Chapitre 28

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Point de vue Awa rose

A la descente du jet privé je me rends compte que nous avons atterri à l'aéroport Blaise Diagne. Punaise pourquoi cet idiot n'a pas pensé à activer ses contacts de sorte à ce que nous soyons autorisés à atterrir à l'aéroport Leopold sedar senghor de Yoff qui n'est pas loin de chez moi. Je suis vénère maintenant je dois me taper une heure ou plus de route pour arriver à la maison. Moi qui suis sensée entrer à Dakar incognito ce sera quasi impossible vu comment mes compatriotes sénégalais aiment les cas. Chacun se fera le plaisir d'annoncer dans les réseaux que la sirène africaine est à Dakar.

Il va m'entendre. Ma conscience me rappelle que Anderson ne pouvait pas savoir que l'autre aéroport m'arrange plus ou pas vu que je ne lui ai rien dit et qu'il n'est pas sensé connaître le Sénégal vu qu'il n'y jamais mis mes pieds. Surtout que s'il ne m'avait pas prêter son jet à l'heure actuelle je serai encore dans les airs sans compter tout le protocole qui va s'en suivre avant que je ne puisse récupérer mes bagages.

Ces hommes m'aident à sortir de l'aéroport. Je tirai la tronche comme une petite fille a qui on a refusé un bonbon. Heureusement je m'étais changé dans le jet privé pas besoin d'aller à l'hôtel comme je l'avais planifié

J'avais mis une robe rouge, une de mes dernières créations, pour l'occasion et de haut talons de couleur nude

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J'avais mis une robe rouge, une de mes dernières créations, pour l'occasion et de haut talons de couleur nude. J'ai encore mis une perruque.

Avant de sortir de la zone d'atterrissage, Je prends dans mon sac des lunettes noires fumées, porter des noires fumées à vingt heures hilarant non mais je suis obligée puis je mets un foulard en soie beige sur ma tête. On dirait le petit chaperon rouge.

Psychologiquement je ne m'étais pas préparée à marcher cette longue distance pour aller prendre un taxi. Comme je voulais que personne ne soit au courant de ma venue je n'ai pas demandé à ce que l'on vienne me chercher.

Tous les regards, sans exagération, étaient braqués sur moi. Je baisse la tête pour ne pas me faire prendre on dirait une fugitive. Après une vingtaine de minutes de galère, marche, nous arrivons enfin au parking. Alors que je hélais un taxi un des hommes de Anderson m'arrête dans mon élan pour me faire comprendre que son patron ou plutôt notre patron a envoyé louer une voiture pour qu'il m'amène à destination. Oh lala il est vraiment un amour ce petit américain si je n'avais pas mis une croix sur les hommes je lui donnerai bien sa chance à lui. Rappelez moi de lui faire un gros câlin la prochaine fois que l'on se verra.

Ma colère baisse d'un cran. je monte à l'arrière et enlève les lunettes et le foulard comme s'ils m'étouffaient. Les hommes d'Anderson se chargent de monter les bagages. Je prends mon téléphone pour m'assurer que toute ma famille a essayé en vain de m'appeler mais me rappelle que je ne pouvais avoir la connexion internet. Je me mets donc à faire des vidéos sur snap pour alimenter mes réseaux sociaux. Après avoir fini je me rends compte que le chauffeur n'était toujours pas là alors qu'il était vingt heure et demi. Je descends pour m'enquérir de la situation. Je trouve le chauffeur adossé à la voiture.

Sortie du gouffre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant