Chapitre 39

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Le lendemain se passe lentement. Axel vient me voir à chacune de ses pauses mais quand il est en cours, le temps me paraît très long. Le soir, Axel rentre du basket en soufflant.
— Ça va ? je demande en m'asseyant, appuyé sur la tête de lit.
— Je suis fatigué de cette journée, me dit-il avec un léger sourire. J'ai besoin d'un câlin, ajoute-t-il en s'approchant de moi.

Je souris et l'embrasse tendrement, mes mains trouvant leurs places derrière sa tête. Il prolonge le baiser en faisant danser nos langues ensemble.

     Je soupire de plaisir, le faisant sourire contre mes lèvres. Il se sépare de moi après quelques secondes et se met rapidement en pyjama, soit en jogging. Je ne me retiens pas de détailler son torse si parfait.

     Mes yeux remontent lentement jusqu'à ses yeux qui me regardent avec amusement. Il s'asseoit en face de moi sans mettre fin à notre contact visuel. Après s'être regardé pendant plusieurs secondes, il s'approche de moi et fait se rencontrer nos lèvres pour un baiser passionné.

     J'y répond avec ardeur et en caressant son torse, le faisant frissonner. J'aime quand il frémit sous mon contact alors je continue ma visite avec mes doigts, sans arrêter notre baiser ardent.

     Soudain, nos bouches se séparent, me faisant rouvrir les yeux et je sens ses lèvres embrasser le contour de ma mâchoire jusqu'à mon oreille. Après avoir lécher mon lobe, il descend jusqu'à mon cou où il m'embrasse avidement. Je ferme les yeux et me laisse aller sous son contact, tout en soufflant de plaisir.

Après plusieurs secondes, il me pousse légèrement, voulant me coucher. Mais quand il se pose sur moi, je ne peux pas retenir un grognement de douleur, suite à mes blessures. Il s'arrête instantanément et se redresse, les yeux grands ouverts.
— Je suis désolé Ariel, je n'ai pas fait exprès, dit-il en levant les mains, comme s'il avait peur de me casser.
— Tout va bien, je le rassure.

Ne semblant pas très convaincu, je prends ses mains et les pose sur ma poitrine, lui faisant sentir mon cœur qui bat la chamade.
— Tu vois ?

Il semble revenir à lui et me sourit. Il m'embrasse chastement avant de s'installer confortablement pour la nuit. Je repose ma tête sur son torse, aimant cette position.

     Décidé à lui montrer à quel point je le désire, je caresse son torse, tout en descendant doucement mes mains vers la limite de son pantalon.

     Après quelques secondes à caresser cet endroit, je m'apprête à rentrer ma main dans son jogging quand il m'arrête d'une voix rauque, ne me cachant pas son plaisir :
— Arrête.
— Pourquoi? demandai-je en retirant ma main et en tournant la tête vers lui.

Mon regard croise le sien et j'y décèle une lueur que je n'avais jamais vue auparavant : du désir.
— Parce que je veux que ma première fois avec toi soit mémorable, et pas dans ces conditions où tu es blessé.

Je rougis face à ses paroles puis replace ma tête correctement en murmurant un "d'accord".
- Je t'aime, dis-je après plusieurs minutes de silence.
- Je t'aime aussi, me murmure-t-il.

Une semaine est passée depuis l'histoire avec Killian et je pense désormais à retourner chez moi. Je n'y avais pas trop pensé auparavant, trop pris par les évènements. Mais désormais, je sais que ma mère s'en veut d'être restée aussi longtemps avec mon géniteur et elle m'a montré son amour pour moi en étant à mes côtés à l'hôpital.

     Alors, je pense que je suis prêt à lui pardonner. Je n'oublierais pas, mais je peux accepter ses excuses.
— Tu vas bien ? me demande Élise à côté de moi.
— Je pense à retourner chez moi pour le week-end, je murmure.
— Ariel et Élise ! Vous devez lire un texte donc je ne suis pas supposée entendre le son de vos voix, nous dit la prof avec un œil sévère.

Boys With an A Où les histoires vivent. Découvrez maintenant