Je veux vivre Tome III : La fin d'un cauchemar - Dark Romance

Aleksander Platza - Aleksander

Le corps nu d'Irina est toujours collé au mien depuis que nous nous sommes assoupis. Son bras couvre mon torse jusqu'à loger sa main près de mon visage, tandis qu'une de ses jambes me chevauche. Je suis déjà tendu pour elle, je pourrais la prendre à nouveau comme cette nuit – elle qui m'a laissé faire sans hésiter un seul instant – mais elle est bien trop épuisée pour que je la dérange. J'ai baisé bon nombre de culs pendant des années, mais le sien est différent. Elle est différente. Je ne pense pas cela parce que c'est Irina et qu'elle m'obsède à un point indescriptible – avec une autre ça aurait été le même cas – mais quelque chose de pur en elle m'attire. Elle qui est si fragile, si innocente, la voilà qu'elle peut être aussi dévergondée et cela m'excite comme jamais.

Aujourd'hui, nous avons certaines choses à effectuer avec Lucian, comme : lui trouver une nouvelle maison. Sa présence dans ses lieux est agréable, mais les deux filles ensemble créer un cataclysme monumental. J'ai besoin de retrouver moja słodka de la manière que je l'ai toujours connu. Je ne veux pas de cette fille qui s'engage bêtement dans un péril, et je sais pertinemment que ça ne lui ressemble pas. Si je dois buter chaque personne qui la mettra en danger, je n'hésiterai pas une seule seconde. Je ne suis pas un héros. Je ne sacrifierais jamais sa vie pour une poignée d'être humain. Pour elle, je foutrai le monde à sang, je brûlerai tout un pays, j'éliminerai quiconque l'emmènera où sa place n'est pas.

— Hm... Pourquoi ne dors-tu pas ? me chuchote-t-elle en immergeant de son sommeil.

Les yeux à moitié clos, elle relève la tête vers moi puis me scrute en silence.

— Je dois m'absenter pour la journée, moja słodka. Tu devrais dormir encore un peu, il est trop tôt.

Elle écarte sa jambe de mon corps pour hisser ses lèvres dans mon cou. Elle commence à déposer des baisers légers, puis intenses qui font naitre une seconde excitation qui se mélange à la première. Sa paume glisse le long de mon torse afin de retrouver mon membre qui se dresse, tandis que mes doigts agrippent son fessier que j'ai à porter de main.

— On. On pourrait. Aussi. Passer du bon temps, chuchote-t-elle entre deux pauses.

Il a plus d'un an, une petite femme fragile me bousculait. Il y a environ dix mois, elle arpentait mes couloirs en essayant de rester méfiante en vers moi. Aujourd'hui, elle me branle sans aucune honte et m'exige elle-même que je la prenne dans mon lit. Dans notre lit.

— Irina, gémis-je. Je ne suis pas sûr que ton cul supporte un énième assaut.

Elle se stoppe et vient immédiatement me chevaucher sans que je la pénètre. Sa poitrine, parfaitement dessinée, se présente à moi. Ses tétons pointent dans ma direction, réclamant l'attaque de ma langue. Elle n'imagine pas tout ce que je voudrais réaliser avec son corps.

— Mon cul se porte à merveille, enfin... Je te redirais ça en allant aux toilettes, mais merci de t'en inquiéter, ricane-t-elle.

L'envie de la baiser tout de suite est si intense, néanmoins, j'ai tellement de choses à effectuer et nos rendez-vous ont déjà été fixés. À contrecœur, je me redresse pour plaquer mon torse contre le sien, puis écrase mes lèvres afin de m'abandonner contre sa bouche. Même si elle semble gémir contre la mienne, tout en agrippant mes cheveux de ses doigts, elle sait pertinemment que nous ne ferons rien. Cependant, j'ai bien l'intention de rattraper tout cela à la nuit tombée.

— Rendors-toi, moja miłość. Il est encore tôt et tu n'as dormi que quatre heures.

Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres, puis la retourne pour qu'elle puisse retrouver sa place dans notre lit. Je l'abandonne afin de filer pour prendre une douche froide qui m'aidera à calmer cette érection qu'elle a créée d'elle-même. Je suis déjà bien en retard pour continuer à traîner.