Chapitre 30: À l'hôpital...

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Amir- May i ?

Maïra hoche un oui de la tête. Amir est sur le point de l'embrasser lorsque...

Maïra- se réveille d'un bon, NOOOOOOOOOON !!!!

Maïra se retrouve assise sur un lit d'hôpital, en sueur. Lucia qui dormait près d'elle sursaute.

Lucia- Bon sang Maïra, c'est quoi cette façon de se réveiller, inquiète ? Ça va ? J'appelle tout de suite l'infirmière.

L'infirmière arrive. Elle regarde ses constantes puis l'interroge.

Infirmière- Madame, savez-vous où vous êtes ?

Maïra se regarde et se retrouve avec des vêtements d'hôpital, une perfusion à proximité.

Maïra- Vu l'environnement morbide, assise sur un lit qui ne semble pas être la mienne, d'autres alités qui sont à côté et qui sont étonnés de me voir revenir à la vie, j'en déduis que je suis au cimetière, avec un air sarcastique. Je plaisante Madame, rigole. Je suis bien sûr à l'hôpital, lui sourit.

Infirmière- sourit, ah vous m'avez fait peur.

Lucia- Je croyais que tu avais perdu ton humour, mais à ce que je vois, c'est que l'humour ne t'a pas perdu de vue, désespérée.

Infirmière- Je vais informer le docteur. Je vous laisse.

Sur ce, l'infirmière sort de la chambre.

Lucia- Tu vas bien Maï-mimi? Tu m'as tellement manqué, au bord des larmes.

Maïra- Combien de temps ai-je dormi ?

Lucia- 24 jours.

Maïra- choqué, pardon ? Pense, pourtant j'ai eu l'impression d'avoir passé seulement une journée là-bas ! Donc 1h là-bas correspondrait à une journée ici ? À Lucia, dis-moi quel heure est-il ?

Lucia- 9h du matin. Tes parents ne vont pas tarder à arriver. Je leur avais dit que je prendrais le relais jusqu'à maintenant.

Maïra- ça se voit à tes cernes. Ma petite chérie, je te remercie énormément d'avoir veillé sur moi, émue.

Lucia- À ce propos, triste, je...

Les parents et le frère de Maïra entrent.

Imran- Maïïiiiii ! Ma vanille*, en pleurant ! Tu es debout, lui sautant au cou !

Maïra- émue, Ohhh mon petit chocolat*! Oui je suis debout, maintenant !

Ma vanille* = surnom qu'aime bien donner Imran à sœur à cause de la couleur de ses cheveux.

Mon petit chocolat* = pareil pour Maïra à son frère.

Imran se détache de sa sœur.

Habiba- Tu nous as tellement manqué.

Maïra essaie de se relever mais ressent une forte douleur au ventre, elle retombe sur le coussin. Elle gémit de douleur.

Maïra- difficilement, qu'est-ce qui m'est arrivé au ventre ? Pourquoi....j'ai un... bandage ?

Habiba- C'est Élisa. En apprenant que tu étais dans le coma, elle voulait mettre fin à tes jours. Elle voulait soi-disant, abréger ta douleur. Du coup, elle est venue ici lorsque personne ne veillait sur toi et t'a planté un coup de couteau. Heureusement qu'une infirmière qui passait faire un check-up l'a vu et a appelé la sécurité pendant qu'elle l'éloignait de toi, sinon.....

Maïra- J'étais dans le coma ? Nostalgique, Ah. Puisque vous n'étiez pas là, comment avez-vous su ?

Ali- C'est justement cette infirmière-là qui nous a informé.

Maïra- pense, je comprends pourquoi j'ai reçu une telle douleur lorsque j'étais allée au rendez-vous avec Amirdine. Donc tout ce qui se passait ici avait pour répercussion dans le rêve que j'ai fait.
À son père, D'accord.

Habiba- hésitante, il y a autre chose que tu dois savoir. Lucia, Ali, Imran, vous pouvez sortir un moment s'il-vous-plaît ? J'aimerais m'entretenir avec elle pendant quelques temps.

Lucia- Bien sûr. Prends la main d'Imran, Imy chou, amadoue, et si on allait à la cafétéria de l'hôpital ? Je vais t'acheter de très bonnes choses.

Imran- enthousiaste, Youpii ! On y va !

Les trois sortent.

Habiba- à sa fille, je n'ai pas eu l'occasion de te dire vu que tu allais en cours et tu étais tombé dans les vapes, mais....

Maïra- Tu peux tout me dire m'man. Je suis prête à tout entendre.

Habiba- triste, tu as une maladie du nom de "maladie des 100 ans". Elle détruit petit à petit ton corps et cela s'étend sur des années. Comme c'est une maladie héréditaire, on n'a pas trouvé de remède. Le docteur a dit qu'elle ne fait apparition qu'une a deux fois par an et que ce n'est que lorsque tu seras âgée que les symptômes s'aggraveront.

Maïra tombe des nues.

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant