💫Spécial vacances Amir- Maïra 💫

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Partie 1

Nous sommes en vacances. La famille Ali Khan a décidé de partir en ville faire un peu de shopping sous les demandes incessantes du petit Imran, qui a 5 ans rappelons-le. Ils vont de boutique en boutique et prennent tous chacun au moins un vêtement. Maïra n'étant pas enthousiasme, n'arrive pas à choisir quelque chose. Imran lui choisit donc un collier fine avec quelques perles.

De retour à la maison, ils déposent tous chacun leurs courses dans leur chambre puis, Habiba et sa fille entrent en cuisine pour préparer le déjeuner. Par la suite tout le monde passe à table. Le déjeuner se déroule en silence, enfin presque:

« Ali- Habiba, hésitant !

Habiba répond sans le regarder.

Ali- Euh... depuis...euh....Enfin je....

Habiba- regardant son assiette, Parle donc.

Ali- Ce que je veux dire c'est que... Tu sais que...enfin...

Imran- Papa ! Depuis quand tu te creuses les méninges avant de parler ?

Ali regarde avec son fils avec un air d'incompréhension.

Maïra- Depuis que "sa" sœur a décidé de partir finalement de notre auberge.

Ali rétorque avec une voix très calme.

Ali- Maïra, c'est ta tante quand même !

Habiba dépose brusquement sa cuillère sur la table et regarde finalement son mari.

Habiba- C'est bien ça le problème ! C'est leur tante ! Personnellement, j'aurais préféré qu'elle ne soit que ta sœur. J'aurais à la limite toléré ses agissements envers moi. Mais s'en prendre à mes enfants et de façon aussi cruelle ? Lorsque Maïra était à l'hôpital, qu'a fait ta sœur ? Elle l'a attaqué physiquement mais aussi psychologiquement.

À ces mots, Maïra se raidit.

Habiba- Et je te rappelle qu'elle a failli tuer le seul fils que tu as !

Ali- sur la défensive, Et toi qu'est-ce que tu as fait hein ? Dis-moi, qu'est-ce que tu as fait ?

Imran- Le déjeuner semble être parti en cacahuètes ! Je vais dans ma chambre moi.

Sur ce, il se lève en débarrassant son assiette, puis court vers sa chambre. Maïra le suit en débarrassant toutes les assiettes, même ceux des parents qui n'avaient pas fini de manger. Elle se rend dans la chambre d'Imran.

Du côté des parents....

Habiba- C'est vraiment fort d'oser commencer une dispute devant les enfants !

Ali- Je pense qu'ils sont assez grands pour comprendre la situation.

Habiba- outrée, Ah bon ? Donc toi tu trouves ça normal de balancer des traumatismes vécus par ces enfants comme ça et leur faire revivre leur pire cauchemar ?

Ali- Et toi tu ne pourrais pas mieux protéger tes enfants, crie-t-il ?

Habiba reste de marbre, choquée par ce qu'elle vient d'entendre. Elle reste silencieuse, regardant son mari avec peine et colère. Elle décide finalement de répondre.

Habiba- Je pourrais mieux les protéger si leur père était un tant soit peu coopératif. Mais à ce que je vois même ça, c'est compliqué pour toi.

Ali- Comment ça, "même ça » ?

Habiba- désespérée, Laisse tomber. Je n'ai pas envie de recevoir une autre gifle de ta part. Celle que j'ai reçu il y a des années de cela m'a bien fait retenir la leçon.

Ali- Je croyais qu'on avait déjà réglé cette histoire !

Habiba- Tu sais quoi ? Ça me fatigue de plus en plus de m'énerver contre toi alors ça ne vaut vraiment pas peine. Je vais dans ma chambre.

Ali soupire et la retient par le bras. Il lui parle avec la plus grande des douceurs.

Ali- Écoute ma femme, cette situation entre nous m'insupporte tellement. Je n'aime pas lorsque tu es en colère contre moi. Je n'arrive pas à trouver la sérénité, ni le sommeil juste parce que tu m'en veux. Ce qui s'est produit dans le passé doit rester dans le passé. Et je me suis excusée pour cela. Je suis vraiment désolée si je t'ai contrarié. Je t'aime Habiba.

Habiba- lance, Fais toi pardonner autrement. M'amadouer avec des mots ne marche plus avec moi. Maintenant lâche mon bras, j'ai sommeil. »

Sur ce, Habiba se retire et va dans sa chambre laissant son mari s'en prendre à lui-même. Ali se pose sur le canapé, prend la télécommande sans allumer la TV et regarde dans le vide. En entrant dans la chambre, Habiba referme derrière elle, et pleure sur son lit.

Du côté de la fratrie, au même moment de la dispute....

Maïra toque sur la porte de la chambre de son frère.

« Imran- Qui est là ?

Maïra- Le facteur !

Imran lui ouvre et la laisse entrer. Ils vont tous les deux s'asseoir sur le lit lorsqu'ils entendent d'en haut son père crier "Et toi tu ne pourrais pas mieux protéger tes enfants ?".

Imran- On dirait que nos portes ne sont pas insonorisées, maussade.

Maïra- inquiète, oui. Comment tu connais ce mot ?

Imran- Je l'ai appris à l'école avec mon professeur qui crie tout le temps à une maîtresse, en imitant ironiquement : "Insonorisez ces portes s'il-vous-plaît ! Cette dame n'arrête pas de me casser les oreilles avec son chant à casser un verre !"

Maïra rigole mais reste triste et inquiète pour son frère. Elle tente donc de le rassurer.

Maïra- Ça va aller ! Maman va lui pardonner, j'en suis sûre !

Imran- Tu me dis ça à moi ou à toi-même ?

Maïra- Les deux. »

Sur cet Imran s'endort sur son lit, avec Maïra qui le berce. Elle finit elle aussi par s'endormir.

~Ellipse de l'après-midi, du dîner du soir s'étant passé dans le silence~

En pleine nuit, à 22h30...

Maïra reçoit une notification sur son téléphone.

*Amir
Bonsoir ! Je dérange cheveux ébènes ? *

Elle ouvre la messagerie et répond en souriant.

Maïra ->Non non. Discutons ! Ça me fait beaucoup plaisir de te parler...

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant