alors vous êtes réveillée. Je vais revérifier vos constantes puis je vous recommande de rentrer à la maison pour vous reposer.

Maïra- D'accord."

L'infirmière revérifie une dernière fois les constantes de la jeune femme, puis la laisse partir. Maïra retourne dans la salle de classe accompagnée de son amie, prend ses affaires et rentre à la maison.
Amir, quant à lui, rejoint Stanley à la place habituelle:

"Amir- De retour !

Stanley- Oui, plongé dans son livre.

Amir- Un problème ?

Stanley- Non, aucun ! Ferme le livre et le regarde, J'avais quelque chose de très important à vous raconter mais vous êtes partis.

Amir- Mais tu peux me le dire maintenant .

Idriss arrive.

Idriss- Dire quoi, en s'asseyant ?

Stanley- je voudrais vous dire que...., gêné. Je suis tombée d'amoureux de...

Amir- le coupe, d'Annaëlle ? Toi aussi ?

Idriss- Toi aussi ? Eh bien!

Stanley pince les deux gars.

Stanley- Arrêtez de me couper la parole, connards.

Amir et Idriss- D'accord.

Stanley- Je suis tombé amoureux de Farooq Ali.

Idriss- Farooq Ali, le joueur de rugby ? Celui à la mâchoire carré, dentition impeccable, tombeur de sa promo?

Amir- LE Farooq Ali de la L2 Géographie ?

Stanley- Oui.

Amir et Idriss sont choqués.

Stanley- Ne faites pas cette tête. Vous savez très bien que les femmes ne m'intéressent pas. De plus, il est très beau. Avec ses cheveux si soyeux !

Amir- Oui, enfin, bon, ce n'est pas LE plus beau de toute l'université.

Idriss- N'empêche, il est assez beau.

Amir- Idy, franchement.

Idriss- Quoi? Laissons notre ami savourer le goût de l'amour. Pose sa main sur l'épaule de Stanislas, en tout cas tu peux compter sur moi. Je te soutiendrai toujours.

Amir- Regarde Idriss de travers, comment ça "compter sur toi"? Regarde Stanislas, tu peux compter sur NOUS, en insistant sur le "nous". Remarque, maintenant que j'y pense, c'est quand même une peu glauque.

Stanley- désespéré, qu'est-ce qui est glauque encore?

Amir- Tu es homosexuel. Ça veut dire que tu aurais très bien pu tomber amoureux de nous deux !

Stanley- Tu m'exaspères. C'est à cause de ton comportement enfantin que mes sentiments ne sont pas pour toi. D'ailleurs j'ai ressenti cela de façon inattendue.

Idriss- Comme tout amour, mon cher.

Amir- sérieux, et tu penses qu'il ressent la même chose que toi?

Stanley- à vrai dire, je ne sais point. Mais il fût un temps où toute mes créances se basaient sur l'idée que l'amour engendre la haine. Par conséquent, je me résignais à ne tomber point amoureux de peur que je puisse inciter un quelconque être doué de sens à vouloir me haïr. Donc, je ne puis dire s'il ressent les mêmes sentiments que moi ou non.

Idriss- L'heure n'est point à la philosophie. Mais comme le disait notre humble et sage homme, Monsieur René Descartes : "[...] il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés." Il entend par là de tes sens. La signification à ta situation: fie toi à ton cœur et non à ton instinct, avec un clin d'œil.

Amir- Donne les références.

Idriss- Ce n'est point quand même sorcier. C'est: "Descartes René, and Marie-Frédérique Pellegrin. Méditations métaphysiques. Flammarion, 2009."

Amir- J'irai emprunter le livre. Cela m'a l'air intéressant.

Stanley- Méditations métaphysiques traite fréquemment de la relation homme-esprit-Dieu.
Il met en avant la mise en place de l'être (le verbe). Bref je n'en dis pas plus.

Amir- D'accord. Je vais l'emprunter alors.

Stanley- Fermons la parenthèse. Qu'est-ce que vous en pensez de cette nouvelle? C'est important d'avoir votre avis parce que vous comptez beaucoup pour moi.

Idriss- Mois sincèrement, cela ne me déplaît point. Après, il faut voir avec l'autre écervelé d'Amir.

Amir- en regardant Idriss, Enfoiré. Regardant Stanley, Non ne t'inquiètes pas. Nous sommes tes potes après tout. Le plus important c'est que nous nous aimons peut importe les personnages secondaires de nos vies. Mais sinon, moi j'ai plein de questions.

Idriss- Moi aussi, en levant la main.

Stanley- D'accord.
1- Non, je ne l'ai pas encore dit à mes parents.

2- Non, je ne l'ai pas encore avoué à la personne concernée.

3- J'attends de voir comment il va se comporter avec moi lorsque je vais faire certains approches; alors que je sais très bien que les joueurs de rugby ne nous aiment pas du tout.

4- Ce que je vais faire s'il me met un râteau ? Je préfère rester optimiste pour l'instant. On verra lorsque le moment sera venu.

Et voilà. J'ai répondu à vos questions, avec un sourire charmeur.

(Note d'auteur 😅 : Essayez de deviner quels étaient les questions 😉)

Idriss- Tu nous exaspères, boude.

Amir- Ton anticipation et ta perspicacité m'étonnera toujours, boude.

Stanley- Moi aussi je vous aime."

Stanislas leur donne chacun un bisou sur la joue et leur rend un très beau sourire. Une personne était cependant caché et a vu le baiser. Cette personne se met en colère et part. Stanislas, Amir et Idriss prennent leur affaires et rentrent chacun chez soi.

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant