Festivité en Russie - Aleksander 2/2

987 87 42
                                    


Une demi-heure s'écoule durant laquelle nous parlons de la pluie et du beau temps, ainsi que des incidents passés après le mariage. Mon ami a été assez surpris lorsque je lui ai informé que Lucian et Tessa ne se joignent pas à nous et pour cause, ils sont actuellement hors du continent européen afin de fêter tout cela en famille. Je ne me suis pas trop interrogé sur les récents évènements, après tout, son quotidien ne me regarde pas. En ce qui concerne Maria, depuis son mariage, elle essaie de privilégier l'entourage de sa femme qui réside en Pologne, tout en bossant à l'entrepôt pour ne rien négliger. Cyril est à ses côtés en cas de problème. Leonard, quant à lui, se serra avec ses parents chez qui il séjournera durant une bonne semaine. Ils ne vivent plus dans le pays depuis qu'ils se sont retirés de l'affaire familiale et, même si notre entente n'est pas fameuse pour une raison que j'ignore, je leur souhaite de réussir dans leur carrière légale.

— Aleksander ?

Je quitte mon whisky des yeux, puis relève la tête vers mon petit frère qui me fixe, les sourcils froncés.

— Tu viens de me demander de te dire que tu devais monter dans ta chambre. J'ai un peu de mal à suivre.

Je ris faiblement avant d'avaler le fond de mon verre d'un trait.

— J'ai laissé mon portable à Irina et je vais devoir vous abandonner. Ma bien-aimée semble me réclamer, hors de question, de la faire attendre.

Les deux se moquent de mon côté trop doux que je ressors pour elle, mais cela m'est égal, il est impératif que je sois un vrai gentleman avec elle ; Irina mérite bien assez qu'on la traite comme une reine, surtout avec ce qu'elle a dû traverser seule.

Je ne perds pas un instant et rejoins l'étage. Au fond du couloir, je découvre Julian, plongé dans son téléphone, qui relève la tête lorsqu'il entend une présence se rapprocher.

— Personne n'est rentré dans la chambre, m'informe-t-il avant même que je ne dise quoi que ce soit.

Je souris en lui tapotant l'épaule ; une manière à moi de le rassurer sans trop en faire.

— Je vais rester avec elle pour le reste de la soirée, merci, tu peux disposer.

Il hoche la tête, puis s'explique. J'ouvre la porte en douceur, m'attendant à la voir sur le matelas ou encore près de la fenêtre, à admirer le paysage, mais il n'y a personne.

Moja słodka.

— Zamknij oczy, s'exclame-t-elle depuis la salle de bain. (Ferme les yeux)

Je m'avance jusqu'au lit, m'y assois et ferme les yeux comme elle me l'a demandé. J'entends le battant s'élargir, des pas se rapprocher, une présence de magnolia planer dans l'air.

— Alek, souffle-t-elle.

J'ouvre les paupières et la découvre dans une tenue des plus sexy qu'il soit. Vêtue de rouge, elle se transforme en la mère Noël des temps moderne, les jambes habillées de jarretières. Mon membre palpite aussitôt dans mon pantalon, je m'y sens beaucoup trop à l'étroit. Elle se recule jusqu'au centre de la pièce, un regard malicieux accompagne se sourire coquin qu'elle me lance. Elle s'avance vers mon téléphone, pianote sur l'écran un instant avant que la musique n'émette une douce chanson de Two Feet.

— Je t'offre une danse spécifiquement pour toi, tinte-t-elle, le corps ondulant en rythme.

Ses hanches se mouvent avec une sensualité que je ne lui reconnais pas. J'ai devant moi une autre femme que je n'avais jamais vue, et ça m'excite terriblement.

— Qu'as-tu fait de moja słodka ? l'interrogé-je, tout en déboutonnant mon jean.

— Tu as une partie d'elle spéciale, rien que pour toi, réplique-t-elle, dos à moi.

Je veux vivre Tome III : La fin d'un cauchemar - Dark RomanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant