chapitre 18- Elijah

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Elijah

D'un geste sûr, il me plaque sur le lit. Mon ténébreux se penche sur moi tel une bête affamée, il est d'une beauté à couper le souffle que je me demande comment ai-je pu penser un seul instant qu'il pourrait être comme lui. Cette nuit, je vais m'offrir à lui et pour une fois, je suis sûr de ce que je veux.

- Tu es prêt ? Je lui donne un hochement de tête affirmatif.

- Non, je veux te l'entendre dire.

- Oui, Malius, j'ai confiance en toi. Murmure-je.

Il est attentionné, ne veut pas me brusquer, mais ce soir, je suis sûr de moi, c'est mon choix. Je le veux lui et seulement lui.
Ses doigts remettent en place mes cheveux derrière mes oreilles, tout son contact me fait frémir, je l'embrasse sans tarder, des pulsions insoupçonnées se réveillent en moi. Mon bas ventre me titille et une envie brûlante qu'il soit en moi devient irréversible. Je veux qu'il me goûte tout en entier, je suis prêt à lui offrir sur le champ mon intimité. J'intensifie notre baiser, des petites plaintes rauques de satisfaction sortent de sa bouche, nos souffles saccadés se mélangent à nos gémissements si puissants.

Pressé par la furie de ce moment, il ôte son cargo. Je l'aide en lui enlevant son hoodie pour accéder à ses abdos ancrés qui me toisent. Dans la lancée, l'homme qui se tient devant moi débarrasse mon pantalon, m'offrant à lui presque nu, sans même me perturber. Le poussant sur le lit, je me mets à califourchon par-dessus. Ce soir, une partie de moi veut prendre le dessus. Ses yeux brûlent de désir, c'est ardent que mon corps entier me brûle d'avidité. Il pose ses mains sur mes hanches. Machinalement, je fais des petits mouvements de rotation, ces petites ondulations lui provoquent une belle bosse à l'intérieur de son boxer.

- Tu es magnifique, tu me rends fou ! Grommelle-t-il.

D'un coup, les rôles s'inversent, il monte à califourchon sur moi, m'offrant une déferlante de baisers tout aussi puissants les uns que les autres. Mon corps réagit tout seul en me frottant à lui. Tout paraît si simple, la peur qui m'avait tenu en haleine depuis des semaines m'offre un répit.

- Si tu continues comme ça, je risque de jouir un peu trop vite. Murmure-t-il, me provoquant une décharge jusqu'à l'échine.

De ses doigts, ils parcourent lentement mon cou, passant par mes tétons. Quand ses lèvres se posent sur un de ceux-ci, un petit cri de surprise s'échappe de ma bouche.

- Ça va, je t'ai fait mal ?

- Non, continue, surtout ne t'arrête pas.
Il ne se fait pas prier et reprend aussitôt ce qu'il était en train de faire. Je ne savais pas que susurrer cette partie-là me provoquerait une telle réaction. Lui, admire le spectacle en jetant des coups d'œil furtifs, et je crois que cela m'excite encore plus. Décidant qu'il avait assez joué avec, il me parsème de petits baisers sur mon torse descendant jusqu'à mon bas ventre. Puis, sensuellement avec sa langue, mon ténébreux répand de doux baisers sur mes cuisses tout en soufflant dessus, c'est vraiment une sensation esquisse. Mon corps entier brûle de désir.

- Je te veux en moi, s'il te plaît. Supplié- je.
- Es-tu sûr ?

- Putain, Malius, arrête de me prendre pour une petite chose fragile.

- Mais non, tu sais que....

- Que quoi ? Je veux te sentir, je veux tout de toi ! Je le caresse de mes doigts, ses joues rougies. Malius m'offre le plus beau des orgasmes.

- Toi, tu sais comment parler aux hommes.

Sans perdre de temps, il baisse mon caleçon avant d'avaler mon sexe entièrement. Mes mains s'agrippent automatiquement dans sa tignasse, tirant dessus. Mon gland bute au fond de sa gorge et un râle de plaisir sort de ma gorge. Après des nuits à fabuler sur sa langue autour de ma queue. C'est bien plus que ce que j'avais imaginé. Possède-moi mon amour, je m'offre sans concession à toi. Il lèche ma verge avec dévotion, ce qui me procure une décharge de frissons. D'un coup, il induit ses doigts dans sa bouche afin de les lubrifier par sa salive. Diable, cette vision est d'un érotisme. Il se dirige vers l'entrée de mon cul, je me cambre au contact de ses phalanges. Doucement, une autre facette que je découvre de lui. Mes doutes s'envolent pour laisser place à la satisfaction du moment. Après une longue préparation et ne tenant plus, il fouille dans le tiroir de la commode. Une fois trouvé, il déchire de ses dents le sachet de capote. Il est foutrement beau, cette beauté endiablée est à moi et ce soir, je m'offre à lui.

Il place ma jambe droite par-dessus son épaule et commence doucement à me titiller l'entrée avec le bout de son gland. Tout en douceur, il me pénètre, la douleur me provoque une vive sensation désagréable et mon cœur cogne contre ma cage thoracique. Il ne bouge pas pendant quelques secondes, laissant le temps de m'adapter, puis il commence lentement à onduler. La douleur laisse vite place au plaisir qu'il comprend par mes râles que j'essaye tant bien que mal d'étouffer avec la paume de la main pour ne pas que nos parents puissent entendre. Au fil des secondes, ses vas-viens s'accentuent, laissant place au désir.

Dans la pièce, seul le bruit des claquements de hanches mêlés à nos gémissements étouffés résonne. Mes doigts s'accrochent aux draps, il aime ce qu'il voit, car il intensifie ses assauts. Je suis à deux doigts de perdre pied.

- C'est ça, mon ange, jouis pour moi...

C'est vraiment indescriptible, c'est une contraction divine, je perds le contrôle absolu et me laisse porter, le plaisir est à son comble. Sur un dernier coup de rein, je le sens se raidir, je le suis de près répandant ma semence sur mon torse.

- Oui, c'était trop bon. Souffle-t-il.
Trop essoufflé pour répondre, je lui offre un sourire satisfait. Il s'écroule sur moi, posant sa tête sur mon torse moite, rappel de notre ébat sulfureux.

- Alors comment... Je veux dire, tu as apprécié ? Il bégaie, c'est plutôt adorable venant de lui.

- C'était parfait, par contre, ne m'en veux pas, mais tu pèses un peu.

- Oh oui, pardon, il se décale pour plaquer mon dos contre son torse tatoué, son nez se loge dans mon cou, j'ai une sensation de flotter en dehors de mon corps, c'est paisible.

Nous restons allongés en silence. Au bout de quelques minutes, un léger ronflement sort de la bouche de l'homme qui est lové dans mes bras. Aujourd'hui, sous cette nuit étoilée, j'ai fait l'amour avec Malius. Et c'était putain de magique.

Just Us (MxM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant