Chapitre 19

1.4K 190 15
                                    

Point de vue Awa rose

Émergeant de mon sommeil je me prélasse un peu automatiquement lés événements passés me reviennent comme un film. Je me redresse puis me saisis de mon téléphone pour appeler Bachir il soit être inquiet. La première chose que je remarque c'est qu'il est dix huit heures. Donc ma grand mère a déjà été inhumée je n'ai même pas vu la voir une dernière fois.

Je ne pus m'empêcher de pleurer. Je désactive le mode avion et constate que j'ai eu plusieurs messages quasiment de tout le monde sauf mes parents. J'ouvre les messages de Bachir qui s'inquiétait par rapport à mon absence et constate qu'ils ont été envoyés il y a un jour. Comment ça je l'ai eu au téléphone ce matin. C'est à ce moment que je me suis rendue compte que j'ai dormi un jour et demi.

Alahou akbar. Comment est ce possible? J'ouvre le tiroir et m'aperçois que j'ai pris des somnifères au lieu d'antalgiques. Mais dans quel pétrin je me suis mise ? Comment pourrais-je justifier mon absence j'imagine déjà que chacun a fait mon procès pensant que Ja me fous des le''miens alors que tout ceci n'est qu'un malentendu.

Je vais expliquer la situation à Bachir lui il me comprendra juste après j'irai à la maison vaille que vaille. Pour le cas des habitants de la maison c'est le cadet de mes soucis actuellement. Je compose le numéro de Bachir il sonne dans le vide. Je répète cela trois fois et décidé de lui laisser un message pour qu'il me rappelle.

En attendant je vérifie mes messages. Amar lui m'en a envoyé un depuis hier sûrement juste après l'appel de ses sœurs. Le message disait mot pour mot « wonala ba sone diotoumala ngoné ak bousso wo nagn ma wakh nagn ma lep legui nak lene lalay khammal dama ak spectale bouma bett ma ngui dem cap skiring une semaine souma gneuwé lidjeunti la » ( je t'ai appelé en vain. Ngoné et bousso m'ont appelé elles m'ont tout dit. J'ai un contrat imprévu à cap skiring pour une semaine à mon retour je règlerai ton cas )
Je lui réponds que ma grand mère est décédée. Il réplique aussitôt « nako yala yeureum wayé yao boul bouger di dem ay deutie ak sa birr « ( qu'Allah ait pitié d'elle mais ne va pas aux funérailles avec ta grossesse) j'ai relu ce message plusieurs fois. Me demandant qu'est ce que je fais avec ce gars toujours. Il est inhumain en fin de compte.

Comme Bachir n'a toujours pas rappelé. Je pars prendre ma douche. Les quelques personnes que j'ai croisé me regardent avec intrigue. Sûrement elles se demandent pourquoi je ne suis pas sortie depuis hier. Après ma douche je sors acheter à manger puis retourne dans ma chambre. Tiecka m'y retrouve

~elle: mais qu'est ce qui t'ai arrive apparemment depuis hier tu es enfermée dans ta chambre . Quand nous sommes rentrées maman et moi j'ai toqué plusieurs fois à ta porte j'étais même inquiète

~moi: j'ai pris des somnifères au lieu d'antidouleurs

~elle: ah je vois mais s'il te plaît évites de te disputer avec Coumba c'est ton aînée

~moi: elle est venue ici m'attaquer

C'est là que nous trouve ngoné

~ngoné: eh kay wouyou sama yaye ( eh viens répondre à ma mère )

Je continue à manger tranquillement. Elle reste plantée là quelques minutes

~ngoné: Awa rose c'est à toi que je parle

~moi: tu viens à peine de me parler ngoné moi je ne m'appelle pas eh.

~ngoné: si tu n'étais pas enceinte les choses se passeraient autrement

Elle part suivie de sa sœur qui me fait signe de tempérer. Sauf qu'elle ne sait pas que je n'en ai plus rien à foutre j'en ai ras le bol de tout ça. Je continue à manger puis bois mes médicaments avant d'aller répondre à la convocation de dame belle mère. Une fois dans le salon je salue l'assemblée personne ne répond. Je prends place.

Sortie du gouffre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant