KHS Boruto

22/05

*Léa :

La petite laissa un petit soupir échapper, toujours perdue dans ses pensées. Elle ne savait même pas ce qu'elle devait faire! Dormir et attendre demain? Ou aller voir Boruto et ce sera, avec un peu de chance, réglé toute cette histoire?

D'un seul coup, elle entendit quelqu'un toquer à sa porte alors elle se redressa puis en entendant la personne parler, elle reconnu Boruto. Il ne comptait pas dormir...?

La verte vint donc à la porte et lui ouvrit puis elle leva timidement son regard vers lui.

Hoshi : Non, je dors pas

Shōyō entra à son tour dans l'ascenseur et écouta Analia. Elle avait de la chance! Il enviait ceux qui arrivaient à dormir même avec du bruit. Lui avait le sommeil léger et il se réveillait pour le moindre truc!

Shōyō : T'as bien de la chance! s'exclama-t-il.

Lorsqu'ils furent arriver à leur étage, Shōyō sortit aussi de l'ascenseur puis entra dans la chambre après qu'elle ait été ouverte, tenant toujours Ran. Il regarda ensuite Analia.

Shōyō : On le dépose où le colis FedEx? rit-il, parlant de Ran.

*San :

Boruto : J'peux entrer? J'en ai pas pour longtemps

Ça lui faisait bizarre de toutes façons, qu'elle soit dans sa chambre et pas avec lui dans la sienne. Depuis plus d'un mois maintenant il avait l'habitude qu'elle dorme avec lui et maintenant il avait du mal à s'endormir si ce n'était pas le cas. (Mais à part ça il est pas amoureux, mon cul ouais)

Il n'attendit pas vraiment de réponse et entra. Il était décidé à parler et à être enfin honnête sur ce qu'il ressentait.

Il s'asseya sur le lit d'Hoshi en jetant un bref coup d'œil à sa peluche puis à elle.

Boruto : Tu viens t'asseoir?

Ana : Tu as le sommeil léger toi?

En y repensant, c'est vrai que les quelques fois où ils avaient dormi ensemble il lui avait dit s'être réveillé plusieurs fois à cause de bruits extérieurs à la chambre, voire même à la maison.

Analia passa son badge devant sa chambre et y entra, tenant la porte à Shōyō. C'était vraiment le moins qu'elle pouvait faire vu comme il avait été gentil avec elle tout le long de la soirée!

Analia : Met là sur mon lit, je dormirais dans le sien cette nuit, t'embête pas.

Ran : Ça y est on est arrivés...? Choueeeette... Shō, tu dors avec moi heiiiin?

Se tenant debout comme elle le pouvait, Ran commençait limite à déboutonner la chemise (dans mes souvenirs il a une chemise je crois) de Shōyō comme si de rien n'était!

*Léa :

Hoshi fut surprise qu'il lui demande s'il pouvait entrer. C'était la première fois qu'il insistait pour quelque chose! Fallait pas qu'il se force hein, si ça n'était pas réciproque. Elle s'en remettrait... Enfin ça, c'est ce qu'elle disait!

Hoshi allait lui répondre que oui, il pouvait mais voilà qu'il entra. La verte fut à nouveau surprise qu'il le fasse. Elle ferma donc la porte et resta à  regarder Boruto quelques instants, ne sachant même pas comment commencer la conversation.

Lorsqu'il lui proposa de venir s'asseoir, Hoshi eut des petites rougeurs qui apparurent puis, sans attendre, elle vint donc s'asseoir en laissant une distance ridicule entre eux deux. Elle était stressée!!

Shōyō : Oui, malheureusement. Mais je devrais peut-être essayer les médocs ou les bonbons là qui aident à dormir. Pourquoi pas tester un jour hein. sourit-il.

Une fois entré, Shōyō écouta les consignes d'Analia et emmena Ran dans la chambre d'Analia comme indiqué.

Il allait la laisser dans le lit mais se stoppa net lorsque Ran commença à limite déboutonner sa chemise.

Shōyō : Tu fais quoi, là...?

Aussitôt, il attrapa les poignets de la jeune fille et la poussa gentiment dans le lit afin de mettre de la distance entre eux. Il préférait rester patient et il ne voulait pas non plus qu'elle tombe et se fasse mal où quoi que ce soit.

Shōyō : Et non, je dormirai pas avec toi. J'suis fidèle, au risque de me répéter. dit-il.

Le brun reboutonna donc sa chemise. Qu'est-ce qu'il lui prenait à Ran d'un coup?!

*San :

Laissant Hoshi s'asseoir, Boruto resta à fixer ses mains, posées sur ses genoux tandis qu'il était un peu stressé.

Boruto : alors... Hum.. Putain- C'est pas moi qui fait le premier pas d'habitude.

Il passa une main dans ses cheveux déjà décoiffés et regarda Hoshi bien en face.

Boruto : T'as raison, j'suis nul. Je sais pas ce que je veux, je dis et fais des trucs très contradictoires et vraiment je suis désolé. Tu mérites juste qu'on prenne soin de toi et qu'on soit honnête avec toi...

Il regarda ailleurs quelques brèves secondes, un peu comme s'il cherchait une issue de secours. Mais trop tard, il était lancé! Pas question de revenir en arrière, c'était bien le moment d'assumer.

Boruto : Mais j'ai bien repensé à tout ça pendant qu'on rentrait... Et euh- jecroisquejesuisamoureuxdetoi.

Il avait parlé tellement vite d'un coup, est-ce qu'au moins c'était compréhensible ce qu'il avait "dit"?

Ana : Oui, peut-être, toutes façons tu sauras si ça marche sur toi qu'en l'essayant.

Analia allait partir dans la salle de bain pour se démaquiller quand elle entendit Shōyō protester contre Ran, alors elle s'arrêta et se tourna vers eux.

Voyant ce que son amie était en train de faire, Analia avait une folle envie de lui mettre une claque! Merde quoi, il avait dit non plusieurs fois et qu'il voulait rester fidèle.

Sentant qu'elle s'énerver, Analia saisit une bouteille d'eau qui était posée dans le minibar et s'approcha alors de Ran en l'ouvrant. Elle l'approcha du visage de son amie et appuya dessus pour en faire sortir l'eau, dans le plus grand des calmes.

Ran se mit à tousser et se redressa de sur le lit, les idées légèrement plus claires.

Ran : Putain Nozomi! C'est quoi ton problème, t'es folle?

Analia : I-il t'as dit non!

Allez Ana, c'est pas le moment de se dégonfler! (Bah ouais grognasse, défend l'amour de ta vie)

Analia : T'as pas de respect pour lui, si t'es revenue ici juste pour... Coucher avec lui c'était pas la peine!

C'était aussi beaucoup la possessivité qui parlait, qu'elle "soit" Analia ou Nozomi, Ana n'aimait pas tellement qu'on soit aussi proche et tactile avec ceux qu'elle aimait. Elle avait tellement de mal à entretenir des relations avec les gens, c'était compréhensible! Elle avait toujours peur que ses amis s'éloignent vers d'autres parce qu'ils se laissaient d'elle.