MON NEKO ( Drarry)

VÉRITÉ AMÈRE

Lucius ne put disserter davantage que Draco se retourna pour abattre violemment sa main sur la table du salon sous le coup de la colère faisant tremblé la théière dessus.

- Que dis-tu Lucius? Crois-tu vraiment que j'aurai pu me contenter de coucher avec mon âme sœur en sachant que père le paye pour cela? Je suis un Malfoy par Merlin! Comprends tu vraiment le genre d'amour que je ressens?
C'est un amour exclusif,total qui ne souffre ni de duperie,ni de supercherie. Je préfère mourir plutôt que d'être avec quelqu'un qui ne m'aime que pour mon argent. C'est pourquoi je suis soulagé que cet homme soit Potter car lui au-moins est honnête et n'a pas de faux semblant. S'il ne veut pas de moi,il me repoussera directement. C'est l'un de ses traits de caractère que j'avais déjà remarqué lorsque nous étions enfants mais crois-moi Lucius,je vais tout faire pour qu'il m'aime et m'accepte dans sa vie.

- C'est bien beau tout ça mais comment comptes tu t'y prendre ? Parceque nous parlons d'un homme,je te rappelle et comme tous ils aiment les femmes jusqu'à preuves du contraire.

Draco ne répondit rien mais fronça les sourcils d'inquiétudes,bien qu'il savait tout cela. Il n'avait pas envie de laisser tombé sans obtenir de certitude. Sans entendre  Potter  lui répondre clairement " non" comme quand il avait rejeté son amitié. Lorsqu'il avait tenté de se rapprocher de lui sous l'ordre de son père.
Alors seulement à ce moment-là,il le laisserai en paix et mourrait de chagrin.

Un pop sonore mis fin au silence dans la pièce qui régnait suite à cette dernière question. Au milieu un vieux elfe se tenait avec beaucoup de respect et après avoir salué les deux frères,il tendit un parchemin au plus jeune. Qui haussa un sourcil en une question muette.

- Maître Abraxas m'a ordonné d'apporter ceci à maître Draco après son départ en voyage.

D'abord surpris par ce procédé inhabituel de son géniteur qui préférait plus parler en face, toutefois il cacha ses questions puis récupéra la missive tout en renvoya l'elfe.
En lisant son message, il éprouva un choc lui broyant l'estomac et qui ébranla ses faibles résolutions. Il se sentit soudain fatigué, découragé  et tenant difficilement débout,il s'affala sur le canapé juste à côté tenant mollement le parchemin.
C'est attitude alarma son aîné qui remarqua son visage blême alors il récupéra la lettre pour la lire à son tour.

J'espère que tu as repris tes esprits et que tu n'as pas oublié l'incident d'hier ? Qui nous a mit dans une situation inconfortable devant le ministre et sa famille. Je vais donc te laisser une chance de sauver l'honneur de ta famille, dans quelques jours,une réception sera organisée où toutes les jeunes femmes célibataires seront conviées. Tu choisiras parmi elles,peut m'importe laquelle l'essentiel c'est qu'elle soit distinguée. Par mesure de prudence,tu resteras enfermé dans tes appartements jusqu'à cette soirée. Car je n'aimerais pas qu'un autre incident ne se reproduise devant le sauveur. Alors pendant ce temps profites pour bien réfléchir à tes futurs actions et surtout évite de désappointé ta famille à l'avenir sinon tu n'aimerais pas les conséquences.

Lucius n'en croyait pas ses yeux,il était sidéré de voir que les doutes émis par sa femme s'avéraient être vrai. Une grande fureur s'empara de lui et soudain une déflagration de puissance sortie de son corps sans qu'il puisse se contrôler. Elle ébranla cette partie du Manoir qu'occupait son frère qui heureusement s'était abrité derrière une barrière protectrice alors qu'il crié à son frère de se calmer.

Le boucan alerta le petit Marcus,son précepteur ainsi que les deux femmes présentent dans la demeure qui accoururent jusqu'aux appartement le cœur tambourinant follement. Alors qu'elles demandaient des explications, Lucius les laissa en plan ,traversa les couloirs et déboula les escaliers jusqu'à arriver devant une cheminée puis lança un appel au patriarche.
Ce dernier ne mit pas longtemps à répondre et Lucius lui déversa toute sa colère,sa déception,son sentiment d'injustice et de trahison,son refus et ce qu'il pensait de sa façon d'agir.