La promesse de l'ombre I - [Histoire terminée]

Chapitre 7

Chapitre rajouté. Il y en aura d'autres qui n'étaient pas là dans l'ancienne version. En espérant que ça vous plaira !

« Tu sais autant que moi qu'il est inutile de se battre pour quelqu'un qui ne veut pas être aidé. »

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— Il s'appelle Frédérik. Il travaillait dans l'immobilier avant sa disparition. Ensuite, il se serait comme volatilisé pendant presque un mois.

— Et il est revenu en ville comme ça, d'un coup ? demandai-je à Tyler en haussant un sourcil alors qu'il conduisait jusqu'à la demeure du prénommé Frédérik.

Il hocha la tête avant de se garer dans un quartier résidentiel où de belles maisons se dressaient, parfois accompagnés de piscines. Je sortis de la voiture en observant les alentours d'un œil curieux. Pour une raison étrange, je m'étais attendue à ce que l'ancien disparu vive dans un lieu sinistre, et non dans une zone si chaleureuse.

— Oui, et d'après ses proches, il a changé. Lui qui sortait chaque soir s'isole de plus en plus. Tu ne trouves pas ça bizarre, quand même ? D'autant plus que lorsqu'il y avait eu une vague de disparition dans cette ville, les quelques revenants ont eux aussi changé.

— Effectivement, ça cache quelque chose, affirmai-je. Qu'est-ce qui a pu se passer pour que ces personnes changent ? Où ont-elles pu passer pendant les semaines, voire les mois où elles se sont « volatilisées » ?

— Aucune idée. Les enquêtes n'ont rien mené. Pourquoi, selon toi, ils persistent à classer ces drôles d'affaires sans suite ?

Parce que les Humains finissaient par se heurter à pas mal d'embûches, à un halo de mystère. Pourquoi s'entêteraient-ils à chercher des indices, s'ils ne parvenaient pas à obtenir des réponses ? Entre les meurtres et les disparitions, ils ne savaient plus où donner de la tête. Maintenant, tant que les disparus revenaient, ils ne voyaient pas l'intérêt de comprendre ce qu'il s'était passé.

— C'est calme, ici, constatai-je. Regarde, on dirait qu'il n'y a pas âme qui vive. Certains volets sont même fermés.

— Peut-être qu'ils sentent qu'un danger plane ? tenta-t-il. Les Humains doivent avoir compris que quelque chose se trame.

Yvan, le père de Brooke, avait dit lui-même qu'il sentait que le danger rôdait. Il ne devait pas être le seul Humain à pressentir cela.

— Eh, vous deux ! Ne bougez plus !

D'abord surpris, on se figea avant de reconnaître cette voix familière. Je me retournai avec hâte, une chaleur réconfortante se diffusant dans mes veines. Mon cœur s'endiabla de bonheur face aux yeux bleus brillants de douceur qui nous observaient. Tyler fut le premier à réagir et à s'élancer vers la nouvelle venue.