Chapitre 16

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Point de vue Awa rose

J'ai beaucoup pleuré après l'appel de ma mère. Je ne veux pas perdre mes parents pour rien au monde. Toutefois je ne veux pas aussi priver à mon enfant le bonheur de vivre avec ses parents que j'ai connu. J'espère et pense que maman a dit tout cela sous le coup de la colère.

Je me rappelle d'une phrase de ma grand mère lors de nos innombrables discussions téléphoniques « Amar est ton mari à présent tu ne dois braver son autorité si tu veux avoir des enfants bénis. En plus sache que le mariage est un combat quand tu as un enfant tu es touché pour toujours «

Je ne sais que faire actuellement mis à part pleurer bien sûr. J'ai assez fait du tort à mes parents comme ça mais ce bébé qui n'a rien demandé dans tout ça ? A force de penser j'ai mal à la tête atrocement mal. Fatiguée je m'efforce à dormir.

A mon réveil il est minuit. Je me dirige vers la douche pour prendre un bain. Puis je m'habille et me dirige vers la cuisine je n'y trouve rien à manger. Je retourne dans ma chambre le ventre vide. Heureusement il y a un reste de pain du petit déjeuner je le mange pour tromper ma faim.

C'est là que me trouve Amar qui rentre un peu plutôt de d'habitude. Ce n'est pas pour me déplaire car nous devons parler. Après sa douche il s'apprête à se coucher toujours sans m'adresser un mot mis à part le bonsoir sec qu'il m'a servi en entrant.

~moi: euh Amar j'ai besoin de te parler

~lui: s'il te plaît Awa rose je suis fatigué ne m'énerve pas si c'est à propos de tes pseudos études je campe sur ma décision si tu veux vraiment aller à l'encontre de ma décision prends tes cliques et tes claques et retournes chez ton père point à la ligne

~moi: non ce n'est pas ça c'est quelque chose de plus important

~lui: vas y vite j'ai sommeil et j'ai eu une journée de merde

~moi: en fait je suis enceinte

~lui: tu es quoi ?

~moi: je suis enceinte de trois semaines

Il reste silencieux comme s'il ne m'avait pas entendu quelques minutes. Puis me prends dans ses bras.

~lui: afin ce n'est pas trop ma chérie tu ne m'as jamais annoncé une aussi bonne nouvelle maintenant fais très attention à toi prends bien soin de mon enfant.

~moi: inshala Amar mes parents m'ont déshérité parce que j'ai arrêté mes études

~lui: tout ça c'est pas important actuellement la priorité est cet enfant qui grandit en toi il passe avant quiconque sur terre et le stress des études n'est même pas bon pour le bon déroulement de ta grossesse

~moi; je sais mais j'aurai aimé qu'ils m'accompagnent dans cette épreuve de ma vie surtout ma mère c'est ma première grossesse

~lui: pour ça ne t'inquiètes pas ma mère sera là. Et concernant tes parents ils sont juste en colère car ils ne comprennent pas ta décision. Mais je sais qu'ils vont revenir à de meilleurs sentiments très bientôt ils ne peuvent même pas vivre sans toi toute la terre en est consciente

~moi: je l'espère vraiment

~lui: ne stresse pas c'est pas bon pour le bébé laisse du temps au temps tu as pris la meilleure décision après tout c'est de ta vie qu'il s'agit

Le cœur un peu plus léger je tombe dans les bras de Morphée quelques minutes après dans les bras de mon mari.

Le lendemain, mes cousines sont venues me rendre visite sans me prévenir sûrement parce que chaque jour je remettais l'échéance au lendemain. J'étale une natte dans la cour puis pars acheter des boissons.

Sortie du gouffre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant