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Léa :

Le brun saisit le téléphone d'Analia et écrivit donc son numéro de téléphone avant de le rendre à la jeune fille. Puis il lui fit à nouveau un sourire.

Shōyō : Tu peux me parler quand tu veux! Si je réponds pas, c'est vraiment que je suis occupé hein. Ou qu'ils m'ait arrivé un truc.

Il rigola avant de vite arrêter.

Shōyō : Pardon, c'est pas drôle. Je me le souhaite pas en tout cas! dit-il

La petite verte tremblait comme une feuille et c'est lorsque Boruto se redressa pour venir tenir sa main qu'elle s'asseya mieux et qu'elle vint prendre une nouvelle fois Boruto dans ses bras, s'agrippant aussi fort qu'elle le pouvait à ses vêtements. Elle s'y agrippait avec une telle force qu'on pourrait penser que ses vêtements se déchireraient!

Encore une fois, dans cette situation, le blond était vraiment le seul homme qu'elle laissait approcher et par qui elle se laissait toucher.

L'ambulancier ne rétorqua rien lorsque le blond lui dit que la petite verte s'était faite violer. Le jeune homme détailla Hoshi du regard et s'arrêta sur ses appareils auditifs. D'un seul coup il eut l'air dégoûté. Pas dégoûté parce qu'il avait en face de lui une handicapée mais parce que quelqu'un avait osé s'en prendre à elle, peut-être même en prenant avantage de son handicap. Puis ce dégoût se transforma petit à petit en colère : il essayait tant bien que mal de cacher tout ça mais ses expressions faciales, elles, ne mentaient pas.

Il étant censé prendre une certaine distance face à tout ça mais lorsqu'il s'agissait de viol, c'était tout de suite plus dur de faire comme si de rien n'était, surtout avec quelqu'un de malentendant... Il suffisait de remplacer Hoshi et d'autres victimes par la fille d'un père, la sœur de quelqu'un ou encore la mère de quelqu'un et c'était tout de suite bien plus compliqué de garder de la distance.

Gardant son regard fixé sur Hoshi qui, elle, avait l'air totalement terrorisée, il eut un petit sourire avant de s'approcher doucement et avec patience d'elle.

Hoshi tremblait de plus belle et ferma les yeux par peur. D'un seul coup, elle sentit une main dégager une mèche de ses longs cheveux lisses aux couleurs un peu inhabituelles pour la mettre juste derrière son oreille. Hoshi rouvrit donc les yeux et rougit légèrement, restant à regarder l'ambulancier de ses yeux jaunes orangés aux motifs bien étranges.

C'était rare de voir un ambulancier faire un geste comme celui-ci, mais c'était surtout une manière de lui montrer qu'il ne lui voulait pas de mal. Elle reprendra confiance en les hommes avec du temps mais elle y arriverait. Pour le moment, elle avait de la chance d'en avoir un près d'elle. Ça n'était pas le cas de tout le monde...

L'ambulancier se recula un peu, toujours avec un petit sourire et posa ensuite son regard sur Boruto.

- C'est votre copine? Faites attention à elle... Elle vous fait vraiment confiance à ce que je vois et... Elle vous aime beaucoup aussi. fit-il avec un petit clin d'œil.

L'ambulancier décida donc de laisser tomber cette histoire d'examen. Il brusquerait de trop Hoshi et elle en avait déjà assez bavé comme ça. Il laissait le soin aux médecins de l'hôpital de la prendre en charge. Ça sera une autre épreuve pour elle mais elle devait passer par là hélas...

L'ambulancier sorti donc pour aller voir son collègue qui était au volant puis l'ambulance démarra enfin. L'ambulancier revint puis s'installa auprès d'Hoshi et Boruto après avoir fermé les portes.

Puis ils prirent enfin la route.

Après le coup de pression de Kawaki, l'ambulancier termina donc son examen assez vite puis vint à son tour parler à son collègue au volant. C'est là qu'il vit que l'autre ambulance était partie.

