Chapitre 24: Retour à l'école

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Elle se lève pour aller refermer les fenêtres ouvertes, lorsqu'elle voit une silhouette d'homme baraquée regardant vers elle. Elle se dépêche de fermer les fenêtres en mettant le loquet et descend vite voir qui est la personne.

À peine ouvert la porte d'entrée, elle voit la silhouette qui s'enfuit. Serait-ce Amirdine qui se serait enfuie de la prison? Un des sbires d'Amirdine, qui serait venu pour se venger? Amir, qui veut la voir? Un des copains d'Amir? Ou quelqu'un d'autre avec de mauvaises intentions ? N'ayant pas d'idée, elle referme la porte à double tour et monte dans sa chambre pour dormir.

Le lendemain, mardi, elle prépare ses affaires pour l'école. Sa mère la persuade de rester se reposer étant donné son état qui laisse à désirer mais Maïra la rassure.

Arrivée à l'école, devant la salle de classe pour le cours de Physiologie rénale en compagnie de Lucia ...:

"Lucia- Alors, tu te sens mieux ?

Maïra- Non pas encore. Mais j'espère aller mieux pour cette journée.

Idriss rejoint les deux femmes, affolé.

Idriss- Dites moi mesdemoiselles, vous n'auriez pas vu Amir par hasard ?

Maïra- Non. Pourquoi ? Il y a un problème ?

Idriss n'a pas le temps de répondre qu'il court déjà au loin.

Maïra- Bizarre ! S'adresse à Lucia, bon moi je vais aux toilettes un moment. Je reviens.

Lucia- Pas de soucis. Mais si jamais tu te sens, ne serait-ce qu'un petit peu mal, appelle moi de suite."

Maïra la rassure et se dirige vers les toilettes des filles. Elle entre, se rince le visage. Lorsqu'elle ressort, elle voit Amir adossé au mur à côté de l'entrée des toilettes pour hommes, en train de discuter de façon romantique avec Axara Lim, une étudiante de la même promotion qu'Idriss. Elle se dépêche de partir et se cacher pour écouter la conversation. Amir remarque bien sa présence mais ne fait pas attention à elle et continue sur sa lancée :

"Amir- Alors ma belle, tu me disais quoi à l'instant ? En fait, il y a eu récemment un vent qui est venu déranger mes oreilles donc je n'ai pas pu entendre ta douce voix.

Maïra- au loin chuchotant en espionnant, l'enflure. Donc maintenant, je suis un vent? Eh bah, que ce fameux vent t'emporte, toi et tes bijoux de famille. Regarde moi ces cheveux toutes crasses et hideux. Et dire que je commençais à l'apprécier.

Les pensées de Maïra- Rectification de la phrase : "Et dire que je commençais à l'aimer."

Maïra- à ses pensées, Oh toi la ferme.

Amir- à la jeune femme, dis moi tu connais Idriss Looney ?

Axara- Oui bien-sûr. C'est un étudiant de notre promotion, regarde Amir avec attention. Pourquoi mon chou, en caressant sa joue avec son index?

Amir- zieute Maïra et tourne son regard vers Axara, eh bah tout simplement parce que...."

Amir s'approche de l'oreille de la femme en faisant semblant de vouloir l'embrasser. Maïra voit cela, perd patience et s'en va vers la salle retrouver Lucia. La sonnerie de début du cours retentit. Les étudiants entrent dans la salle avec Amir en dernier. Et le cours commence. Deux heures plus tard, c'est la fin de tout les cours (car l'université prend son après-midi). Maïra sort de la salle, un livre acollée à sa poitrine et accompagnée de Lucia lorsqu'elle croise encore une fois Idriss, inquiet :

Idriss- Maïra, dis-moi, s'il-te-plaît, que tu as vu Amir!

Maïra- Bah...

Elle n'a même pas le temps de répondre qu'Amir sort de la salle, tête baissée. Idriss voyant son alter ego, lance à celui-ci une droite. Maïra et Lucia sont choquées et assistent à la scène.

Amir- relève la tête, choqué, Non mais ça va pas ?

Idriss- Enfoiré, je t'ai cherché partout depuis ce matin et je ne te trouvais pas! Tu peux me dire où tu étais ?

Amir- reprend son calme, Oui mais il n'y avait pas besoin de me cogner si fort, andouille.

Idriss- inquiet, tu sais bien qu'on se retrouve tout le temps devant l'université à une heure précise et toi tu décides aujourd'hui de faire cavalier seul. Passons, il y a une chose bien plus urgente que cela. C'est Aiden. Il faut vite qu'on aille le voir. Alors magne toi, imbécile.


(Petite info: Maïra rentre par la suite à la maison et n'assiste pas à ses cours de la journée, avec sa maladie.)

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant