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Léa :

Shōyō qui avait toute son attention sur Hoshi détourna le regard lorsqu'il vit du mouvement du coin de l'œil. C'était Analia.

Aussitôt, le brun fronça légèrement les sourcils. Qu'est-ce qu'elle avait? Pourquoi était-elle partie brusquement, sans ne rien dire? Le brun se redressa d'un seul coup. Si elle comptait retrouver son amie parmi tout ce souk, il valait mieux qu'elle ne soit pas seule. Il ne fallait pas qu'elle finisse dans le même état que Saneha ou Hoshi.

Shōyō se redressa donc assez soudainement et regarda son frère.

Shōyō : J'vais pas la laisser toute seule. fit-il en parlant d'Analia. J'vous fais confiance pour les p'tites hein. fit-il, s'adressant également à Kawaki.

D'un pas pressé, Shōyō sortit à son tour de la pièce pour suivre les traces d'Analia qui venait de partir sans rien dire.

Hoshi redressa timidement son regard vers Boruto et resta quelques instants à le fixer. Puis, à petit pas, la verte "rampa" jusqu'au blond qui, pour une fois était à sa taille puis elle lui toucha une de ses joues, comme pour s'assurer que Boruto était bien réel. Puis, en réalisant qu'il était bel et bien là et en captant qu'elle l'avait poussé pour l'éloigner d'elle un peu plus tôt, Hoshi eut une mine désolée en posant son regard orangé sur les yeux bleus de Boruto puis, soudainement, elle éclata en sanglots en venant se blottir contre Boruto sans vraiment réfléchir. La pauvre s'était de nouveau mise à pleurer.

Hoshi : P-Pardooon... Tout est de ma faute! déclara-t-elle. Si j'avais fais attention à mon verre et... Saneha... On en serait pas là...

Kawaki eut un petit sourire en voyant Hoshi qui osait enfin parler et surtout toucher Boruto. Ces deux-là avaient une espèce de connexion qu'on pouvait sentir de loin. Ils ne s'en rendaient juste pas compte...

Kawaki laissa un petit soupir échapper tandis qu'il reprenait son sérieux : Il était lui aussi soulagé que la petite verte aille mieux, bien qu'ils n'étaient pas si amis que ça. Dans un sens, il se disait que ça "sauverait" Boruto de son frère une fois qu'ils seront tous rentrés à la maison...

Kawaki montra son propre téléphone à Boruto..

Kawaki : J'ai appelé l'ambulance pour les deux, t'en fais pas. déclara-t-il. C'est des petits gabarits, elles passeront. dit-il.

Saneha :
Sans traîner, Analia quitta l'intérieur du manoir et se posa dehors sur un banc du perron. Il n'y avait personne et c'était parfait pour elle qui n'aimait pas tellement la foule. Et espérons-le, Ran ne la verrait pas pleurer et elle n'aurait pas à s'en justifier.

Elle ramena ses jambes contre elle comme elle le pouvait, s'étant assise dans le sens de la longueur (j'espère tu vois, j'sais pas comment mieux expliquer) et colla sa tête entre ses genoux pour pleurer "en silence".

Ne bougeant pas, Boruto laissa Hoshi se rapprocher doucement, il était prêt à attendre le temps qu'il faudrait de toutes façons.

Lorsqu'elle se posa contre lui, le blond hésita quelques instants à passer ses bras autour d'elle. Il craignait trop qu'elle prenne peur maintenant... Il posa simplement une main dans son dos de façon à ne pas "l'encercler" et qu'elle ne se sente pas emprisonnée.

Boruto : ehhhh, je t'interdis de dire que c'est ta faute ok? T'es une victime dans cette histoire, tu n'y es pour rien. On aurait jamais dû vous laisser seules surtout..

Ça n'allait pas être agréable, il en avait conscience mais il se sentait "obligé" de lui demander.

Boruto : Qu'est ce qu'il t'a fait? Enfin, en dehors d'avoir déchiré ton déguisement.

Boruto tourna ensuite le regard vers Kawaki en lui faisant juste un hochement de tête pour le remercier.

Boruto : T'as entendu, une ambulance va arriver bientôt... Et j'te promet que tout ira bien.

KHS BorutoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant