Péripéties inattendues

Chapitre 10: En route

Quelqu'un frappe à la porte. Maïra s'approche de la porte, inspire puis expire, et ouvre la porte. Elle s'étonne de la personne qui est devant la porte. La personne rentre avec un sourire du moins plus séduisant :

"Maïra- Tu viens faire quoi ici?

...- Je viens bien sûr te voir. Tu m'as manqué, en s'approchant pour faire un câlin.

Maïra le repousse.

Maïra- Tu es malade ou quoi? Pourquoi tu fais cela?

...- Je viens de te dire. Tu m'as manqué.

Maïra- Amirdine, je vais te le dire de façon très claire et précise : je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé, et je ne pense pas qu'un jour je pourrais t'aimer. Alors pour le soit-disant amour que tu portes pour moi, relâche ma famille.

Amirdine- Non.

Maïra- Mais pourquoi, bon sang, es-tu aussi têtu comme cela?

Amirdine- Tout simplement parce que je t'aime. Je suis venu ici, expressément pour connaître ta réponse. Je ne suis pas venu négocier. Alors, avec un air plus que sérieux, tu te maries avec moi ou ta famille meurt ?

Maïra- réflechit quelques instants puis répond, d'accord pour le mariage, dit-elle depitée par ce qu'elle vient de dire.

Amirdine- C'est bien ce que je pensais. Maintenant prends cette robe et va l'enfiler. On se marie dès aujourd'hui.

Maïra- Quoi, dit-elle ée? Pourquoi aujourd'hui ? N'as-tu pas dis que je te donnerai la réponse aujourd'hui puis tu choisiras une date?

Amirdine- Changement de plan de dernière minute."

Maïra confuse se demande bien comment sortir de cette situation. Elle prend la robe avec dégoût et monte dans sa chambre. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'Amir a tout entendu et compte bien agir. Amir était arrivé peu de temps après l'arrivée d'Amirdine et qu'il s'est caché pour écouter la conversation des deux interlocuteurs.
Amir demande à Lucia par message d'appeler la police et de se se tenir prête. Pendant ce temps, Amir tente d'être le plus discret possible pour ensuite suivre Maïra et la sauver. Il entend soudain Amirdine parler au téléphone :

Amirdine- Oui. Je vous demande de préparer les otages et envoyer vers la place que je vous ai indiqué.

Interlocuteur-...

Amirdine- Mais comment j'ai fais pour recruter un idiot pareil? Je t'ai dis la place de XXXXX."

Amir prend note de l'adresse et l'envoie à Lucia pour accompagner les policiers pour sauver la famille de Maïra. Puis, il s'éloigne de la maison tout en la surveillant, et éviter de se faire repérer.

Quelques temps après, dans la maison...

"Maïra- pff, en descendant dans le salon.

Elle avait les cheveux attachés en chignon bas. Sa robe était en soie,longue avec manches longues. Il y avait de la dentelle avec des perles sur la poitrine.Elle a mis des chaussures plats, n'ayant pas préféré les compensés qu'Amirdine lui avait offert. Elle a ajouté à sa tenu un bracelet en perles et de petites boucles d'oreilles, en perle.

Amirdine- se retourne pour la regarder, tu es sublime ma tendre femme.

Maïra- Non mais! Et puis quoi encore? Tu enlèves ma famille, tu me mets dans un tel merd**er, tu m'impose un dilemme en sachant bien ce qui m'attend, et puis tu oses dire que je suis sublime ?
Non mais je n'y crois pas !

Amirdine- Arrête de parler! J'en ai assez entendu.

Maïra- En plus ça vient me donner des ordres. Non mais n'importe quoi! Après quoi, tu vas me taper? Pff, je me demande comment tu fais pour te réveiller en laissant ton cerveau sur le lit. En même temps, je doute que tu en aies un. Faudrait voir ta tête !

Amirdine- J'ai dis, suffit!

Maïra- Je ne t'ai pas demandé de m'épouser. Alors tu vas devoir supporter mes critiques, mes plaintes et le fait de jacasser toute la journée. Non mais! À qui tu demandes de se tai...

Maïra reçoit une grosse gifle de la part d'Amirdine, ce qui la fait tomber par terre. Amirdine la prend par le bras en la serrant fort et la gifle une deuxième fois.

Amirdine- Je t'ai dis de te taire. Si tu ne veux pas que je m'énerve encore plus alors tâches de te taire jusqu'à nouvel ordre."

Maïra, traumatisée et choquée par la gifle qu'elle a reçu, se met à verser des larmes incessantes dû à la douleur. Elle n'ose pas ouvrir la bouche pour parler. Amirdine la prend de force et la sort dehors et lui demande de monter dans la voiture. Elle monte sans se résigner.
La voiture part. Amir prend sa bicyclette et suit la voiture noire et faisant attention à ne pas se faire remarquer.

(Note d'auteur😅 : lorsqu'on est habillé de façon séduisant: t-shirt blanc mettant en avant un corps imposant, avec un jean mettant en valeur les formes, casquette à l'envers, avec des baskets blanches, tu ne peux que te faire remarquer!)

Après quelques minutes, le conducteur de la voiture noire remarque qu'on les suit. Il demande à s'arrêter et il s'arrête. Amir se fait prendre et décide d'intervenir de façon à ne pas éveiller les soupçons :

"Le conducteur- Hé Monsieur, puis-je savoir pourquoi vous nous suivez ?

Amir- Moi ? Pourquoi je vous suivrais? Je n'ai pas que cela à faire. D'ailleurs je pourrais même penser que c'est vous qui me suivez!

Le conducteur- Euh...je suis devant vous! Comment puis-je suivre quelqu'un qui est derrière moi?

Amir- Ah oui c'est vrai, avec un sourire gêné. Autant pour moi.

Amirdine- dans la voiture en train de crier, dépêche toi de régler cela. J'ai un mariage à célébrer moi.

Le conducteur à Amirdine- Oui patron.

Amir- profitant de l'occasion. Monsieur, je dois aller à la place XXXXX, ma tante m'attend là-bas. Elle est sérieusement malade et c'est une tante que j'aime tellement, faisant semblant d'être triste. Après ma mère c'est ma seule famille,et..., faisant semblant de commencer à pleurer. Enfin, pourriez-vous indiquer le chemin ?

Le conducteur- Ok bon, arrêtez de pleurer. Suivez-moi derrière, je vais au même endroit. Je vous laisse.

Amir- Oui merci beaucoup, faisant semblant d'essuyer des larmes inexistantes.

Le chauffeur remonte dans la voiture et explique la situation à Amirdine. Puis il reprend la route.

Amir- en suivant la voiture, Quel con ce gars! Il a même cru à mon histoire. S'il savait que je n'ai même pas de tante.
La chance d'être fils unique! Je suis le seul beau gosse des Mehdi. Il y a de quoi se vanter."