Chapitre 41: Action- réaction

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Ali- Qui t'a fait ça ?

Élisa- Ta chère petite fille et son petit ami, en pointant du doigt les concernés.

Amir, Maïra et Imran la regarde, choqués.

Élisa- Joue la victime, j'étais en train de passer du bon temps avec le petit et d'un coup Maïra rentre en embrassant son petit ami. Je leur ai demandé pourquoi ils ne sont pas allés en cours, et là ils m'ont attaché. Ils ont aussi attaché le petit dans la chambre. Ils sont allés dans sa chambre et, l'ont fait, avec un air accusateur.
J'ai essayé de crier mais je ne pouvais pas, avec des fausses larmes. Quand ils ont fini. Ils ont fait descendre le petit et sont restés là à se moquer de moi, essuie ses larmes.

Ali se retourne vers Amir s'avance vers lui avec un air décidé.

Amir- Monsieur, je serais vous, je n....

Amir reçoit une gifle.

Maïra- Papa !! Comment peux-tu....

Maïra reçoit à son tour une gifle. Elle tente de parler mais son père la coupe avec une deuxième gifle. Amir regarde Élisa sourire diaboliquement tout en tenant sa joue en feu. Il tourne le regard vers Maïra, versant des larmes non désirées à cause des gifles, sidérée par le fait que son père choisisse de croire sa sœur plutôt que sa fille.

Habiba reste cloîtrée derrière, regardant la scène sans pouvoir agir, encore moins dire quelque chose. Mais une chose est sûre pour elle, c'est qu'elle sait que sa fille ne ferait pas une chose pareille et que sa belle-sœur est tout simplement en train de mentir.
Maïra encore plus énervée, prend la parole malgré la douleur sur sa joue.

Maïra- à sa tante, ALORS COMME ÇA ON MENT ? TU PUES TELLEMENT LE MENSONGE QUE MÊME LA POUBELLE NE VOUDRAIT PAS DE TOI. J'AI UNE DE CES ENVIES DE TE TABASSER.

Ali- MAÏRA !!!!

Ali avance la main pour mettre une troisième gifle mais, elle est arrêtée par Amir.

Amir- regard menaçant, Je ne vous permets pas, Monsieur, de lever la main sur elle ! Laisse tomber la main du père, Surtout si vous n'avez pas écouté sa version.

Maïra- à sa tante, et si on déballait les secrets ? Tu as décidé de déballer les miennes alors, je vais faire pareil. Il faut bien que je te rende la monnaie de ta pièce.
En parlant de monnaie, n'oublie pas que tu es allée dans la chambre des darons et tu as volé la liasse de billets qu'il y avait dans leur chambre. N'oublie pas aussi que tu as MENTI à ce sujet.

Élisa regarde son frère, apeurée.

Élisa- Ali, c'est faux. J'étais allée chercher mon téléphone.

Habiba- Tu n'avais pas dit que tu avais un appel à passer à ton mari ? Et depuis quand ton téléphone se retrouverait dans notre chambre ? Il aurait volé ?

Lorsque Maïra avait vu sa tante voler, elle a juste attendu le temps que celle-ci soit endormie pour en parler à sa mère. Mais sa mère savait que si elle en parlait à son mari, il ne la croirait pas.

Élisa- Je...je...

Ali- s'avance vers elle, est-ce vrai, Élisa ?

Élisa- Mon frère, n'oublie pas que ta fille a vendu sa virgi....

Ali- la coupe, ça ne répond pas à ma question. Ce que Maïra a dit, c'est vrai ou pas ?

Élisa- désolée, c'est vrai. Essaie de se défendre, Mais j'en avais gravement besoin parce que.....

Élisa reçoit une gifle de la part d'Habiba.

Habiba- Je prends les devants lorsque je sais que mon mari n'osera pas lever la main sur sa sœur.

Maïra- N'oublions pas non plus que cette....., dégoûtée, chose qu'on la qualifie de membre de la famille, a voulu tuer mon petit frère.

Habiba- sur les nerfs, C'est quoi cette histoire ?

Amir- calmement, Maïra est justement revenu à la maison parce que son frère était en danger. Sa tante tenait à le tuer avec un couteau qui se trouve en haut.

La mère de Maïra se précipite vers son fils.

Habiba- Mon chéri, c'est vrai ce que l'homme est en train de dire ?

Imran- Oui. Tatie a dit que si je ne lui donnais pas le téléphone, elle me découpera pour faire un barbecue.

Il reprend peur et se blotti contre sa mère.

Imran- Maman j'ai peur. S'il-te-plaît, sauve-moi de tatie !

~~~
Imran avait pris le téléphone de sa tante pour pouvoir jouer avec mais il a entendu des choses compromettantes.

"" Je vais dépouiller mon frère jusqu'à ce qu'il soit sur la paille""

""Ses enfants ne sont des jeux, je peux m'en débarrasser facilement ""

""Ne t'inquiètes pas mon amour, bientôt on pourra devenir riche comme nous l'avons prévu""

Il a donc juste décidé de garder le téléphone ce qui a mis en rogne sa tante.
~~~

Ali est sur le point de parler mais Habiba l'arrête d'un seul geste (l'index sur sa bouche avec un air terrifiant).

Habiba- à son mari, J'ai assez supporté tes gamineries et le fait que tu défendes toujours ta sœur. Avec un calme hors du commun, Mais là, elle vient de s'en prendre à mes enfants. Et ça, je ne cautionne pas du tout. Tu n'as plus un mot à dire là-dessus. Si tu oses ouvrir ta bouche pour protester, tu prends tes affaires et sort.
Je peux tolérer que tu m'insultes, qu'elle m'insulte, qu'elle me parle mal, que TU me parles mal, qu'elle n'ait aucune considération envers mes enfants. Mais de là à leur mettre en danger, tolérance, 0. À Élisa, Tu prends tes bagages et tu sors de chez moi. Et que je ne te revoie plus ici. Si jamais tu ne fais que passer à moins de 5 km de chez moi, je ne donnerai pas cher de ta peau.

Élisa monte dans sa chambre sans discuter, range ses affaires, et part de la maison des Khan.

Péripéties inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant