Péripéties inattendues

Chapitre 34: Discussion sérieuse avec son intérieur

En pleine conversation intime avec ses pensées tout en faisant les cents pas, dans sa chambre....

"Amir- Bon sang, tu fais chier avec tes réflexions moralisateurs !

Les pensées d'Amir- Qu'ai-je dis ? Je suis pourtant tes pensées ! Alors un peu de respect s'il-te-plaît ! Voltaire a dit il y a quelques temps : "On parle toujours mal quand on n'a rien à dire". Donc tu n'as point à dire, c'est pour cela que tu t'en prends à moi. Sache que je ne suis que le reflet de ce que tu ressens vraiment dans ton cœur.

Amir- Qu'est-ce qui te fais croire que je ressens quelque chose, finit par s'asseoir ?

Les pensées d'Amir- Et tu vas donc me dire que ce qui s'est passé au cours de cet après-midi t'a laissé indifférent ?

Amir- Fous moi la paix avec ça !

Les pensées d'Amir- Tu recommences ! Combien de temps vas-tu te mentir à toi même en te disant que tu la déteste ? Tu sais que comme je suis la personnification de tes sentiments et tes réflexions, je peux m'envoler. Et je sais très bien que tu vas les refouler. C'est mon rôle de les faire ressortir, mon coco.

Amir- soupire, Je ne sais pas pourquoi elle me rend fou !

Les pensées d'Amir- Fou de quoi ? Je connais la réponse mais je veux te l'entendre dire.

Amir- Quand je la vois, je suis fou de rage.
Quand elle n'est pas là, je suis fou d'inquiétude.
Quand elle est près de moi, je suis fou d'admiration et d'excitation comme un enfant voulant jouer au parc.
Quand elle s'adresse à quelqu'un d'autre, je suis fou de rage aussi.

Les pensées d'Amir- Tu as dit à moitié l'exact contraire de ce que je voulais entendre. Mais c'est déjà un début. Je ne vais pas te dire ce que tu ressens pour elle. Je ne vais pas non plus te dévoiler ce que tu dois découvrir par toi-même. Le cœur n'est qu'un organe et pourtant il ressent énormément de choses que même nous les pensées, ne sont pas capable d'exprimer. Donc on s'efforce juste d'en donner des indices. Mais c'est à vous, pauvres âmes chétifs, d'aller chercher et découvrir ce que vous ressentez exactement.

Amir- Hum.

Les pensées d'Amir- Quoi hum ? Je sors tout un monologue sur la confiance aux sentiments et toi tout ce que tu trouves à dire c'est hum ?

Amir- Et tu veux que je dise quoi ? Instinctivement, qu'elle me plaît ? Qu'elle m'attire ? Que je suis éperdument fou amoureux d'elle et que c'est ce sentiment qui fait que quand je la vois ça m'énerve ?

Les pensées d'Amir-...

Amir- Eh ho ? Tu es là ? Réponds moi bordel !"

Les pensées d'Amir ont disparu laissant Amir se rendre compte de ce qu'il vient de dire. Il retombe sur son lit, fatigué de cette conversation et s'endort rapidement.

~~

Dans sa chambre, assise par terre pour faire une relaxation...

"Les pensées de Maïra- Madame, ce n'est pas en te relaxant que tu vas oublier ce qui s'est passé !

Maïra- Tu vas encore remettre ça sur le tapis ?

Les pensées de Maïra- Eh bah oui. En tant qu'unique "pensées", je me dois de faire revivre cette scène où tu as collé ta poitrine contre sa tête. Enfin notre poitrine, plutôt. Je ne sais plus.

Maïra- Laisse-moi tranquille pour une fois.

Les pensées de Maïra- N'oublions pas, petite idiote, que tu as eu l'audace d'aller t'asseoir sur ses genoux pour faire fuir une femme alors que tu aurais pu agir autrement.

Maïra- C'était juste instinctif. En voulant agir, je n'ai pas eu recours à toi pour savoir quoi faire exactement. Donc si tu veux bien m'excuser !

Les pensées de Maïra- Pourquoi tu le hais ? Juste, pourquoi ?

Maïra- Il a un comportement nonchalant qui m'énerve, toujours là à faire l'intéressant.

Les pensées de Maïra- Depuis que vous vous êtes rencontrés, as-tu vraiment cherché à savoir quel genre d'homme il est vraiment ? As-tu essayé d'avoir une vraie discussion avec lui ? Et essayé d'en apprendre plus sur lui ?

Maïra-....

Les pensées de Maïra- "Ne jamais juger un livre à sa couverture » ! Si malgré cela tu continues toujours à faire la difficile alors même moi, tes pensées, ne sera plus de tes côtés.

Maïra- Mais comment faire alors ? Je ne vais quand même pas aller le voir et faire : "Hé, salut ! Alors j'ai pu discuter avec mes pensées et je me suis dit qu'on devrait prendre le temps de discuter ensemble pour que je puisse te connaître un peu mieux !"

Les pensées de Maïra-...

Maïra- T'es là ? Moralisatrice ? Moralisa ?"

Les pensées de Maïra ont disparu laissant celle-ci se rendre compte de ce qu'elle doit faire. Elle sort de sa chambre en prenant quelques médicaments, descends au salon pour dîner avec sa famille (sa tante y compris). Le dîner se passe en silence au vue de la situation délicate dont est confronté la jeune femme et sa tante.