Du côté de Kawaki, le brun avait les bras toujours croisés et s'impatientait. À vrai dire, il stressait lui aussi tout simplement parce qu'il avait peur que Saneha ne soit pas prise en charge assez vite et qu'il y ait des complications. Il ne voulait pas la perdre ou quoi que ce soit. Il l'aimait bien cette petite! Même s'il aurait sûrement du mal à l'avouer. Un jour, il y arrivera peut-être!

Kawaki : C'est long, casse les couilles. laissa-t-il échapper.

L'ambulancier revint à son tour auprès de Saneha et Kawaki et ferma aussi les portes puis ils prirent ENFIN la route.

Shōyō hocha simplement sa tête.

Shōyō : Oui, c'est ça!

D'un seul coup, il sembla réfléchir.

Shōyō : Je lui ai parlé de ma famille...?

Il haussa finalement les épaules.

Shōyō : Ouais, j'ai dû lui en parler. On a parlé de tellement de trucs aussi! Que c'est dur parfois de s'en rappeler!

Le brun regarda donc autour de lui.

Shōyō : D'ailleurs, elle est où? T'as des nouvelles? Elle m'a dit qu'on se verrait mais finalement on s'est juste vus vite fait. M'enfin, ça me dérange pas! sourit-il. Parce que j'ai pu rencontrer une nouvelle personne. Gentille en plus! s'exclama-t-il.

Évidemment, il parlait d'Analia.

San :

Ana rigola légèrement quand-même à sa "blague", l'humour parfois décalé de Shōyō lui avait toujours plu. Au moins, il était bien propre à lui.

C'était fou! Quand elle était avec lui, elle oubliait tout ses problèmes et c'était comme si elle n'avait jamais été timide. Elle se sentait naturellement bien avec lui, assez pour être vraiment elle-même et avoir confiance en elle, ce qui n'était pas le cas en temps normal bien sûr...

- C'est gentil, j'y penserai. Pareil pour ta proposition de shopping. On reste pas longtemps mais on trouvera bien...

Boruto regarda l'ambulancier qui ne lâchait pas Hoshi du regard mais ne disait rien. À quoi il pensait? Il faisait de drôles de têtes!

Surpris, il haussa un sourcil lorsqu'il se permit de toucher les cheveux d'Hoshi. Pourquoi il faisait ça? Il devait savoir ce qu'il faisait, mais allez savoir pourquoi, ça énervait légèrement Boruto... (GROS JALOUX OUI.)

- C'est... Oui, je m'occuperai bien d'elle, pas d'inquiétude.

Le blond se rassit et profita d'avoir un peu de "repos" pour sortir son portable et répondre à son frère.

[Pas de problème, on part tout juste. Je te dirais dès qu'on y sera, et oui bien sûr je resterai avec elle autant que possible]

Dans l'autre ambulance, Saneha souria très légèrement - autant qu'elle en était possible surtout - au "casse les couilles" de Kawaki. Malgré le contexte, ça l'avait fait un peu rire. Elle ne s'y attendait pas.

Elle sentit l'ambulance se mettre en route et commençait doucement à se sentir soulagée. Cet espèce de cauchemar allait bientôt prendre fin.

Ana : Je sais pas, elle doit discuter avec d'autres mecs à l'intérieur... C'est déjà la troisième fois que tu demandes, tu es sûr que ça te dérange pas?-

Ana se crispa au "nouvelle personne", c'était vrai au fond. Même si elle avait toujours l'apparence d'Ana, Nozomi avait pris le relai et elle ne devait pas l'oublier après tout. Qu'est ce qu'il se passerait si Shōyō s'attachait à elle de nouveau? C'était peut-être mieux finalement si Ran venait les retrouver...

- Je lui envoie un message? Quelle nous rejoigne.

KHS BorutoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant