47~L'ACCIDENT...

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NDA : 🐺 🌙🖤
La mort a fait son choix. Sans tenir compte de qui elle détruira après son passage.

















~~~PDV DEMON~~~

Assit dans le canapé près de la cheminée ou le feu brûle encore, je regarde la baie vitrée arrosée par les goutes de pluie, un verre de whisky à la main. Il est quinze heures et le ciel est d'un gris sombre.

Depuis que j'ai mis les pieds dans ce chalet hier, et que je me suis assis dans ce canapé je n'ai bougé que pour récupérer des bouteilles de whisky de Vlad un peu partout dans la maison et faire un tour au toilette. Il m'en a fallu douze pour finir ivre et j'étais bien content de l'être.

Mais, ensuite, j'ai regretté de l'être, car ma douleur était toujours présente et pire encore parce qu'avec l'alcool qui coulais à Flot dans mon sang, je ne faisais que ça, penser et penser et penser, penser à elle.

Ses mots résonnaient dans ma tête, encore et encore et encore. Je souris, un sourire amer et vide d'émotion, en me disant que Vlad sera bien content de voir que j'ai presque terminé sa réserve.

Je ne sais pas d'où m'est venu la force de ne pas tout casser dans cette maison d'ailleurs. Ça, ça l'aurait mit vraiment en pétard mon vieux père de substitution.
Je porte le verre à mes lèvres et laisse le liquide coulé dans ma gorge. Ce dernier ne me brûle même plus, je ne sens presque plus son goût corsé.

J'avale d'un trait le liquide à l'intérieur du verre et soupire ensuite en reportant mon attention sur la baie vitrée, à travers laquelle on peut légèrement distinguer le lac.
Je nous revois encore dans l'eau, sur le ponton.
J'entends son rire, je sens le goût de ses lèvres sur les miennes, puis ça me revient, comme pour me rappeler la réalité, pour me rappeler que tous les moments de bonheur sont derrières, loin derrières.

« Sort de ma vie...monstre...tu n'es qu'un monstre »

Ma mâchoire se contracte et mes poings se resserrent autour du verre que je tiens. De plus en plus, pour finir par exploser ce dernier.
Les morceaux de verres dans ma chaire ne me dérange même pas, au contraire, j'ai besoin d'avoir mal, j'en ai atrocement besoin, sinon je finirai fou.
Je récupère la bouteille à moitié entamée et me lève du canapé enfin, j'ai la tête qui tourne et je me sens tout patraque, ramollie, je me sens...bien.
Sans quitter le lac des yeux. Je porte la bouteille à mes lèvres et laisse le liquide descendre dans ma gorge un moment.
Je me déplace en titubant de temps en temps jusqu'à la baie vitrée que j'ouvre.
L'air frais m'accueille et les goutes de pluie tombent sur ma peau. Je sors et referme derrière moi. J'avance bouteille en main jusqu'au ponton.
Je marche jusqu'à la fin de ce dernier. Mes vêtements sont déjà trempés.
Il pleut des cordes c'est dingue.
Je porte la bouteille à mes lèvres et laisse à nouveau le liquide couler dans ma gorge puis plus rien, la bouteille est vide. Je la balance et cette dernière éclate contre le sol.
Je me rapproche plus du bord et regarde l'eau troublée par les gouttes de pluie.
Je ferme les yeux et me laisse basculer. Après quelques secondes, l'eau m'englouti.
Je me laisse couler.
Petit à petit je descend et mon dos finit par toucher le fond.
Les yeux ouverts je regarde...rien. Il fait noir, tout noir. Encore ce noir, ces ténèbres, comme dans tous mes cauchemars, avant de la rencontrer. Me voilà de retour.
Je laisse l'eau s'infiltrer dans mes narines, puis dans ma bouche et ferme les yeux.
C'est douloureux. Mon instinct de survie s'active mais je me maîtrise.
Après quelques instants, plus rien. Le silence.
J'entend mon Coeur ralentir, la douleur est toujours présente mais en même temps elle a quelque chose d'agréable, de réconfortant.
Comme si elle me disait tendrement à l'oreille en me serrant délicatement contre elle que tout sera bientôt terminée.
J'ai chaud.
Je me sens, bien.
J'entend à nouveau sa voix, comme un murmure, elle m'appelle.
Puis je me rappelle. Elle ne veut plus de moi, elle n'a pas besoin de moi, je suis mauvais, je lui ai fait du mal, elle souffre par ma faute, tout est de ma faute, tout.
Je ne la mérite pas, elle serait mieux sans moi. Oui elle vivra sûrement mieux si je disparaissais.
Petit à petit, je sombre dans le noir total, plus rien.
Soudain, l'air pénètre brutalement et douloureusement mes poumons, je me lève d'un coup et me met à tousser fortement expulsant l'eau de ma gorge. Avant que je ne réalise quoi que ce soit, je reçois un coup au visage.

LA LUNA D'UN NOUVEL ALPHA SUPRÊME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant