LA DUPERIE

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Le silence,la honte traversa la salle après que ses paroles raisonnèrent ,leur rappelant la lâcheté dont ils avaient fait preuve ce jour-là en se terrant dans leurs maisons pour exposer un enfant d'une année à l'époque à faire face au plus grand mage noir à leur place.

- J'attends toujours votre vote concernant cette lois,plus vous traînez, plus on finira par passer la nuit ici. Ajouta le ministre James indifférent aux exclamations surprises de la petite foule dans la pièce.

- Allons, allons monsieur le ministre nul besoin d'en arriver là, intervint Cubert chef du Bureau de liaison des gobelins. Nous en avons tous discuter, dit il en faisant un regard circulaire de ses collègues comme signe d'approbation.Et nous avons décidé de laisser la charge à l'un des nôtres pour vous répondre convenablement,
car le connaissant bien ,il saura géré cette situation en prenant compte de la position de tous , cette sage personne n'est autre qu'Abraxas Malfoy celui qui a combattu à vos côtés. N'est-ce pas là un choix judicieux ? Termina-t-il avec un large sourire aux lèvres alors que tous les autres acquiesçaient avec une mine ravie alors qu'à l'intérieur c'était autre chose.

Le concerné failli s'étouffer avec sa salive tellement qu'il était choqué par cette perfidie. Maintenant qu'ils avaient échoués à intimidé le ministère par différents propos déplacés,ils s'en prenaient à lui parce-qu'il n'y a pas plus défenseur des mœurs de leur monde que lui. Mais ça n'avait rien d'un honneur puisque c'était un piège sournois pour mieux le tenir responsable des dégâts qu'occasionnerait sa décision sans pour autant leur salir les mains.
Ils lui souriaient amicalement mais au fond s'attendaient à ce qu'il commette une erreur irrévocable qui signifierait sa déchéance hors celui-ci ne se laissa pas faire et trouva une faille capable de nuire à cette lois qui le répugnait.

- En effet monsieur le ministre, comme mes collègues ainsi que moi-même avons l'avenir de notre monde trop à cœur. La meilleure solution pour que ces couples de même sexe puissent bénéficiés d'une protection serait à mon humble avis sous la condition qu'ils donnent naissances au-moins à un enfant sorcier ou encore qu'ils tombent enceints. Ce n'est que là que tout Celui qui osera s'en prendre à eux sera condamné sans procès pour aller à Azkaban voilà notre unique condition pour qu'elle soit approuvée. Déclara Abraxas avec éloquence et fierté alors que tous ceux qui s'attendaient à son échec étaient administratifs avec sa condition soudaine. Ils applaudirent même pour ses paroles justes pendant que Lucius ragé silencieusement à côté d'un Dumbledore à la mine sombre.

- C'est votre dernier mot? Demanda James toujours aussi serein

- Oui, Oui c'est notre dernier mot,conclut Abraxas espérant que cette mascarade touche enfin à sa fin.

- Très bien que la nouvelle loi et sa condition soit noté, approuvée puis publiée devant le peuple dès demain matin. Fit le ministère comme pour clôturer ce rassemblement. Avant que vous ne disposez,je souhaite avoir l'autorisation du gouvernement pour m'approprier le village qui se situe au nord à l'extérieur du périmètre de notre ville.

- Excusez-moi monsieur le ministre, mais c'est un village totalement détruit par Voldemort depuis longtemps. Même si vous le reconstruisez ,je vois mal quelqu'un accepté de s'y installer. Parla Dumbledore surpris comme tout le monde par la demande et le choix de James alors il intervint pour lui éviter une erreur selon lui.

- Ça, c'est mon affaire, j'ai juste besoin de cinq signature sur le titre de propriété mais si vous avez encore une autre objection,je vous écoute.

Des objections ? Personnes n'en avaient et pourquoi en chercher pour un un village en ruine qui n'apportera aucun bénéfice même dans un avenir lointain. C'est avec cette mentalité que les cinq représentants des bureaux magiques signèrent le document en faisant de James Potter propriétaire de ce lieu de désolation puis tous sortir de cette salle après plusieurs heures pour retourner à leur occupation.

- Je suis navrée que votre projet de loi ait pu rencontrer tant de résistance monsieur le ministre, dit Amélia Bones très déçue à la fin.

- Ne le soyez pas madame Bones,un jour tout ira pour le mieux dans ce monde. La jeune femme ne comprit pas exactement de quoi il parlait et préféra le laissé en compagnie du jeune Lucius et de Dumbledore.

- Comment tout peut bien aller avec des personnes pareilles monsieur le ministre de plus c'est mon propre père qui a proposé cette condition alors que son propre fils se trouve dans cette situation délicate.

- Calme-toi Lucius,ils pensent avoir gagné ce n'est pas plus mal mais sache que tout ceci avait un but et il est accompli.

Lucius était comme déstabilisé par ses paroles qui n'avaient aucun sens après un tel échec mais il se contenta de se taire puisque tôt ou tard il finirai par comprendre de quoi le ministre parle.

- J'ai beau y réfléchir mon cher James mais je ne vois pas ce que tu peux faire de ce t'as des ruines ? Questionna Dumbledore qui caressé sa barbe avec un air songeur

- Moi non mais je suis sûr qu'Harry saura quoi en faire.

-Que veux-tu dire par là mon garçon ?

-Eh bien je m'attendais à ce qu'ils fassent tout pour empêcher cette loi d'être établie comme je le voulais alors j'ai pensé à un deuxième plan. Si en ville cette relation continue d'être mal vu dans ce cas il leur faudrait allé autre part dans un lieu où ils seraient libres où personnes ne seraient harcelés ni même jugé. Voilà pourquoi j'ai acquis ce village, là-bas mon fils saura leur garantir ce genre de vie et les protégés.

- Vous êtes bien plus rusé que je ne le pensais monsieur le ministre, c'est un joli coup de duperie. Dit Lucius un petit sourire au lèvre et rassuré tout d'un coup

- Merci Lucius, ce n'est que le résultat de côtoyé trop des serpentards dans mon entourage,plaisanta James tout content et impatient de tout raconter à sa famille.

- C'est vraiment merveilleux James, tu as vraiment penser à tout et tous ces vieux fous qui croient avoir gagné me font rire. Rigola Dumbledore soulagé que tout se termine bien. Lui aussi était confiant au sujet d'Harry,seul lui pourrait être capable d'un tel changement alors fallait l'aidé à n'importe quel prix.
Ensemble,ils quittèrent la salle pour traverser le couloir qui les conduisait vers l'ascenseur du ministère mais un duo de rouquin les attendaient juste devant.

Côte à côte se trouvait Arthur et Percy Weasley debout depuis un moment entrain d'attendre le ministre qui ne tarda pas à arriver près d'eux.

- Bonjour monsieur le ministre, saluèrent à l'unisson les deux Weasley.

- Bonjour Arthur,Percy vous m'attendiez ?

- Oui c'est bien ça monsieur le ministre, pourrions-nous vous parlez un instant ? Demanda Arthur à James qui se libéra de Lucius ainsi que de Dumbledore puis amena les deux Weasley dans son bureau pour parler tranquillement.

- Prenez place messieurs et dites-moi que puis-je faire pour vous ?

- C'est vrai que vous avez publié une loi pour favoriser les couples de même sexe monsieur ? Questionna Arthur avec réserve

- C'est exact , vous aussi cela vous dérange ? Alors vous m'en voyez désolé surtout que votre enfant fait parti aussi de ceux qui pourrait en profiter.

- Vous êtes au courant pour Ron? Cria Percy sous le choc. S'il vous plaît monsieur le ministre que savez-vous ? Avez-vous la moindre idée de l'endroit où il se trouve ?

- Oui monsieur le ministre, ça fait plusieurs années que nous le cherchons mais sans succès. Si vous avez un indice,je vous en prie dites-le nous. Ma famille vous en sera très reconnaissante.

À suivre...

MON NEKO ( Drarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant