61~ UNE DOUCHE UN PEU TROP CHAUDE...

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~~~PDV JESSY~~~

Ça fait un long moment maintenant que je fixe le plafond, allongée sur le dos, réfléchissant à tout et n'importe quoi. Le jour est entrain de se lever mais c'est toujours aussi calme, paisible.
Je soupire, me demandant ce que me réserve ce nouveau jour.
J'ai toujours vécu ainsi. Au jour le jour.
Depuis ce qui m'est arrivée quand j'étais plus jeune, je n'espérais pas grands chose de la vie. Tout ce qui me comblait, c'était de voir ma sœur heureuse. La seule famille qui me restait.
C'est vrai, je pensais reprendre les études, mais cette idée ne m'enthousiasmaient pas tellement.
Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie et au fond cela ne m'inquiétait pas. Je me contentais de mon petit travail et de la vie tranquille qu'on avait Clara et moi, sans imaginer ne serait-ce qu'un instant qu'un jour ma vie changerait autant, que je me trouverais face à mon destin.
Je me tourne sur le côté et le regarde dormir. Mon destin. L'alpha de ma vie.
Mes lèvres s'étirent en un léger sourire. C'est plus fort que moi, à chaque fois que je pose mon regard sur lui, j'ai des papillons dans le ventre, beaucoup, énormément, une tonne.
La légère lumière du jour qui pénètre à travers les rideaux m'offre un spectacle absolument magnifique.
Allongé sur le dos, les mains derrière la tête, le haut du corps nue, Demon est parfait.
Je n'aurai jamais cru que ça existait un homme comme lui. Je n'aurais jamais cru qu'un homme m'intéresserait à ce point.
Quand on ne le connaît pas, avec son air fermé parfois sévère, il fait un peu peur, pourtant, il est l'homme le plus doux que je connaisse. Il est Fidèle, loyal, fière, à la limite de l'arrogance, je me met à glousser.
Il est aussi gentil, attentionné et fort, tellement fort. C'est un meneur et un excellent.
C'est pour toutes ses qualités et même pour ses défauts que tous l'aiment autant, que je l'aime autant.
Je l'observe dormir. Il a l'air tellement paisible, tellement détendu, on ne dirait pas qu'il a une tonne de chose qui requière son attention. Les images du dîner catastrophique d'hier me reviennent. Je soupire, dépitée.
C'était une vraie catastrophe ! Mais bon fallait s'y attendre non ? Il y avait Bruno.
Je me demande où il est maintenant ?
J'ai soudain un pincement au cœur.
Il doit être perdu, il doit se sentir vraiment mal.
Je ne l'aimais pas beaucoup c'est vrai. Je ne l'aimais pas du tout même. Mais je n'ai jamais souhaité qu'il soit chassé de sa meute et qu'il finisse loup solitaire. Ça doit être horrible.
Je soupire à nouveau puis me souviens que Demon était resté avec Yoko après le dîner pour discuter. Je me demande de quoi ils ont parlé. Peut être de moi. C'est évident, c'est sûre que c'est de moi. Je suis dans toutes les bouches en ce moment.
Je me sens fatiguer. Je passe ma main sur mon visage puis dans mon cou puis me fige lorsque cette dernière se pose à l'endroit où j'ai été mordu en rêve. Je me souviens très bien de ce rêve et de tout ce que j'ai ressenti.
Tout était tellement réel, comme si j'y étais réellement.
J'essaye de Visualiser le visage de cet homme, ce vampire, parce que oui, c'en était un. Je me redresse puis m'assois et ramène mes jambes contre ma poitrine. J'essaye mais n'y arrive pas. Son visage est flou, mais ses yeux. Gris clair, froid, tellement froid, tellement...vide, triste. Je les revois clairement. Je pose ma main sur mon cou, puis soupire.
Que signifie ce rêve ?
Devrais je en parler à Demon ?
Je tourne la tête vers lui et le regarde.
Un léger sourire étire mes lèvres.
Ce n'est qu'un rêve. Pas besoin de l'alarmer.
Le connaissant il ne va plus vouloir que je mette un pied dehors. Je vais me transformer en raiponce.
Je soupire.
De toutes les façons, ici je suis en sécurité, au sein de cette meute, rien de mal ne peut m'arriver.
Avec lui, je suis en sécurité.
Je le dévisage un long moment, retraçant tous ses traits.
Le contourne de ses oreilles, sa mâchoire définie, son nez, ses lèvres entrouvertes laissant échapper son souffle lent. Mon regard descend, sur ses épaules et les muscles définis de ses bras, parfaitement sculptés pour la tâche qui lui incombe.
Alpha.
Je prend appuis sur mon bras et continue ma course, descendant sur ses pectoraux puis sur ses abdos.

LA LUNA D'UN NOUVEL ALPHA SUPRÊME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant