Chapitre 3: Une rencontre dangereuse

22 2 1
                                    

La semaine se termine et Maïra est toujours tendue par la disparition de sa famille. Le vendredi, lorsqu'elle rentre de l'école, elle trouve un autre papier plié avec le même symbole que l'autre fois. Elle le prend, monte dans sa chambre s'assoit sur le lit et lit le message :

" Salut ma belle! N'oublie pas que demain tu dois venir sauver ta chère petite famille. Si tu envoies la police, tu le regrettera toute ta vie."
Elle commence à se poser des questions :

" -Avant tout, déjà, comment est-ce qu'il ou elle connaît ma famille ?
- Pourquoi détient-il ou elle ma famille ?
- Et ce symbole, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, mais je ne sais pas vraiment où!
- Qui est cette personne ? Pourquoi il/elle m'appelle "ma belle?
Elle commence à fixer le symbole curieusement puis se rappela d'où ça vient.

- Et si c'était...? Non.. non...nooooon!
(Elle commence à pleurer de colère, d'angoisse)

Elle réfléchit longuement avant de s'endormir de fatigue. Depuis le début de la semaine, la disparition de sa famille, elle n'a rien mangé.
Le lendemain matin, elle se réveille, prépare ses vêtements prend une douche bien fraîche, s'habille. Elle met un jean bleu , une chemise à carreaux noire et blanc une petite écharpe au cou et des bottines noirs.
Elle descend pour manger, puis prend un couteau et le met dans sa bottine ; de façon à ce qu'elle ne se blesse pas. Elle attache ses cheveux avec des épingles. Et pour les camoufler, elle met un chouchou par dessus. Elle prend un petit sac et sors pour aller au rendez-vous.
Arrivée au supermarché, elle commence à attendre. Quelques minutes plus tard, un gars costaud, genre Kris Jones s'approche de Maïra et l'interpelle:

"Le gars- Suivez moi!
Maïra- En fait, j'attends quelqu'un ici donc je ne comprends pas pourquoi....

Le gars ( lui coupant la parole)- J'ai dis suivez moi, si vous voulez vraiment revoir votre famille !

Maïra- ...."

Maïra suit le gars avec méfiance. Quelques temps plus tard, ils arrivent dans une sorte de garage. Le gars ouvre le rideau métallique du garage, fait entrer la jeune femme puis referme. Il l'emmène dans un bureau où elle voit sa famille sur une chaise chacun, bâillonné et ligoté. Rien qu'en voyant cela, elle commence à verser des larmes et là:

"...- Salut ma belle ! Contente de te revoir.

Maïra (se retournant brusquement avec colère)- Toi? Qu'est-ce tu veux à ma famille ? Que t'a-t-il fait pour que tu les traite ainsi ?

...- Oh mais elle ne m'a rien fait, ne t'inquiètes pas ! C'est toi que je veux, seulement toi !
Maïra- Ah bon? T'aurais pu me kidnapper moi et pas eux! Comment peux-tu être aussi bête et connard en même temps ?

...- Tu sais, ça me fait plaisir de savoir que tu t'inquiètes pour moi, vraiment ! Mais si je t'avais kidnappé, ça aurait été plus facile, et la facilité n'est pas dans mon dictionnaire.

Maïra- Je vois ça. Maintenant relâche ma famille; je suis venue jusqu'à toi, non?

...- Non, tu n'es pas venue jusqu'à moi. (Avec colère) TU N'ES JAMAIS VENUE JUSQU'À MOI!

Maïra- Déjà arrête de crier sur mes oreilles ! Tu me casses les tympans.

...- Oh désolé, ma belle!

Maïra- Tu n'as toujours pas changé hein. On se connaissait à peine et Monsieur pensait déjà au mariage. Je t'avais dis que je ne voulais pas de toi, mais qu'est-ce tu ne comprenais pas là-dedans ? En élevant la voix, T'a même failli me tuer à cause de ton obsession de merde! C'est comme ça qu'on conquiert une femme?

...- Ne me fais pas la morale, ok? Je ne suis pas ton pote ni ton petit frère!

Maïra- Là-dessus, je suis d'accord avec toi: je ne suis pas ton pote ni ta grande sœur. Maintenant, pour ton plus grand bien, relâche ma famille.

...-Non!

Maïra- Amir! Tu vas relâcher ma famille, sinon ça ne va pas bien se passer pour toi, en le pointant du doigt!

Amir- Non! Tant que tu ne m'auras pas épousé, je peux t'assurer que je ferai subir à ta famille un des grands supplices!"

Amir court vers la chaise d'Imran, le détache et le tient en pointant un revolver sur sa tête. Puis, il regarde Maïra avec un sourire sournois:

"Amir-😈
Maïra (en colère)- Espèce de sale connard, maraud! Relâche mon petit frère!

Amir- Pas tant que tu ne m'auras pas épousé, chérie.

Maïra- Mais tu n'es vraiment qu'un nodocéphale toi!

Amir- Tête de nœud, connard, maraud, dis ce que tu veux mais à la fin tu devras choisir entre ta famille, en particulier le tout petit et mignon Imran ou, bien-sûr le fort et l'intelligent Amirdine Ahmed 😎.

Maïra- Amirdine Babouin oui!

Le gars qui avait accompagné Maïra jusqu'au garage se met à rire de la blague. Amir le dévisage du regard et aussitôt le gars ravala son rire.

Amir- Maïra chérie, tu vois ce revolver pointé sur la tête de ton frère ? Eh bah, je veux t'informer que c'est un revolver type Colt Anaconda. Il fait partie des revolvers les plus imposant. Son tir est plus précis qu'une moustique qui pique l'homme. Donc si je venais à tirer dessus, ton petit frère....

Maïra- Ok c'est bon, d'accord j'accepte !"

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant